Plus d’un an après la publication des chiffres sur le chômage, une Ong dénonce le manque de réalisme dans la politique d’emploi du gouvernement.
10. 782. 321 personnes actives occupées; 986. 220 de chômeurs. Soit 9,40% de la population active, etc. Selon Louis Kouamé Caningan, président de l’Ong Jeunesse espérance durable (Jed), les chiffres officiels sur le chômage sont en déphasage avec la réalité. Car, à l’entendre, tous les jeunes en quête d’emploi ne sont pas inscrits dans la base de données du gouvernement. « Nous disons que le mal diagnostiqué est encore plus profond. La jeunesse souffre effectivement de la faiblesse et de la précarité de l’emploi. Elle voit sa situation socioéconomique se dégrader chaque jour et les opportunités d’emploi restent encore loin des jeunes par défaut de communication», a-t-il affirmé hier au cours d’un point-presse animé à Cocody. Les opportunités d’emploi créées restent encore loin des jeunes, à l’entendre. Et ce, par défaut de communication des structures d’aide à la jeunesse. En plus, a ajouté le conférencier, une frange importante des jeunes est exclue des initiatives gouvernementales parce qu’ayant plus de 35 ans. Quand on connaît la durée de la scolarité, tous les jeunes vont finir par perdre l’espoir d’un mieux-être. « Surtout qu’ils sont déjà près de 40,3% à être frappés par le syndrome du découragement. Les modèles d’enrichissement que nous voyons depuis 15 ans sont aux antipodes de ce qu’on nous apprend à l’école », a poursuivi M. Kouamé. Tout comme le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique l’avait annoncé, l’employabilité des diplômés doit être, selon lui, la préoccupation majeure du gouvernement. Ces informations sont données alors que sur le compte tweets du gouvernement, on fixe le taux du chômage à 5,3%. « Mais en tenant compte des réalités nationales, ce taux est de 25% », indique le tweets.
DK (stagiaire)
10. 782. 321 personnes actives occupées; 986. 220 de chômeurs. Soit 9,40% de la population active, etc. Selon Louis Kouamé Caningan, président de l’Ong Jeunesse espérance durable (Jed), les chiffres officiels sur le chômage sont en déphasage avec la réalité. Car, à l’entendre, tous les jeunes en quête d’emploi ne sont pas inscrits dans la base de données du gouvernement. « Nous disons que le mal diagnostiqué est encore plus profond. La jeunesse souffre effectivement de la faiblesse et de la précarité de l’emploi. Elle voit sa situation socioéconomique se dégrader chaque jour et les opportunités d’emploi restent encore loin des jeunes par défaut de communication», a-t-il affirmé hier au cours d’un point-presse animé à Cocody. Les opportunités d’emploi créées restent encore loin des jeunes, à l’entendre. Et ce, par défaut de communication des structures d’aide à la jeunesse. En plus, a ajouté le conférencier, une frange importante des jeunes est exclue des initiatives gouvernementales parce qu’ayant plus de 35 ans. Quand on connaît la durée de la scolarité, tous les jeunes vont finir par perdre l’espoir d’un mieux-être. « Surtout qu’ils sont déjà près de 40,3% à être frappés par le syndrome du découragement. Les modèles d’enrichissement que nous voyons depuis 15 ans sont aux antipodes de ce qu’on nous apprend à l’école », a poursuivi M. Kouamé. Tout comme le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique l’avait annoncé, l’employabilité des diplômés doit être, selon lui, la préoccupation majeure du gouvernement. Ces informations sont données alors que sur le compte tweets du gouvernement, on fixe le taux du chômage à 5,3%. « Mais en tenant compte des réalités nationales, ce taux est de 25% », indique le tweets.
DK (stagiaire)