Jupes ultra courtes, jean ras de fesse, décolletés rageurs, robes moulantes, collants, nombril dehors … L’habillement des jeunes filles dans les rues d’Abidjan dérange. De véritables atteintes à la pudeur auxquelles on assiste au quotidien. Au vu et au su de tous.
Atteinte à la pudeur dans les rues d’Abidjan. L’extravagance dans les tenues vestimentaires de la gente féminine a atteint des degrés inimaginables. Choquer pour plaire semble être la nouvelle devise de cette nouvelle race de jeunes filles sans foi ni loi qui écument au quotidien les rues de la capitale économique depuis les quartiers précaires jusque dans les endroits chics ou quartiers huppés. « C’est la tendance en ce moment. Il faut choquer pour plaire et attirer les hommes. C’est ça la nouvelle tendance. Les hommes aiment beaucoup ça », nous révèle Bibi, gérante de maquis à Marcory. Vêtue d’un chemisier qui met en exergue sa poitrine et d’une jupe ultra courte, elle aiguise l’appétit de ses clients à chacun de ses passages entre les tables. Dans les endroits publics, les parties intimes de certaines filles sont même visibles au travers de leur accoutrement. Jupes ultra courtes, décolletés rageurs, robes moulantes, collant, Cuisse et seins en exergues, ras de fesse, nombril dehors…
Choquer pour plaire
Au grand carrefour de Koumassi, comme au rond-point Siporex de Yopougon, à Adjamé 220 logements ou encore devant la mairie d’Abobo, c’est un défilé incessant de jeunes filles aux accoutrements qui défient toute logique auquel on assiste à longueur de journée. « A chaque période son mode d’habillement. Nous ne pouvons pas nous habiller comme nos parents », se défend Aicha Koné, devant chez Hassan 220 logement d’Adjamé. Sa robe moulante attire tous les regards à son passage. Un scenario qui lui laisse chaque fois un sourire aux lèvres. Et chaque jour, on assiste à ces manières de s’habiller qui frisent l’indécence. Chuchotements, rires, regards complices ne manquent pas lorsqu’une silhouette à l’accoutrement extravagante passe les rues. Selon Yebou George retraité « avec cette nouvelle manière de s’habiller, ce n’est plus la mode mais plutôt la dépravation des mœurs. Etre à la mode n’est pas synonyme d’extravagance ou d’indécence. Mais malheureusement c’est ce qu’on constate aujourd’hui. La manière de se vêtir est très importante. C’est incompréhensible la manière dont nos filles s’habillent aujourd’hui. Nos mamans, avant, n’exposaient pas leur corps pour pouvoir avoir des maris. Bien au contraire, les hommes que nous sommes, recherchons de nos jours les femmes respectables», deplore-til. Que dire encore de la tendance des ’’ collants’’ en vogue en ce moment, c’est la dérive totale. Selon ce sexagénaire, cela incombe aussi de la responsabilité des parents qui devraient avoir un certain regard sur l’accoutrement de leurs enfants. « Malheureusement, c’est le contraire aujourd’hui puisque certains parents même sont entretenus par leurs enfants. Donc ils ne peuvent pas leur donner des conseils », relève le vieil homme. « La mode vestimentaire étant la manière de se vêtir, conformément au goût d’une époque, dans une région donnée ne signifie pas que nous devons y être assujettis si bien que ce n’est pas tout ce qui est à la mode qui nous sied le mieux. Il faut se vêtir en tenant compte de certains aspects dont la morphologie, les goûts, les envies et les préférences. Plus on évolue, plus la mode passe à une certaine dimension.
Démission des parents et Influence des telenovas
Donc nous devons toutefois rester nous même, dans notre nature. Car l’accoutrement reflète notre personnalité», indique Sarah Kouame, couturière modéliste. Selon notre interlocutrice, ces filles aujourd’hui, n’ont pas de préférence quant au choix de leurs tenues vestimentaires. « Prenons l’exemple de nos parents de l’époque. En effet, tous les vêtements que nous portons aujourd’hui étaient à la mode dans le temps. Mais ne ils ne les ont pas dégradés comme c’est le cas aujourd’hui. Ils étaient des modèles. Pourquoi donc, ne pas suivre leur exemple plutôt que de participer à sa perdition. On peut être à la mode avec les vêtements en vogue, et ce sans s’adonner forcement à des’’ spectacles’’ qui ternissent notre image, voire notre dignité. On est beaux que lorsqu’on est vêtu dans la simplicité », conseille-t-elle. Pis, les populations semblent s’accommoder avec cette nouvelle tendance que d’aucuns mettent sous le compte de la mode avec l’influence des medias et autres telenovas. « C’est l’influence des films brésiliens qui inondent nos télévisions que nos enfants copient sans s’interroger sur le fait que nos coutumes sont différentes et que la télé est différente de la réalité », relève Boubacar Sonko, analyste sénégalais. Pour lui, il y a lieu de mettre de l’ordre dans les programmes de télévision afin de faciliter l’éducation des enfants. On se demande bien où est passée la police des mœurs ou encore le ministère de la famille, de l’enfant et de la femme face à ce phénomène. Le ministère de la famille, faut-il le rappeler, a commencé à fermer des bars dans les rues d’Abidjan ; En attendant, des jeunes gens ont décidé de se faire les justiciers pour contraindre les jeunes filles à mieux s’habiller. A la mairie d’Abobo ou à Adjamé-Liberté, plusieurs jeunes filles ont déjà été mises totalement nues par des jeunes gens surexcités. « Puisqu’elles veulent se promener nues, nous les aidons dans ce sens. », se défendent-ils après chaque forfait.
Aloyse Kouao (stagiaire)
Atteinte à la pudeur dans les rues d’Abidjan. L’extravagance dans les tenues vestimentaires de la gente féminine a atteint des degrés inimaginables. Choquer pour plaire semble être la nouvelle devise de cette nouvelle race de jeunes filles sans foi ni loi qui écument au quotidien les rues de la capitale économique depuis les quartiers précaires jusque dans les endroits chics ou quartiers huppés. « C’est la tendance en ce moment. Il faut choquer pour plaire et attirer les hommes. C’est ça la nouvelle tendance. Les hommes aiment beaucoup ça », nous révèle Bibi, gérante de maquis à Marcory. Vêtue d’un chemisier qui met en exergue sa poitrine et d’une jupe ultra courte, elle aiguise l’appétit de ses clients à chacun de ses passages entre les tables. Dans les endroits publics, les parties intimes de certaines filles sont même visibles au travers de leur accoutrement. Jupes ultra courtes, décolletés rageurs, robes moulantes, collant, Cuisse et seins en exergues, ras de fesse, nombril dehors…
Choquer pour plaire
Au grand carrefour de Koumassi, comme au rond-point Siporex de Yopougon, à Adjamé 220 logements ou encore devant la mairie d’Abobo, c’est un défilé incessant de jeunes filles aux accoutrements qui défient toute logique auquel on assiste à longueur de journée. « A chaque période son mode d’habillement. Nous ne pouvons pas nous habiller comme nos parents », se défend Aicha Koné, devant chez Hassan 220 logement d’Adjamé. Sa robe moulante attire tous les regards à son passage. Un scenario qui lui laisse chaque fois un sourire aux lèvres. Et chaque jour, on assiste à ces manières de s’habiller qui frisent l’indécence. Chuchotements, rires, regards complices ne manquent pas lorsqu’une silhouette à l’accoutrement extravagante passe les rues. Selon Yebou George retraité « avec cette nouvelle manière de s’habiller, ce n’est plus la mode mais plutôt la dépravation des mœurs. Etre à la mode n’est pas synonyme d’extravagance ou d’indécence. Mais malheureusement c’est ce qu’on constate aujourd’hui. La manière de se vêtir est très importante. C’est incompréhensible la manière dont nos filles s’habillent aujourd’hui. Nos mamans, avant, n’exposaient pas leur corps pour pouvoir avoir des maris. Bien au contraire, les hommes que nous sommes, recherchons de nos jours les femmes respectables», deplore-til. Que dire encore de la tendance des ’’ collants’’ en vogue en ce moment, c’est la dérive totale. Selon ce sexagénaire, cela incombe aussi de la responsabilité des parents qui devraient avoir un certain regard sur l’accoutrement de leurs enfants. « Malheureusement, c’est le contraire aujourd’hui puisque certains parents même sont entretenus par leurs enfants. Donc ils ne peuvent pas leur donner des conseils », relève le vieil homme. « La mode vestimentaire étant la manière de se vêtir, conformément au goût d’une époque, dans une région donnée ne signifie pas que nous devons y être assujettis si bien que ce n’est pas tout ce qui est à la mode qui nous sied le mieux. Il faut se vêtir en tenant compte de certains aspects dont la morphologie, les goûts, les envies et les préférences. Plus on évolue, plus la mode passe à une certaine dimension.
Démission des parents et Influence des telenovas
Donc nous devons toutefois rester nous même, dans notre nature. Car l’accoutrement reflète notre personnalité», indique Sarah Kouame, couturière modéliste. Selon notre interlocutrice, ces filles aujourd’hui, n’ont pas de préférence quant au choix de leurs tenues vestimentaires. « Prenons l’exemple de nos parents de l’époque. En effet, tous les vêtements que nous portons aujourd’hui étaient à la mode dans le temps. Mais ne ils ne les ont pas dégradés comme c’est le cas aujourd’hui. Ils étaient des modèles. Pourquoi donc, ne pas suivre leur exemple plutôt que de participer à sa perdition. On peut être à la mode avec les vêtements en vogue, et ce sans s’adonner forcement à des’’ spectacles’’ qui ternissent notre image, voire notre dignité. On est beaux que lorsqu’on est vêtu dans la simplicité », conseille-t-elle. Pis, les populations semblent s’accommoder avec cette nouvelle tendance que d’aucuns mettent sous le compte de la mode avec l’influence des medias et autres telenovas. « C’est l’influence des films brésiliens qui inondent nos télévisions que nos enfants copient sans s’interroger sur le fait que nos coutumes sont différentes et que la télé est différente de la réalité », relève Boubacar Sonko, analyste sénégalais. Pour lui, il y a lieu de mettre de l’ordre dans les programmes de télévision afin de faciliter l’éducation des enfants. On se demande bien où est passée la police des mœurs ou encore le ministère de la famille, de l’enfant et de la femme face à ce phénomène. Le ministère de la famille, faut-il le rappeler, a commencé à fermer des bars dans les rues d’Abidjan ; En attendant, des jeunes gens ont décidé de se faire les justiciers pour contraindre les jeunes filles à mieux s’habiller. A la mairie d’Abobo ou à Adjamé-Liberté, plusieurs jeunes filles ont déjà été mises totalement nues par des jeunes gens surexcités. « Puisqu’elles veulent se promener nues, nous les aidons dans ce sens. », se défendent-ils après chaque forfait.
Aloyse Kouao (stagiaire)