Abidjan - La célébration de la naissance du Christ (Noël 2014), mercredi nuit, à Yopougon, à l'Ouest d'Abidjan s'est déroulée dans la sobriété et le recueillement avec une forte présence des forcces de sécurité, a constaté l’AIP, qui a sillonné quelques points névralgiques de cette commune d'ordinaire bouillante.
"Yopougon la joie", la cité conviviale a passé la nuit du 24 au 25 décembre dans la sobriété et le recueillement, tant les rues n'affichaient pas grand monde. De Yopougon à Adjamé en passant par Abobo, l'ambiance était identique.
Lorsqu’à 23 h 15 mn, nous débutons notre randonnée au carrefour Oasis au quartier Ananeraie de Yopougon, l’ambiance qui nous a accueillie nous annonçait une nuit sans faste. Les deux maquis les plus connus affichaient certes complet mais pour la plupart de jeunes gens et d’adolescents.
" On vient ici pour s’ambiancer. C’est la nuit de Noël et il faut fêter ça", nous lance l’air joyeux, Cédric Koffi lorsque nous l’abordons au maquis VIP. Ce jeune d’à peine 24 ans qui tenait une bouteille de liqueur en main, le pantalon presque descendu et portant une grosse paire de lunettes, se trémoussait au son d’un morceau de DJ Arafat au milieu de ses camarades assis autour d’une table garnie de bouteilles.
Dehors des policiers faisaient des vas-et-vients incessants pour dissuader les éventuels fauteurs de troubles.
Vers minuit, nous mettons le cap sur la rue princesse, après être passés par Niangon Nord (Yopougon) puis le terminus "fin Goudron". L’ambiance de sobriété y prévalait également.
A la rue princesse, cette célèbre rue d’ordinaire si grouillante de monde en pareille fête, était presque vide. Les maquis déserts. Chez Tantie Bamba, un maquis à l’air libre, l’ambiance est morose. Seules quelques tables ont eu preneurs. " Cette année, la Noël ce n’est pas trop ça ! Mais grâce à Dieu, on espère que d’ici le 31 décembre les choses vont changer", dit la patronne des lieux, interrogeant si nous voulions prendre quelque chose. Plusieurs tables étaient vides.
Dans la boîte de nuit "Ambassade", sur la même rue, l’ambiance est bon enfant. Lorsque nous y entrons, des jeunes gens, filles et garçons sont en fête. Certains sont assis sirotant une boisson quand d’autres dansent au son de l’air du temps.
A deux heures du matin au sortir de cette boîte de nuit nous mettions le cap sur le quartier "Toit rouge", lorsqu’au carrefour du complexe Jessy Jackson nous tombons sur une patrouille de police régulant la circulation accompagnée d’une équipe de la RTI.
La patrouille est commandée par le Commissaire Yéo Kollo. " Nous sommes là dans le cadre de la sécurisation des fêtes de fin d’année et le dispositif mis en place au niveau de Yopougon par le district, va du 15 décembre 2014 au 03 janvier 2015. Nous avons identifié 45 zones chaudes ici dans la commune et nous y avons déployé nos éléments, en ce qui concerne la police bien sûr, pour quadriller la commune", nous explique l’officier supérieur de police entre deux appels quand nous l’accostons. Il semblait préoccupé et lorsque nous relevons cela, il nous rassure que jusque là, la situation sécuritaire est demeurée calme.
A 02 h 15, nous constatons à une station située juste en face du complexe sportif Jessy Jackson la présence des forces républicaines (militaires), qui jusque-là s’étaient faites plus discrètes.
A cette heure, sur le boulevard principal de la commune, il y avait moins de véhicules mais le carrefour Siporex grouillait encore de monde.
Noël, deuxième fête la plus importante du calendrier liturgique chrétien après Pâques, n’a peut-être pas perdu cette année à Yopougon son aspect religieux au profit du folklore. Et la lumière a semblé venir des églises qui, à l’instar de l’église Saint André affichait complet.
ik/ask
"Yopougon la joie", la cité conviviale a passé la nuit du 24 au 25 décembre dans la sobriété et le recueillement, tant les rues n'affichaient pas grand monde. De Yopougon à Adjamé en passant par Abobo, l'ambiance était identique.
Lorsqu’à 23 h 15 mn, nous débutons notre randonnée au carrefour Oasis au quartier Ananeraie de Yopougon, l’ambiance qui nous a accueillie nous annonçait une nuit sans faste. Les deux maquis les plus connus affichaient certes complet mais pour la plupart de jeunes gens et d’adolescents.
" On vient ici pour s’ambiancer. C’est la nuit de Noël et il faut fêter ça", nous lance l’air joyeux, Cédric Koffi lorsque nous l’abordons au maquis VIP. Ce jeune d’à peine 24 ans qui tenait une bouteille de liqueur en main, le pantalon presque descendu et portant une grosse paire de lunettes, se trémoussait au son d’un morceau de DJ Arafat au milieu de ses camarades assis autour d’une table garnie de bouteilles.
Dehors des policiers faisaient des vas-et-vients incessants pour dissuader les éventuels fauteurs de troubles.
Vers minuit, nous mettons le cap sur la rue princesse, après être passés par Niangon Nord (Yopougon) puis le terminus "fin Goudron". L’ambiance de sobriété y prévalait également.
A la rue princesse, cette célèbre rue d’ordinaire si grouillante de monde en pareille fête, était presque vide. Les maquis déserts. Chez Tantie Bamba, un maquis à l’air libre, l’ambiance est morose. Seules quelques tables ont eu preneurs. " Cette année, la Noël ce n’est pas trop ça ! Mais grâce à Dieu, on espère que d’ici le 31 décembre les choses vont changer", dit la patronne des lieux, interrogeant si nous voulions prendre quelque chose. Plusieurs tables étaient vides.
Dans la boîte de nuit "Ambassade", sur la même rue, l’ambiance est bon enfant. Lorsque nous y entrons, des jeunes gens, filles et garçons sont en fête. Certains sont assis sirotant une boisson quand d’autres dansent au son de l’air du temps.
A deux heures du matin au sortir de cette boîte de nuit nous mettions le cap sur le quartier "Toit rouge", lorsqu’au carrefour du complexe Jessy Jackson nous tombons sur une patrouille de police régulant la circulation accompagnée d’une équipe de la RTI.
La patrouille est commandée par le Commissaire Yéo Kollo. " Nous sommes là dans le cadre de la sécurisation des fêtes de fin d’année et le dispositif mis en place au niveau de Yopougon par le district, va du 15 décembre 2014 au 03 janvier 2015. Nous avons identifié 45 zones chaudes ici dans la commune et nous y avons déployé nos éléments, en ce qui concerne la police bien sûr, pour quadriller la commune", nous explique l’officier supérieur de police entre deux appels quand nous l’accostons. Il semblait préoccupé et lorsque nous relevons cela, il nous rassure que jusque là, la situation sécuritaire est demeurée calme.
A 02 h 15, nous constatons à une station située juste en face du complexe sportif Jessy Jackson la présence des forces républicaines (militaires), qui jusque-là s’étaient faites plus discrètes.
A cette heure, sur le boulevard principal de la commune, il y avait moins de véhicules mais le carrefour Siporex grouillait encore de monde.
Noël, deuxième fête la plus importante du calendrier liturgique chrétien après Pâques, n’a peut-être pas perdu cette année à Yopougon son aspect religieux au profit du folklore. Et la lumière a semblé venir des églises qui, à l’instar de l’église Saint André affichait complet.
ik/ask
