Abidjan - La justice ivoirienne a reporté au 29 décembre son verdict sur la validité de la candidature de l'ex-président Laurent Gbagbo à la tête de son parti en crise, a appris vendredi l'AFP de source proche du dossier.
L'actuel patron du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N'Guessan, candidat à sa réélection face à l'ex-président, a assigné début décembre des cadres de son parti en justice pour annuler la candidature de M. Gbagbo.
L'ancien président ivoirien est emprisonné depuis trois ans à la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité".
Le juge a reporté sa décision qui devait initialement être rendue ce vendredi au "lundi 29 décembre", a déclaré un avocat proche du dossier.
Deux camps s'affrontent au sein du FPI. Le premier fait de la libération de l'ancien président ivoirien "le coeur de la stratégie de lutte du parti".
Le second aspire à s'investir dans le jeu politique et à participer à la présidentielle de 2015 derrière Pascal Affi N'Guessan, qui dirige le FPI
depuis 2011.
Affi N'Guessan a remporté mi-décembre le premier round du combat judiciaire en cours au sein du FPI. La justice a confirmé l'interdiction à sa demande d'un congrès du parti, qui devait se tenir du 11 au 14 décembre à Abidjan.
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la CPI le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l'humanité" en lien avec la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011.
La présidentielle de 2015 constitue un rendez-vous crucial pour la Côte d'Ivoire, après une décennie de troubles politico-militaires qui ont culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011 et ses quelque 3.000 morts.
La crise était née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara, candidat à sa réélection
en 2015.
Pour les partenaires de la Côte d'Ivoire, la participation du FPI est essentielle à la réussite du scrutin.
eak/tsz
L'actuel patron du Front populaire ivoirien (FPI) Pascal Affi N'Guessan, candidat à sa réélection face à l'ex-président, a assigné début décembre des cadres de son parti en justice pour annuler la candidature de M. Gbagbo.
L'ancien président ivoirien est emprisonné depuis trois ans à la Cour pénale internationale pour "crimes contre l'humanité".
Le juge a reporté sa décision qui devait initialement être rendue ce vendredi au "lundi 29 décembre", a déclaré un avocat proche du dossier.
Deux camps s'affrontent au sein du FPI. Le premier fait de la libération de l'ancien président ivoirien "le coeur de la stratégie de lutte du parti".
Le second aspire à s'investir dans le jeu politique et à participer à la présidentielle de 2015 derrière Pascal Affi N'Guessan, qui dirige le FPI
depuis 2011.
Affi N'Guessan a remporté mi-décembre le premier round du combat judiciaire en cours au sein du FPI. La justice a confirmé l'interdiction à sa demande d'un congrès du parti, qui devait se tenir du 11 au 14 décembre à Abidjan.
Laurent Gbagbo est emprisonné depuis trois ans à La Haye, où la CPI le jugera en juillet 2015 pour "crimes contre l'humanité" en lien avec la crise postélectorale meurtrière de 2010-2011.
La présidentielle de 2015 constitue un rendez-vous crucial pour la Côte d'Ivoire, après une décennie de troubles politico-militaires qui ont culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011 et ses quelque 3.000 morts.
La crise était née du refus de Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à Alassane Ouattara, candidat à sa réélection
en 2015.
Pour les partenaires de la Côte d'Ivoire, la participation du FPI est essentielle à la réussite du scrutin.
eak/tsz