Abidjan (Côte d’Ivoire) -Me Rodrigue Dadjé, Avocat de Simone Gbagbo a affirmé ‘’être inquiet’’ pour la suite du procès aux assises de sa cliente et de ses 82 co-accusés, après l’ouverture officielle, vendredi, de la session de l’année 2014-2015, estimant que ‘’le respect du droit de la défense n’est pas respecté’’ par la Cour présidée le magistrat Tahirou Dembélé.
La quasi-totalité des 83 dignitaires et personnalités de l'ancien régime ivoirien dont Mme Simone Ehivet Gbagbo, ex-Première Dame, les Premiers ministres Pascal Affi N'guessan et Marie Gilbert Aké N'gbo…était présente à l'ouverture de la session marquée par le renouvellement des jurés du fait du ‘'désistement'' de certains pour des raisons ‘'longuement expliquées'' dans une correspondance, selon l'avocat général Yabo Odi.
Pour Me Rodrigue Dadjé, conseil principal de Mme Simone Gbagbo, le ‘' déroulement'' de cette audience n'est pas dans ‘'les règles de l'art''.
‘'Je n'apprécie pas le déroulement de l'audience. S'il n'y a de respect de droit à la Défense, j'ai peur qu'on respecte le droit des inculpés. Je le dis, je suis inquiet pour la suite du procès. J'ai peur également pour l'équité du procès. Qu'on nous dise si la décision est, déjà, rédigée'' a déploré Me Dadjé à la fin de l'ouverture de la session.
Auparavant, l'avocat général Yabo Odi a expliqué que l'ouverture de la ‘'présente session'' est la preuve que la justice ivoirienne est sur les rails pour ‘'garantir un procès équitable à tous''.
Pour le secrétaire général de l'Ordre des Avocats,'' le juge n'est le juge de personne. Il est le juge de tout le monde'', appelant ‘' au respect du droit de la défense et des personnes à juger durant les procédures''.
C'est à ce prix que ‘' vous donnerez au peuple qui vous regarde le gage de la crédibilité de la justice'' s'est-il adressé à la Cour, en présence du directeur de cabinet du ministre de la justice des droits de l'Homme et des libertés publiques.
L'audience a été suspendue pour être ‘'reprise le lundi 29 décembre à 9h'', selon le Président de la Cour Tahirou Dembélé après avoir déclarée ouverte la première session des assises de l'année judiciaire.
Simone Gbagbo (65 ans) et ses co-accusés sont poursuivis pour des faits portant ‘'atteinte à la sûreté de l'Etat'' et leurs ‘'connexes'' dans la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait plus de 3.000 morts.
HS/ls/APA
La quasi-totalité des 83 dignitaires et personnalités de l'ancien régime ivoirien dont Mme Simone Ehivet Gbagbo, ex-Première Dame, les Premiers ministres Pascal Affi N'guessan et Marie Gilbert Aké N'gbo…était présente à l'ouverture de la session marquée par le renouvellement des jurés du fait du ‘'désistement'' de certains pour des raisons ‘'longuement expliquées'' dans une correspondance, selon l'avocat général Yabo Odi.
Pour Me Rodrigue Dadjé, conseil principal de Mme Simone Gbagbo, le ‘' déroulement'' de cette audience n'est pas dans ‘'les règles de l'art''.
‘'Je n'apprécie pas le déroulement de l'audience. S'il n'y a de respect de droit à la Défense, j'ai peur qu'on respecte le droit des inculpés. Je le dis, je suis inquiet pour la suite du procès. J'ai peur également pour l'équité du procès. Qu'on nous dise si la décision est, déjà, rédigée'' a déploré Me Dadjé à la fin de l'ouverture de la session.
Auparavant, l'avocat général Yabo Odi a expliqué que l'ouverture de la ‘'présente session'' est la preuve que la justice ivoirienne est sur les rails pour ‘'garantir un procès équitable à tous''.
Pour le secrétaire général de l'Ordre des Avocats,'' le juge n'est le juge de personne. Il est le juge de tout le monde'', appelant ‘' au respect du droit de la défense et des personnes à juger durant les procédures''.
C'est à ce prix que ‘' vous donnerez au peuple qui vous regarde le gage de la crédibilité de la justice'' s'est-il adressé à la Cour, en présence du directeur de cabinet du ministre de la justice des droits de l'Homme et des libertés publiques.
L'audience a été suspendue pour être ‘'reprise le lundi 29 décembre à 9h'', selon le Président de la Cour Tahirou Dembélé après avoir déclarée ouverte la première session des assises de l'année judiciaire.
Simone Gbagbo (65 ans) et ses co-accusés sont poursuivis pour des faits portant ‘'atteinte à la sûreté de l'Etat'' et leurs ‘'connexes'' dans la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011, ayant fait plus de 3.000 morts.
HS/ls/APA