L’idée est d’Alassane Ouattara, le chef de l’Etat actuel de la Côte d’Ivoire. Il s’agit de placer son pays au même rang que le Brésil, l’Afrique du Sud et bien d’autres pays considérés, en raison de critères précis, comme des pays émergents. Même si cette idée est bien reçue et intégrée, elle est quelquefois critiquée par les détracteurs d’Alassane Ouattara. Pour autant il s’agit d’une vision audacieuse pour laquelle des moyens et des hommes existent.
Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent de 2011 à 2020, telle est la vision du Président Alassane Ouattara. Vision noble et audacieuse qui ne manque cependant pas d’interroger toutes les intelligences et compétences, ainsi que les exemples en la matière. Un pays en voie de développement peut-il devenir émergent en moins d’une génération ? Tout est lié à la capacité des dirigeants à donner orientation et corps à cette idée, mais aussi et surtout aux ressources propres de ce pays, à la capacité de ses hommes à relever le défi, à la stabilité politique et à la paix sociale. Avant sa mise en œuvre, il convient de louer l’idée du Président de la République. Car, ce qui manque souvent et que l’on reproche la plupart du temps aux dirigeants africains, c’est la volonté politique. Pour une fois et pour une ambition de si grande envergure, un homme politique arrivé au pouvoir dans des conditions difficiles, a affiché sa ferme volonté de faire de son pays, une nation émergente. C’est un mérite. Mieux, des hommes existent pour la réalisation d’un tel projet. D’abord, Alassane Ouattara lui-même.
Ancien Dga du Fmi qui a permis aux pays d’Asie du Sud-Est, d’améliorer considérablement leur croissance économique, Ouattara est un économiste chevronné qui a tous les atouts de porter la Côte d’Ivoire sur le chemin de l’émergence. Et Henri Konan Bédié. L’ancien Président de la République, considéré comme le concepteur du miracle économique ivoirien dans les années 1970 où il occupait les fonctions de ministre de l’Economie et des finances. La bonne vente du Cacao, l’aménagement de la région du Sud-ouest (Arso), l’aménagement de la Vallée du Bandama (AVB), le développement de bien d’autres secteurs comme les Transports urbains, ont contribué considérablement à l’émergence en Côte d’Ivoire d’une économie performante. Aujourd’hui, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, deux économistes chevronnés font front commun pour bâtir la Côte d’Ivoire dans le sens de l’émergence 2020. Avec eux désormais, l’économiste et Expert-Comptable Thierry Tanoh, ainsi que Philippe Serey-Eiffel, Ingénieur des Ponts et Chaussées nommés tous deux le 12 septembre 2014, Secrétaires généraux, adjoints de la présidence. En ce qui concerne les moyens, il s’agit essentiellement des matières premières. Le binôme café-cacao, l’hévéa, le palmier à huile, le coton, l’anacarde, les mines et le pétrole ivoirien sont des ressources sur lesquelles les dirigeants ivoiriens peuvent compter pour écrire les pages de l’Emergence 2020. De 6 tonnes en 2011, la production d’or de la Côte d’Ivoire est passée à environ 10 tonnes en 2012 et la tendance est à la hausse avec les prochaines exploitations. La production de pétrole pour la même année de référence s’élève à environ 11 millions de barils. Les perspectives sont donc bonnes. Cependant, l’imprévisible auquel il va falloir veiller comme à la prunelle des yeux, reste la stabilité politique et la paix sociale.
Jean Philippe Okann
Faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent de 2011 à 2020, telle est la vision du Président Alassane Ouattara. Vision noble et audacieuse qui ne manque cependant pas d’interroger toutes les intelligences et compétences, ainsi que les exemples en la matière. Un pays en voie de développement peut-il devenir émergent en moins d’une génération ? Tout est lié à la capacité des dirigeants à donner orientation et corps à cette idée, mais aussi et surtout aux ressources propres de ce pays, à la capacité de ses hommes à relever le défi, à la stabilité politique et à la paix sociale. Avant sa mise en œuvre, il convient de louer l’idée du Président de la République. Car, ce qui manque souvent et que l’on reproche la plupart du temps aux dirigeants africains, c’est la volonté politique. Pour une fois et pour une ambition de si grande envergure, un homme politique arrivé au pouvoir dans des conditions difficiles, a affiché sa ferme volonté de faire de son pays, une nation émergente. C’est un mérite. Mieux, des hommes existent pour la réalisation d’un tel projet. D’abord, Alassane Ouattara lui-même.
Ancien Dga du Fmi qui a permis aux pays d’Asie du Sud-Est, d’améliorer considérablement leur croissance économique, Ouattara est un économiste chevronné qui a tous les atouts de porter la Côte d’Ivoire sur le chemin de l’émergence. Et Henri Konan Bédié. L’ancien Président de la République, considéré comme le concepteur du miracle économique ivoirien dans les années 1970 où il occupait les fonctions de ministre de l’Economie et des finances. La bonne vente du Cacao, l’aménagement de la région du Sud-ouest (Arso), l’aménagement de la Vallée du Bandama (AVB), le développement de bien d’autres secteurs comme les Transports urbains, ont contribué considérablement à l’émergence en Côte d’Ivoire d’une économie performante. Aujourd’hui, Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, deux économistes chevronnés font front commun pour bâtir la Côte d’Ivoire dans le sens de l’émergence 2020. Avec eux désormais, l’économiste et Expert-Comptable Thierry Tanoh, ainsi que Philippe Serey-Eiffel, Ingénieur des Ponts et Chaussées nommés tous deux le 12 septembre 2014, Secrétaires généraux, adjoints de la présidence. En ce qui concerne les moyens, il s’agit essentiellement des matières premières. Le binôme café-cacao, l’hévéa, le palmier à huile, le coton, l’anacarde, les mines et le pétrole ivoirien sont des ressources sur lesquelles les dirigeants ivoiriens peuvent compter pour écrire les pages de l’Emergence 2020. De 6 tonnes en 2011, la production d’or de la Côte d’Ivoire est passée à environ 10 tonnes en 2012 et la tendance est à la hausse avec les prochaines exploitations. La production de pétrole pour la même année de référence s’élève à environ 11 millions de barils. Les perspectives sont donc bonnes. Cependant, l’imprévisible auquel il va falloir veiller comme à la prunelle des yeux, reste la stabilité politique et la paix sociale.
Jean Philippe Okann