L’inauguration le 16 décembre 2014 du 3ème pont d’Abidjan baptisé Henri Konan Bédié ouvre la voie de l’émergence de la Côte d’Ivoire symbolisée par la réalisation ou la réhabilitation de nombreuses infrastructures socio-économiques, notamment des voies routières, des ponts et des travaux d’adduction d’eau, faisant du pays un vaste chantier de développement.
En trois années de gestion du pouvoir d’Etat, l’économie ivoirienne sous Alassane Ouattara, vole de croissance en croissance, pour un pays qui sort d’une décennie de crise militaro-politique accentuée par des violences postélectorales qui ont détruit tout le fondement de l’économie nationale.
D’une croissance de l’ordre de -4,7% en 2011, le pays a atteint 9,8% en 2012 pour se stabiliser à 9% en 2014 après un léger fléchissement à 8,8% en 2013. Ce n’est pas un hasard si la Côte d’Ivoire est dans le top 5 des pays au taux de croissance le plus élevé au monde.
Dans l’objectif de passer à une croissance à deux chiffres, vœu du chef du gouvernement Kablan Duncan, de grandes infrastructures économiques sont sorties de terre en 2014, au premier rang le pont HKB de 2x3 voies dont les travaux ont débuté le 7 septembre 2011, a été inauguré le 16 décembre dernier.
Un joyau architectural d’un coût de 152 milliards de FCFA, long de 6,7 kilomètres, relie la commune de Cocody (Abidjan-Est), à celle de Marcory (Abidjan-sud) assorti de deux échangeurs, l’un de forme circulaire, du côté de Cocody-Riviera II, et l’autre, ultramoderne à trois niveaux à Marcory. ‘’Cet échangeur unique en Afrique est digne de ceux des villes américaines’’ avait commenté le constructeur Martin Bouygues à l’ouverture.
Pour le Président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, le pont HKB est le signe du ‘’deuxième miracle ivoirien’’ ou de "bons signaux qui montrent que la Côte d’Ivoire est désormais relancée et qu’elle a retrouvé une activité pleine et entière’’ avait ajouté le Français Bouygues.
Comme un ouvrage en appelle d’autres, il faut ajouter au pont HKB, les ponts de Jacqueville (Sud) et de Bouaflé (Centre-ouest) qui sont presque terminés. Au terme d’une récente visite d’évaluation des travaux, le Premier ministre Daniel Kablan a annoncé l’ouverture de ce pont de Jacqueville avant le premier trimestre 2015.
Long de 608 mètres, pour un coût de 18 milliards FCFA, le pont de Jacqueville, selon le premier magistrat de cette ville, le journaliste Joachim Beugré, va réparer ‘’une grosse injustice’’ qui dure depuis des décennies pour une région productrice de pétrole et de gaz naturel dont les populations sont livrées à la traversée de la lagune par des bacs souvent défectueux.
A l’instar du pont de Jacqueville, celui de Bouaflé long de 123 m (2 voies) pour un coût de 6 milliards FCFA n’attend que son inauguration prévue selon des sources proches du ministère des infrastructures économiques, courant janvier 2015.
A côté de ces grands ouvrages, l’Etat ivoirien a lancé des travaux de construction ou de réhabilitation de routes à travers le pays dont le prolongement de l’autoroute du Nord, de l’autoroute de Grand-Bassam , l’élargissement du boulevard lagunaire et le redressement du boulevard de France à Abidjan, le bitumage de plusieurs axes routiers à l’intérieur du pays.
Outre ces infrastructures, l’adduction d’eau potable constitue une priorité pour les autorités ivoiriennes.
Ainsi, le 12 décembre, le président ivoirien a livré la station d’eau de Yopougon (ouest d’Abidjan) afin qu’en 2015 ‘’ Abidjan n’ait plu un problème d’eau’’ selon Alassane Ouattara, en attendant la livraison pour ‘’bientôt’’ de la nappe phréatique de Bonoua (58 km au Sud-est), d’une production de 160 000 m3 par jour.
HS/ls/APA
En trois années de gestion du pouvoir d’Etat, l’économie ivoirienne sous Alassane Ouattara, vole de croissance en croissance, pour un pays qui sort d’une décennie de crise militaro-politique accentuée par des violences postélectorales qui ont détruit tout le fondement de l’économie nationale.
D’une croissance de l’ordre de -4,7% en 2011, le pays a atteint 9,8% en 2012 pour se stabiliser à 9% en 2014 après un léger fléchissement à 8,8% en 2013. Ce n’est pas un hasard si la Côte d’Ivoire est dans le top 5 des pays au taux de croissance le plus élevé au monde.
Dans l’objectif de passer à une croissance à deux chiffres, vœu du chef du gouvernement Kablan Duncan, de grandes infrastructures économiques sont sorties de terre en 2014, au premier rang le pont HKB de 2x3 voies dont les travaux ont débuté le 7 septembre 2011, a été inauguré le 16 décembre dernier.
Un joyau architectural d’un coût de 152 milliards de FCFA, long de 6,7 kilomètres, relie la commune de Cocody (Abidjan-Est), à celle de Marcory (Abidjan-sud) assorti de deux échangeurs, l’un de forme circulaire, du côté de Cocody-Riviera II, et l’autre, ultramoderne à trois niveaux à Marcory. ‘’Cet échangeur unique en Afrique est digne de ceux des villes américaines’’ avait commenté le constructeur Martin Bouygues à l’ouverture.
Pour le Président de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, le pont HKB est le signe du ‘’deuxième miracle ivoirien’’ ou de "bons signaux qui montrent que la Côte d’Ivoire est désormais relancée et qu’elle a retrouvé une activité pleine et entière’’ avait ajouté le Français Bouygues.
Comme un ouvrage en appelle d’autres, il faut ajouter au pont HKB, les ponts de Jacqueville (Sud) et de Bouaflé (Centre-ouest) qui sont presque terminés. Au terme d’une récente visite d’évaluation des travaux, le Premier ministre Daniel Kablan a annoncé l’ouverture de ce pont de Jacqueville avant le premier trimestre 2015.
Long de 608 mètres, pour un coût de 18 milliards FCFA, le pont de Jacqueville, selon le premier magistrat de cette ville, le journaliste Joachim Beugré, va réparer ‘’une grosse injustice’’ qui dure depuis des décennies pour une région productrice de pétrole et de gaz naturel dont les populations sont livrées à la traversée de la lagune par des bacs souvent défectueux.
A l’instar du pont de Jacqueville, celui de Bouaflé long de 123 m (2 voies) pour un coût de 6 milliards FCFA n’attend que son inauguration prévue selon des sources proches du ministère des infrastructures économiques, courant janvier 2015.
A côté de ces grands ouvrages, l’Etat ivoirien a lancé des travaux de construction ou de réhabilitation de routes à travers le pays dont le prolongement de l’autoroute du Nord, de l’autoroute de Grand-Bassam , l’élargissement du boulevard lagunaire et le redressement du boulevard de France à Abidjan, le bitumage de plusieurs axes routiers à l’intérieur du pays.
Outre ces infrastructures, l’adduction d’eau potable constitue une priorité pour les autorités ivoiriennes.
Ainsi, le 12 décembre, le président ivoirien a livré la station d’eau de Yopougon (ouest d’Abidjan) afin qu’en 2015 ‘’ Abidjan n’ait plu un problème d’eau’’ selon Alassane Ouattara, en attendant la livraison pour ‘’bientôt’’ de la nappe phréatique de Bonoua (58 km au Sud-est), d’une production de 160 000 m3 par jour.
HS/ls/APA