Abidjan, 31 déc 2014 (AFP) - Le président ivoirien Alassane Ouattara,
candidat à sa succession lors du scrutin d'octobre 2015, a souhaité mercredi
une élection "transparente et apaisée" l'an prochain, alors que le pays a
connu une crise postélectorale meurtrière en 2010-2011.
"L'année 2015 est une année électorale. J'encourage tous les acteurs de la
vie politique à s'engager pour des élections transparentes et apaisées, dans
un esprit de saine compétition", a déclaré M. Ouattara dans son discours de
Nouvel An.
La présidentielle d'octobre 2015 doit être l'occasion de "consolider la
confiance de tous dans notre beau pays. Nous devons tous nous engager à
oeuvrer au renforcement de la paix, de la stabilité et de la démocratie", a
poursuivi le chef de l'Etat.
Née du refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite
face à Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, la crise
postélectorale de 2010-2011 a fait quelque 3.000 morts.
M. Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye en attente de son procès en
2015 par la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de "crimes contre
l'humanité".
La CPI réclame le transfèrement de l'ex-Première dame Simone Gbagbo,
accusée aussi de "crimes contre l'humanité" commis durant ces violences, mais
Abidjan y a opposé une fin de non-recevoir, assurant que la justice ivoirienne
est désormais en mesure d'organiser un procès équitable.
La justice ivoirienne a ouvert vendredi dernier à Abidjan le procès de Mme
Gbagbo pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", où elle est jugée avec plus de
80 autres personnalités de l'ancien régime.
Ce procès "nous permettra, une fois que justice sera rendue pour tous les
concernés, (...) de clore définitivement ce douloureux chapitre de l'histoire
de notre pays et de consolider la réconciliation", a assuré M. Ouattara.
La justice ivoirienne est désormais "capable de garantir à tous une justice
équitable et de respecter les exigences de la justice internationale en
matière de procédures judiciaires et de jugement", a-t-il réaffirmé.
D'ores et déjà candidat pour 2015, M. Ouattara a dit sa fierté face aux
"progrès considérables" réalisés par la Côte d'Ivoire en 2014, évoquant le
"début visible de la transformation de notre pays".
eak/tmo
candidat à sa succession lors du scrutin d'octobre 2015, a souhaité mercredi
une élection "transparente et apaisée" l'an prochain, alors que le pays a
connu une crise postélectorale meurtrière en 2010-2011.
"L'année 2015 est une année électorale. J'encourage tous les acteurs de la
vie politique à s'engager pour des élections transparentes et apaisées, dans
un esprit de saine compétition", a déclaré M. Ouattara dans son discours de
Nouvel An.
La présidentielle d'octobre 2015 doit être l'occasion de "consolider la
confiance de tous dans notre beau pays. Nous devons tous nous engager à
oeuvrer au renforcement de la paix, de la stabilité et de la démocratie", a
poursuivi le chef de l'Etat.
Née du refus de l'ex-président Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite
face à Alassane Ouattara à la présidentielle de novembre 2010, la crise
postélectorale de 2010-2011 a fait quelque 3.000 morts.
M. Gbagbo est actuellement emprisonné à La Haye en attente de son procès en
2015 par la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de "crimes contre
l'humanité".
La CPI réclame le transfèrement de l'ex-Première dame Simone Gbagbo,
accusée aussi de "crimes contre l'humanité" commis durant ces violences, mais
Abidjan y a opposé une fin de non-recevoir, assurant que la justice ivoirienne
est désormais en mesure d'organiser un procès équitable.
La justice ivoirienne a ouvert vendredi dernier à Abidjan le procès de Mme
Gbagbo pour "atteinte à la sûreté de l'Etat", où elle est jugée avec plus de
80 autres personnalités de l'ancien régime.
Ce procès "nous permettra, une fois que justice sera rendue pour tous les
concernés, (...) de clore définitivement ce douloureux chapitre de l'histoire
de notre pays et de consolider la réconciliation", a assuré M. Ouattara.
La justice ivoirienne est désormais "capable de garantir à tous une justice
équitable et de respecter les exigences de la justice internationale en
matière de procédures judiciaires et de jugement", a-t-il réaffirmé.
D'ores et déjà candidat pour 2015, M. Ouattara a dit sa fierté face aux
"progrès considérables" réalisés par la Côte d'Ivoire en 2014, évoquant le
"début visible de la transformation de notre pays".
eak/tmo