Gagnoa – Un charretier, père de deux enfants, a été condamné mardi à trois ans de prison ferme et à 200.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour attentat à la pudeur consommé sur un mineur de 13 ans.
Le 14 décembre, Koudougnon Elysée Franck, 27 ans, entraîne deux garçonnets hors de la ville, loin des regards indiscrets, en les faisant croire qu’il devait transporter les tubercules de manioc d’une dame de son champ jusqu’en bordure du goudron pour lui permettre de les acheminer en taxi au marché.
Nourrissant un dessein d’assouvir sa libido de gay, chemin faisant, il somme à l’un des deux garçonnets de rebrousser chemin, expliquant que les "jetons du gombo" étaient insuffisants pour que trois personnes se les partagent. En réalité, le sieur Koudougnon Elysée cherchait à éviter d’éveiller les soupçons de sa victime sur qui il a porté son choix. Loin de la ville, le transport de manioc se transforme en cauchemar pour l’enfant sur qui se jette le prévenu comme une personne adulte, de sexe féminin, et l’encule.
Manque de pot pour le charretier-gay qui a voulu acheter le silence de sa victime en lui remettant la somme de 500 FCFA.
Le jeune garçon de 13 ans avale sa honte et souffle l’affaire à son père qui l’arrête et le conduit à la police.
"Je ne reconnais pas les faits", a déclaré Koudougnon Elysée Franck, depuis l’enquête préliminaire jusqu’à la barre du tribunal. Mais face aux questions de la présidente du tribunal et ses assesseurs, il passe aux aveux en reconnaissant les faits mis à sa charge.
"Quand vous voulez faire ça, laisser les enfants des gens tranquille", a-t-elle dit, avant de lui infliger la peine qui permettra ce jeune homme de s’assagir au sortir de son lieu de rétention.
Ja/kp
Le 14 décembre, Koudougnon Elysée Franck, 27 ans, entraîne deux garçonnets hors de la ville, loin des regards indiscrets, en les faisant croire qu’il devait transporter les tubercules de manioc d’une dame de son champ jusqu’en bordure du goudron pour lui permettre de les acheminer en taxi au marché.
Nourrissant un dessein d’assouvir sa libido de gay, chemin faisant, il somme à l’un des deux garçonnets de rebrousser chemin, expliquant que les "jetons du gombo" étaient insuffisants pour que trois personnes se les partagent. En réalité, le sieur Koudougnon Elysée cherchait à éviter d’éveiller les soupçons de sa victime sur qui il a porté son choix. Loin de la ville, le transport de manioc se transforme en cauchemar pour l’enfant sur qui se jette le prévenu comme une personne adulte, de sexe féminin, et l’encule.
Manque de pot pour le charretier-gay qui a voulu acheter le silence de sa victime en lui remettant la somme de 500 FCFA.
Le jeune garçon de 13 ans avale sa honte et souffle l’affaire à son père qui l’arrête et le conduit à la police.
"Je ne reconnais pas les faits", a déclaré Koudougnon Elysée Franck, depuis l’enquête préliminaire jusqu’à la barre du tribunal. Mais face aux questions de la présidente du tribunal et ses assesseurs, il passe aux aveux en reconnaissant les faits mis à sa charge.
"Quand vous voulez faire ça, laisser les enfants des gens tranquille", a-t-elle dit, avant de lui infliger la peine qui permettra ce jeune homme de s’assagir au sortir de son lieu de rétention.
Ja/kp