Qui croyait être dans les secrets des dieux en annonçant avec détails un remaniement ministériel ? Les charlatans politiques et autres diseurs d’avenir en sont pour leur frais. Les ambitieux de tout bord sont dans la désillusion totale, après la déclaration d’Alassane Ouattara lors de la réunion hebdomadaire du conseil des ministres d’hier. «Je vois ici et là dans la presse des éléments concernant un remaniement ministériel. Monsieur le Premier ministre, il n’en est rien. Vous êtes là, vous continuerez avec moi. Je voudrais aussi dire que cette équipe ministérielle fait un excellent travail. Cette équipe, je la garderai jusqu’aux élections ». Ainsi parlait Alassane Ouattara. A partir de là, toutes les spéculations deviennent désuètes. La réponse est claire. Elle est nette. Aucun remaniement n’est à l’ordre du jour à court terme.
Cependant, l’adage dit : « il n’y a jamais de fumée sans feu ». Si la rumeur a couru, si les organes de presse les plus crédibles et les plus introduits de la place ont spéculé sur un remaniement ministériel, c’est sans doute que le projet a existé. Qu’est-ce qui a donc fait reculer le chef de l’Etat ? Les premières réponses se trouvent dans la même déclaration (suscitée) du chef de l’Etat. « Je considère que c’est une équipe accomplie qui fait un travail remarquable dans l’intérêt des citoyens. Et c’est ce qui importe dans notre vision », justifie Alassane Ouattara. A première vue, Alassane Ouattara qui a une expérience de la gestion des affaires de l’Etat sait qu’un remaniement ministériel constitue un facteur limitant de l’action gouvernementale. Entre la nomination d’un nouveau ministre et son adaptation au rythme du travail, il s’écoule un temps non négligeable qui pourrait retarder certains dossiers. Or, le président Ouattara, candidat à sa propre succession veut faire son retard par rapport aux promesses de campagne. Une autre raison résiderait dans le fait qu’on ne fait pas de nouveaux frustrés à quelques mois d’une élection présidentielle. Le candidat-président qui veut garder tout son monde opte pour la solution de moindre mal par ce statu quo. Par ces temps qui courent, il ne serait pas bon de déchoir certaines personnalités au profit d’autres. Les premières pourraient croiser les bras dans la campagne sous l’effet de l’émotion de la perte d’un poste ministériel. Cette attitude est bien africaine.
Selon une autre information, si le remaniement ministériel n’est pas à l’ordre du jour, c’est parce que le chef de l’Etat et son allié Bédié n’ont pas encore accordé leur violon sur le nom de la personnalité à qui doit échoir la primature. La proposition de Bédié, ébruitée par la presse, ne convainc pas pour l’instant Alassane Ouattara qui n’entend pas céder sous la pression pour une personnalité avec laquelle il ne peut s’accommoder pour la conduite de l’action gouvernementale. Ouattara pourra-t-il revenir sur sa décision ? Rien n’est définitif aux dires de certaines sources qui voient dans cette position affichée du chef de l’Etat un piège pour certains ministres qui se croiraient intouchables et s’adonneraient ainsi à des dérapages. Dans tous les schémas, croient certains analystes, des réaménagements techniques pourraient intervenir à tout moment. Ce sera pour les besoins de la géopolitique pour un candidat qui voudra élargir sa base électorale au-delà de ses bastions traditionnels.
S. Debailly
Cependant, l’adage dit : « il n’y a jamais de fumée sans feu ». Si la rumeur a couru, si les organes de presse les plus crédibles et les plus introduits de la place ont spéculé sur un remaniement ministériel, c’est sans doute que le projet a existé. Qu’est-ce qui a donc fait reculer le chef de l’Etat ? Les premières réponses se trouvent dans la même déclaration (suscitée) du chef de l’Etat. « Je considère que c’est une équipe accomplie qui fait un travail remarquable dans l’intérêt des citoyens. Et c’est ce qui importe dans notre vision », justifie Alassane Ouattara. A première vue, Alassane Ouattara qui a une expérience de la gestion des affaires de l’Etat sait qu’un remaniement ministériel constitue un facteur limitant de l’action gouvernementale. Entre la nomination d’un nouveau ministre et son adaptation au rythme du travail, il s’écoule un temps non négligeable qui pourrait retarder certains dossiers. Or, le président Ouattara, candidat à sa propre succession veut faire son retard par rapport aux promesses de campagne. Une autre raison résiderait dans le fait qu’on ne fait pas de nouveaux frustrés à quelques mois d’une élection présidentielle. Le candidat-président qui veut garder tout son monde opte pour la solution de moindre mal par ce statu quo. Par ces temps qui courent, il ne serait pas bon de déchoir certaines personnalités au profit d’autres. Les premières pourraient croiser les bras dans la campagne sous l’effet de l’émotion de la perte d’un poste ministériel. Cette attitude est bien africaine.
Selon une autre information, si le remaniement ministériel n’est pas à l’ordre du jour, c’est parce que le chef de l’Etat et son allié Bédié n’ont pas encore accordé leur violon sur le nom de la personnalité à qui doit échoir la primature. La proposition de Bédié, ébruitée par la presse, ne convainc pas pour l’instant Alassane Ouattara qui n’entend pas céder sous la pression pour une personnalité avec laquelle il ne peut s’accommoder pour la conduite de l’action gouvernementale. Ouattara pourra-t-il revenir sur sa décision ? Rien n’est définitif aux dires de certaines sources qui voient dans cette position affichée du chef de l’Etat un piège pour certains ministres qui se croiraient intouchables et s’adonneraient ainsi à des dérapages. Dans tous les schémas, croient certains analystes, des réaménagements techniques pourraient intervenir à tout moment. Ce sera pour les besoins de la géopolitique pour un candidat qui voudra élargir sa base électorale au-delà de ses bastions traditionnels.
S. Debailly