Abidjan - Le gouvernement ivoirien, par la voix de son porte-parole, Bruno Nabagné Koné, rassure qu’aucun danger ne viendra de la Côte d’Ivoire pour perturber les élections présidentielles burkinabè prévues en octobre dans ce pays voisin.
La Côte d’Ivoire a réagi ainsi, mercredi, lors d’une conférence de presse consécutive au premier conseil des ministres de l’année, et au lendemain de propos tenus par le président intérimaire du Burkina Faso, Michel Kafando, qui a émis des réserves sur la participation des Burkinabè de Côte d’Ivoire à la prochaine présidentielle.
« Le vote de nos ressortissants en Côte d’Ivoire risque d’être assez difficile. (…) C’est le pays où forcément nous n’avons pas beaucoup d’amis, et, enfin, certaines opérations qui devaient être faites ne l’ont pas été », a déclaré M. Kafando, mardi à Ouagadougou.
« Nous avons peur aussi que le danger ne vienne de là-bas (Côte d’Ivoire, ndlr), c’est-à-dire qu’il ne faut pas que nos propres élections soient perturbées au Burkina parce que de l’autre côté on aura sciemment manigancé des choses », avait-il ajouté, devant la classe politique nationale.
« La Côte d’Ivoire fera tout pour maintenir ses relations qu’elle entretient avec le pays frère qu’est le Burkina Faso », a renchéri Bruno Koné.
Après sa démission du pouvoir le 31 octobre, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a trouvé refuge en Côte d’Ivoire, précisément à Yamoussoukro, avec certains de ses proches.
cmas
La Côte d’Ivoire a réagi ainsi, mercredi, lors d’une conférence de presse consécutive au premier conseil des ministres de l’année, et au lendemain de propos tenus par le président intérimaire du Burkina Faso, Michel Kafando, qui a émis des réserves sur la participation des Burkinabè de Côte d’Ivoire à la prochaine présidentielle.
« Le vote de nos ressortissants en Côte d’Ivoire risque d’être assez difficile. (…) C’est le pays où forcément nous n’avons pas beaucoup d’amis, et, enfin, certaines opérations qui devaient être faites ne l’ont pas été », a déclaré M. Kafando, mardi à Ouagadougou.
« Nous avons peur aussi que le danger ne vienne de là-bas (Côte d’Ivoire, ndlr), c’est-à-dire qu’il ne faut pas que nos propres élections soient perturbées au Burkina parce que de l’autre côté on aura sciemment manigancé des choses », avait-il ajouté, devant la classe politique nationale.
« La Côte d’Ivoire fera tout pour maintenir ses relations qu’elle entretient avec le pays frère qu’est le Burkina Faso », a renchéri Bruno Koné.
Après sa démission du pouvoir le 31 octobre, le président du Burkina Faso, Blaise Compaoré, a trouvé refuge en Côte d’Ivoire, précisément à Yamoussoukro, avec certains de ses proches.
cmas
