Depuis le lundi 5 janvier 2015, le prix du baril du pétrole est passé sous les 50 dollars soit près de 25.000 FCFA sur le marché de New York, une tendance qui s’est poursuivie les autres jours de la semaine.
Ce niveau de prix rappelle le printemps 2009 et certains opérateurs n’hésitent plus à envisager des cours tombant à 40 dollars, soit près de 20.000 FCFA, le niveau atteint dans les semaines qui suivirent, la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008, notent nos confrères du Monde. Pour expliquer cet état de fait, les confrères soulignent que tout se conjugue pour maintenir la pression à la baisse. Il y a tout d’abord, le fait que l’offre reste surabondante. Et que certains éléments récents tendent à montrer que cela ne devrait pas changer avant un petit moment. Par ailleurs, la demande en pétrole devrait rester très modérée au cours du premier semestre, voire au-delà, en raison des performances économiques de l’Europe et de la Chine.
Records de production en Russie et en Irak
Alors que l’Arabie saoudite confirme sa volonté de maintenir inchangés ses volumes de pompage, contribuant ainsi à tirer les prix à la baisse, d’autres pays affichent aussi des niveaux de production très élevés. C’est le cas de la Russie où, en décembre, la production a atteint un record inégalé depuis la chute de l’URSS en 1991, selon des analystes. Elle devrait poursuivre sur cette tendance en 2015, malgré les sanctions occidentales qui frappent le secteur de l’énergie. L’Irak est également en situation de forte croissance de sa production : le pays n’a jamais exporté autant de brut depuis 1980, à la veille de sa guerre contre l’Iran (1980-1988), avec 2,94 millions de barils par jour en décembre, a récemment indiqué Assem Jihad, porte-parole du ministère du pétrole.
Les États-Unis assouplissent
leurs exportations
L’administration Obama a autorisé, fin décembre, l’exportation du pétrole brut très léger réclamé par certaines compagnies. Elle a ainsi rompu, partiellement, avec un embargo qui remontait au premier choc pétrolier de 1973. Pour certains analystes, ce sont jusqu’à 1 million de barils supplémentaires qui pourraient se déverser sur les marchés.
De nouveaux gisements devraient entrer en service
Du pétrole pourrait affluer sur le marché dans les prochains mois. Les majors occidentales ont, en effet, annoncé l’entrée en production en 2015-2016 de gisements découverts il y a moins de dix ans et développés à grands frais au cours des dernières années au Moyen-Orient, en Caspienne et en Afrique de l’Ouest. Ainsi Total a-t-il prévu de porter sa production quotidienne de 2,3 à 2,8 millions de barils entre 2014 et 2017 grâce aux projets en Angola, au Nigeria, au Canada ou en Australie.
Des interrogations sur la politique de l’Arabie saoudite
L’inconnue reste l’Arabie saoudite, où le roi Abdallah, qui a environ 90 ans, est hospitalisé depuis sept jours souffrant d’une pneumonie. La transition inquiète les marchés pétroliers. On ignore si Ryad maintiendra sa politique actuelle de fermeté et laissera les vannes ouvertes, contribuant à maintenir les prix à un bas niveau. C’est ce que confiait le ministre du pétrole, Ali Al Naïmi, prêt à supporter un baril à 20 dollars, disait-il.
FO
Ce niveau de prix rappelle le printemps 2009 et certains opérateurs n’hésitent plus à envisager des cours tombant à 40 dollars, soit près de 20.000 FCFA, le niveau atteint dans les semaines qui suivirent, la faillite de la banque Lehman Brothers en 2008, notent nos confrères du Monde. Pour expliquer cet état de fait, les confrères soulignent que tout se conjugue pour maintenir la pression à la baisse. Il y a tout d’abord, le fait que l’offre reste surabondante. Et que certains éléments récents tendent à montrer que cela ne devrait pas changer avant un petit moment. Par ailleurs, la demande en pétrole devrait rester très modérée au cours du premier semestre, voire au-delà, en raison des performances économiques de l’Europe et de la Chine.
Records de production en Russie et en Irak
Alors que l’Arabie saoudite confirme sa volonté de maintenir inchangés ses volumes de pompage, contribuant ainsi à tirer les prix à la baisse, d’autres pays affichent aussi des niveaux de production très élevés. C’est le cas de la Russie où, en décembre, la production a atteint un record inégalé depuis la chute de l’URSS en 1991, selon des analystes. Elle devrait poursuivre sur cette tendance en 2015, malgré les sanctions occidentales qui frappent le secteur de l’énergie. L’Irak est également en situation de forte croissance de sa production : le pays n’a jamais exporté autant de brut depuis 1980, à la veille de sa guerre contre l’Iran (1980-1988), avec 2,94 millions de barils par jour en décembre, a récemment indiqué Assem Jihad, porte-parole du ministère du pétrole.
Les États-Unis assouplissent
leurs exportations
L’administration Obama a autorisé, fin décembre, l’exportation du pétrole brut très léger réclamé par certaines compagnies. Elle a ainsi rompu, partiellement, avec un embargo qui remontait au premier choc pétrolier de 1973. Pour certains analystes, ce sont jusqu’à 1 million de barils supplémentaires qui pourraient se déverser sur les marchés.
De nouveaux gisements devraient entrer en service
Du pétrole pourrait affluer sur le marché dans les prochains mois. Les majors occidentales ont, en effet, annoncé l’entrée en production en 2015-2016 de gisements découverts il y a moins de dix ans et développés à grands frais au cours des dernières années au Moyen-Orient, en Caspienne et en Afrique de l’Ouest. Ainsi Total a-t-il prévu de porter sa production quotidienne de 2,3 à 2,8 millions de barils entre 2014 et 2017 grâce aux projets en Angola, au Nigeria, au Canada ou en Australie.
Des interrogations sur la politique de l’Arabie saoudite
L’inconnue reste l’Arabie saoudite, où le roi Abdallah, qui a environ 90 ans, est hospitalisé depuis sept jours souffrant d’une pneumonie. La transition inquiète les marchés pétroliers. On ignore si Ryad maintiendra sa politique actuelle de fermeté et laissera les vannes ouvertes, contribuant à maintenir les prix à un bas niveau. C’est ce que confiait le ministre du pétrole, Ali Al Naïmi, prêt à supporter un baril à 20 dollars, disait-il.
FO