Gagnoa, 9 jan (AIP) – Trésor Kessié, 26 ans, menuisier, père d’un enfant, a été condamné, mardi, à un an et demi de prison ferme et à 100.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour avoir tenté de soustraire frauduleusement divers objets, de nuit, en réunion avec dissimulation de visage, à main armée.
Le prévenu qui a commis ces faits délictueux mis à sa charge, a en outre écopé de peine de privation de droits de 10 ans, et de trois années d’interdiction de paraître sur le territoire national en dehors de son lieu de naissance.
A la barre, il a nié les faits qui lui sont reprochés, expliquant, "c’est une question de jalousie; l’institutrice dont on m’accuse d’avoir cherché à cambrioler le domicile est la maîtresse de ma fillette’’. Trésor Kessié a en outre évoqué un "état d’ébriété" qui l'aurait conduit, sans s'en rendre compte, dans le hangar de l’institutrice.
Des vols sont régulièrement signalés à Zébizékou, notamment à la veille des grandes fêtes au préjudice surtout des fonctionnaires et agents de l’Etat qui y sont en service. Toute chose qui oblige certains d’entre eux à demander des affectations.
L'argumentaire du prévenu a été battu en brèche par les accusations d'une victime, qui a parlé à la barre au nom du groupe d’instituteurs de Zébizékou.
Selon lui, "cette nuit-là j’ai entendu des bruits de pas derrière ma fenêtre et quand j’ai allumé l’ampoule qui éclaire ma cour, deux individus se sont enfuis vers la maison des collègues plongées encore dans le noir. Je leur ai envoyé des SMS, et lorsqu’un autre instituteur a éclairé sa cour, ils se sont encore enfuis’’.
"Nous nous sommes mis à leur recherche. On a vu ce monsieur devant vous dans le hangar de l’institutrice. Il se déplaçait recouvert d’un pagne et ce pagne lorsqu’on l’a appréhendé, il l’avait dans un sac qui a disparu avec l’arrivée des villageois’’, a poursuivit le porte-parole des instituteurs, dont les propos ont définitivement scellé le sort du prévenu.
(AIP)
ja/ask
Le prévenu qui a commis ces faits délictueux mis à sa charge, a en outre écopé de peine de privation de droits de 10 ans, et de trois années d’interdiction de paraître sur le territoire national en dehors de son lieu de naissance.
A la barre, il a nié les faits qui lui sont reprochés, expliquant, "c’est une question de jalousie; l’institutrice dont on m’accuse d’avoir cherché à cambrioler le domicile est la maîtresse de ma fillette’’. Trésor Kessié a en outre évoqué un "état d’ébriété" qui l'aurait conduit, sans s'en rendre compte, dans le hangar de l’institutrice.
Des vols sont régulièrement signalés à Zébizékou, notamment à la veille des grandes fêtes au préjudice surtout des fonctionnaires et agents de l’Etat qui y sont en service. Toute chose qui oblige certains d’entre eux à demander des affectations.
L'argumentaire du prévenu a été battu en brèche par les accusations d'une victime, qui a parlé à la barre au nom du groupe d’instituteurs de Zébizékou.
Selon lui, "cette nuit-là j’ai entendu des bruits de pas derrière ma fenêtre et quand j’ai allumé l’ampoule qui éclaire ma cour, deux individus se sont enfuis vers la maison des collègues plongées encore dans le noir. Je leur ai envoyé des SMS, et lorsqu’un autre instituteur a éclairé sa cour, ils se sont encore enfuis’’.
"Nous nous sommes mis à leur recherche. On a vu ce monsieur devant vous dans le hangar de l’institutrice. Il se déplaçait recouvert d’un pagne et ce pagne lorsqu’on l’a appréhendé, il l’avait dans un sac qui a disparu avec l’arrivée des villageois’’, a poursuivit le porte-parole des instituteurs, dont les propos ont définitivement scellé le sort du prévenu.
(AIP)
ja/ask