Même si son poids reste relativement minime sur l'ensemble des indices boursiers Standard & Poors représentatifs de l'Afrique, le S&P Côte d'Ivoire Broad Market Index a terminé l'année 2014 sur un rendement en dollars américains de 6,4%, ont fait savoir des responsables de Standard & Poors en réponse à des questions de l'Agence Ecofin. « En réalité, c'est le meilleur des indices africains sur les cinq dernières années, avec un rendement annuel moyen de 28,6% », a expliqué Zack Bezuidenhoudt, le responsable pour l'Afrique du sud et l'Afrique subsaharienne des indices S&P Dow Jones.
Toujours selon ce dernier lorsqu'on isole la performance du S&P 500 (500 plus grosses entreprises du monde), on peut noter que les indices africains ont affiché des résultats meilleurs que ceux des pays développés et certains émergents. « Seulement 6 des 13 indices africains ont terminé sur une note négative, alors que dans la plupart des pays développés ou émergents, plus de la moitié des indices ont terminé 2014 dans le rouge. La plupart des minières opérant en Afrique, et qui sont cotées sur les bourses des pays développés, ont souffert alors qu'en Afrique, c'est davantage le Nigéria et le Ghana qui ont connu des difficultés du fait de la baisse des prix du pétrole et des questions monétaires », a-t-il fait savoir.
Il explique par ailleurs la bonne performance des pays comme le Kenya et l’Égypte, par la plus grande diversité des forces sur leurs marchés financiers, notamment avec une présence forte des secteurs de la finance et des télécommunications. Concernant l'Afrique du sud cependant, Zack Bezuidenhoudt précise que même si elle a terminé sur note positive, son deuxième trimestre 2014 s'est soldé par un recul de 2,7%.
Pour ce qui est des indices rattachés aux dettes souveraines en Afrique, les experts de S&P expliquent que leur bonne performance globale est à attribuer à leurs rendements, dont certains atteignent les 20%. Selon Tyler Cling, manager senior pour les produits à rendement fixe au sein de Standard & Poors, ces indices (hors Nigéria), ont présenté en 2014, un meilleur profil d'attractivité que la dette souveraine américaine et celles d'autres pays développés et trésoreries internationales.
Sur la contreperformance de fin d'année de la dette sud-africaine, nigériane, tanzanienne ou namibienne, il explique que cela par la spécificité de chacun des pays. « La dette souveraine sud-africaine est aujourd'hui à 46,7% de son produit intérieur brut, c'est deux fois plus faible que celle des Etats-Unis d'Amérique, mais cependant 7 fois plus cher, c'est ce qui explique la dégradation de sa note en fin d'année. Pour ce qui est du Nigéria, la baisse des cours du pétrole dont dépendent ses recettes font grandir les risques sur le remboursement. La Namibie et la Tanzanie, ont aussi montré des signes d’inquiétudes sur leurs recettes », fait savoir M. Cling.
Idriss Linge
Toujours selon ce dernier lorsqu'on isole la performance du S&P 500 (500 plus grosses entreprises du monde), on peut noter que les indices africains ont affiché des résultats meilleurs que ceux des pays développés et certains émergents. « Seulement 6 des 13 indices africains ont terminé sur une note négative, alors que dans la plupart des pays développés ou émergents, plus de la moitié des indices ont terminé 2014 dans le rouge. La plupart des minières opérant en Afrique, et qui sont cotées sur les bourses des pays développés, ont souffert alors qu'en Afrique, c'est davantage le Nigéria et le Ghana qui ont connu des difficultés du fait de la baisse des prix du pétrole et des questions monétaires », a-t-il fait savoir.
Il explique par ailleurs la bonne performance des pays comme le Kenya et l’Égypte, par la plus grande diversité des forces sur leurs marchés financiers, notamment avec une présence forte des secteurs de la finance et des télécommunications. Concernant l'Afrique du sud cependant, Zack Bezuidenhoudt précise que même si elle a terminé sur note positive, son deuxième trimestre 2014 s'est soldé par un recul de 2,7%.
Pour ce qui est des indices rattachés aux dettes souveraines en Afrique, les experts de S&P expliquent que leur bonne performance globale est à attribuer à leurs rendements, dont certains atteignent les 20%. Selon Tyler Cling, manager senior pour les produits à rendement fixe au sein de Standard & Poors, ces indices (hors Nigéria), ont présenté en 2014, un meilleur profil d'attractivité que la dette souveraine américaine et celles d'autres pays développés et trésoreries internationales.
Sur la contreperformance de fin d'année de la dette sud-africaine, nigériane, tanzanienne ou namibienne, il explique que cela par la spécificité de chacun des pays. « La dette souveraine sud-africaine est aujourd'hui à 46,7% de son produit intérieur brut, c'est deux fois plus faible que celle des Etats-Unis d'Amérique, mais cependant 7 fois plus cher, c'est ce qui explique la dégradation de sa note en fin d'année. Pour ce qui est du Nigéria, la baisse des cours du pétrole dont dépendent ses recettes font grandir les risques sur le remboursement. La Namibie et la Tanzanie, ont aussi montré des signes d’inquiétudes sur leurs recettes », fait savoir M. Cling.
Idriss Linge