Le ministre de la Culture et de la francophonie, Maurice Bandaman, est très en colère. Il a donné, hier, la réplique à Tiburce Koffi qui ne cesse d’alimenter la polémique depuis son limogeage de la tête de l’Insaac.
C’est une réponse du berger à la bergère. «Un haut fonctionnaire, ça ferme sa gueule ou ça dégage», a paraphrasé Maurice Bandaman, l’ex-ministre français Jean-Pierre Chevènement. A travers une lettre adressée à son «ami et frère», Tiburce Koffi, le ministre de la Culture et de francophonie est très précis. Selon Maurice Bandaman, l’auteur de «Présidentielle 2015 : non à l’appel de Daoukro», ex-directeur général de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac) devait se décider lui-même après la sortie de son livre. «Monsieur Tiburce Koffi aurait dû se dégager de lui-même, librement. Il aurait gagné en prestige et en crédibilité. Pour le grand intellectuel qu’il est. Il n’en a pas eu le courage. Il a été dégagé, sine petia. C’est la règle. Elle est dure, mais c’est la règle. Et il en sera de même pour tous ceux qui seront tentés par son «aventure ambiguë’’», insiste-t-il dans le document dont nous avons reçu copie. «Je rappelle que les intellectuels honnêtes et dignes, sous d’autres cieux, démissionnent de leurs fonctions publiques quand ils ont à prendre des positions publiques pouvant prêter à polémique ou porter atteinte au président de la République ou au Premier ministre, ou quand surgissent des controverses et des contradictions, en un mot quand on n’est plus en accord, en harmonie idéologique ou politique avec le chef», rappelle-t-il. Le ministre-écrivain indique que le limogeage de Tiburce Koffi n’a pas déclaré un autodafé à son livre. Et même que c’est lui qui a proposé et obtenu son débarquement et non le Premier ministre, ni le président de la République. «C’est moi qui ai pris la décision de me séparer de mon ex-collaborateur, dès lors qu’il a failli, de mon point de vue», soutient-il. Revenant sur la sanction infligée, le ministre rappelle qu’elle est «administrative et non politique». «Tiburce Koffi viole l’article 26 de la loi sur la Fonction publique, en son alinéa 4, dans les obligations faites à tout fonctionnaire de ne divulguer de secrets professionnels. Or dans son livre, l’ex-Directeur de l’Insaac dévoile, dans une note en bas de page, des échanges faits, dans le cadre de ses fonctions, avec des parents d’étudiants de son Institut», révèle M. Bandaman.
Sanou A.
C’est une réponse du berger à la bergère. «Un haut fonctionnaire, ça ferme sa gueule ou ça dégage», a paraphrasé Maurice Bandaman, l’ex-ministre français Jean-Pierre Chevènement. A travers une lettre adressée à son «ami et frère», Tiburce Koffi, le ministre de la Culture et de francophonie est très précis. Selon Maurice Bandaman, l’auteur de «Présidentielle 2015 : non à l’appel de Daoukro», ex-directeur général de l’Institut national supérieur des arts et de l’action culturelle (Insaac) devait se décider lui-même après la sortie de son livre. «Monsieur Tiburce Koffi aurait dû se dégager de lui-même, librement. Il aurait gagné en prestige et en crédibilité. Pour le grand intellectuel qu’il est. Il n’en a pas eu le courage. Il a été dégagé, sine petia. C’est la règle. Elle est dure, mais c’est la règle. Et il en sera de même pour tous ceux qui seront tentés par son «aventure ambiguë’’», insiste-t-il dans le document dont nous avons reçu copie. «Je rappelle que les intellectuels honnêtes et dignes, sous d’autres cieux, démissionnent de leurs fonctions publiques quand ils ont à prendre des positions publiques pouvant prêter à polémique ou porter atteinte au président de la République ou au Premier ministre, ou quand surgissent des controverses et des contradictions, en un mot quand on n’est plus en accord, en harmonie idéologique ou politique avec le chef», rappelle-t-il. Le ministre-écrivain indique que le limogeage de Tiburce Koffi n’a pas déclaré un autodafé à son livre. Et même que c’est lui qui a proposé et obtenu son débarquement et non le Premier ministre, ni le président de la République. «C’est moi qui ai pris la décision de me séparer de mon ex-collaborateur, dès lors qu’il a failli, de mon point de vue», soutient-il. Revenant sur la sanction infligée, le ministre rappelle qu’elle est «administrative et non politique». «Tiburce Koffi viole l’article 26 de la loi sur la Fonction publique, en son alinéa 4, dans les obligations faites à tout fonctionnaire de ne divulguer de secrets professionnels. Or dans son livre, l’ex-Directeur de l’Insaac dévoile, dans une note en bas de page, des échanges faits, dans le cadre de ses fonctions, avec des parents d’étudiants de son Institut», révèle M. Bandaman.
Sanou A.