Les missions d’explication de la crise au Fpi commises sur le terrain par M. Pascal Affi N’Guessan, président du parti, sont entrain de porter leurs fruits. « Nous sommes fatiguées de nous cacher dans la brousse », c’est le cri du cœur des populations de Toulépleu au Pr. Voho Sahi, secrétaire général adjoint du Fpi, à l’occasion de sa tournée d’explication du 11 au 13 janvier 2015 dans cette région meurtrie par la crise poste-électorale. Ce cri du cœur, selon une source sur place jointe par téléphone, a été lancé mardi dans le village de Bohobli. Les populations ont voulu connaitre la position de Voho Sahi dans la crise qui secoue le Fpi. Après les explications du fils de la région, les hommes, les femmes et les jeunes ont salué le camp de la paix que Voho Sahi a choisi. Le chef de la délégation envoyé par Affi N’guessan pour rencontrer les militants de base du Fpi de Touplépleu a livré beaucoup d’explications tant ces militants étaient désinformés.
Dès l’entame de sa mission, Voho Sahi s’est rendu, dimanche, dans le village Klobli pour rendre hommage aux nombreux militants tués lors de la crise poste-électorale. Klobli est aussi le village de Bli Kéarou Robert, l’ex-premier responsable du Fpi de Toulépleu. Puis, il a mis le cap sur le village de Tiobli. Ici, durant une heure (14h à 15h), Voho Sahi a entendu toutes sortes d’affirmations et de questions. « Affi N’Guessan n’est plus au Fpi. Les militants ont été chassés par les policiers sur ordre d’Affi lors du Congrès. Il y a un deal entre Affi et la France pour contrôler le FPI. Est-ce que le Congrès aura lieu ? Est-ce que le FPI sera à la prochaine présidentielle ? ». Sur cette dernière question, le Pr. Voho Sahi a répondu que « c’est à la suite du Congrès que le FPI saura si oui ou non, il doit aller à la prochaine présidentielle ». Toutefois, il a indiqué à en croire notre source, qu’ « un Comité central a déjà proposé que le parti aille à toutes les élections ». Sur le congrès, il a été catégorique : « Il n’a jamais eu lieu et personne n’a été gazée ». Le lendemain lundi, à Toulépleu ville, un autre militant revient sur la question du congrès qui devait se dérouler car « c’est Dano Djédjé qui a dit que le Congrès aurait bel et bien lieu ». Là, Voho Sahi se montre incisif : « C’est Affi N’guessan qui a fait désigner Dano Djédjé comme président du Congrès. Il n’est pas au dessus du président du Fpi. Il devait avoir une mission de quatre jours pour organiser le Congrès et c’est tout ». Est-ce que le FPI peut se réunir ? demande un militant. « Oui. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Le Fpi va se réconcilier. Nous sommes dans une crise pour le contrôle du parti », a-t-il rassuré.
A Nézobli, « la mobilisation était très forte dans ce village où le professeur et sa délégation sont arrivés lundi en début de soirée à 18h », rapporte notre source. Selon lui, « les frondeurs sont passés dans ce village depuis plusieurs mois pour dire que le président Affi a vendu le FPI à la France et à Alassane Ouattara ». A cette accusation, le Pr. Voho est revenu sur les enjeux de la crise au FPI. Les deux camps qui s’affrontent : « les Gbagbo ou rien » contre les « Gbagbo et nous » dont il se réclame. Pourquoi il est avec le président Affi ? Pour lui, c’est la ligne qui fait de la politique pour repositionner le FPI. Qui ne s’oppose pas à la discussion avec l’adversaire. A Bakoubli, le mardi, Voho Sahi a fustigé « les cadres du FPI qui, au lieu de se présenter pour affronter Affi au Congrès du FPI, veulent se cacher derrière Laurent Gbagbo qui n’a jamais fait acte de candidature. Autrement, il aurait saisi Affi et le secrétariat général du FPI pour leur annoncer la nouvelle ». A Péhé, c’était la fête, affirme notre source. Tout le village attendait « l’enfant de la région qui est parti depuis le 29 novembre 2010 ». Son retour a donc occasionné une fête populaire.
Coulibaly Zié Oumar
Dès l’entame de sa mission, Voho Sahi s’est rendu, dimanche, dans le village Klobli pour rendre hommage aux nombreux militants tués lors de la crise poste-électorale. Klobli est aussi le village de Bli Kéarou Robert, l’ex-premier responsable du Fpi de Toulépleu. Puis, il a mis le cap sur le village de Tiobli. Ici, durant une heure (14h à 15h), Voho Sahi a entendu toutes sortes d’affirmations et de questions. « Affi N’Guessan n’est plus au Fpi. Les militants ont été chassés par les policiers sur ordre d’Affi lors du Congrès. Il y a un deal entre Affi et la France pour contrôler le FPI. Est-ce que le Congrès aura lieu ? Est-ce que le FPI sera à la prochaine présidentielle ? ». Sur cette dernière question, le Pr. Voho Sahi a répondu que « c’est à la suite du Congrès que le FPI saura si oui ou non, il doit aller à la prochaine présidentielle ». Toutefois, il a indiqué à en croire notre source, qu’ « un Comité central a déjà proposé que le parti aille à toutes les élections ». Sur le congrès, il a été catégorique : « Il n’a jamais eu lieu et personne n’a été gazée ». Le lendemain lundi, à Toulépleu ville, un autre militant revient sur la question du congrès qui devait se dérouler car « c’est Dano Djédjé qui a dit que le Congrès aurait bel et bien lieu ». Là, Voho Sahi se montre incisif : « C’est Affi N’guessan qui a fait désigner Dano Djédjé comme président du Congrès. Il n’est pas au dessus du président du Fpi. Il devait avoir une mission de quatre jours pour organiser le Congrès et c’est tout ». Est-ce que le FPI peut se réunir ? demande un militant. « Oui. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Le Fpi va se réconcilier. Nous sommes dans une crise pour le contrôle du parti », a-t-il rassuré.
A Nézobli, « la mobilisation était très forte dans ce village où le professeur et sa délégation sont arrivés lundi en début de soirée à 18h », rapporte notre source. Selon lui, « les frondeurs sont passés dans ce village depuis plusieurs mois pour dire que le président Affi a vendu le FPI à la France et à Alassane Ouattara ». A cette accusation, le Pr. Voho est revenu sur les enjeux de la crise au FPI. Les deux camps qui s’affrontent : « les Gbagbo ou rien » contre les « Gbagbo et nous » dont il se réclame. Pourquoi il est avec le président Affi ? Pour lui, c’est la ligne qui fait de la politique pour repositionner le FPI. Qui ne s’oppose pas à la discussion avec l’adversaire. A Bakoubli, le mardi, Voho Sahi a fustigé « les cadres du FPI qui, au lieu de se présenter pour affronter Affi au Congrès du FPI, veulent se cacher derrière Laurent Gbagbo qui n’a jamais fait acte de candidature. Autrement, il aurait saisi Affi et le secrétariat général du FPI pour leur annoncer la nouvelle ». A Péhé, c’était la fête, affirme notre source. Tout le village attendait « l’enfant de la région qui est parti depuis le 29 novembre 2010 ». Son retour a donc occasionné une fête populaire.
Coulibaly Zié Oumar
