Abidjan - Le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a souligné, lundi, à l’ouverture du séminaire de haut niveau sur la Couverture maladie universelle (CMU), que l’Etat prévoit de mobiliser près de 60 milliards de FCFA pour la prise en charge des populations vulnérables.
"La prise en charge des populations vulnérables dès 2016, au titre du Régime d’assistance médicale, va entraîner des charges récurrentes pour l’Etat (…). Au total, ce sont près de 60 milliards de FCFA que l’Etat de Côte d’Ivoire devra mobiliser pour la prise en charge des populations vulnérables", a-t-il souligné lors du séminaire organisé par la Banque mondiale (BM).
Le chef du gouvernement a expliqué que ces 60 milliards vont servir d’une part à la prise en compte des populations dites indigentes par la CMU (dépenses d’enrôlement, identification, cotisation et ticket modérateur) estimée pour l’heure et à plein régime à la somme de 28,6 milliards de FCFA.
Et d’autre part, au financement de la gratuité ciblée dont la gestion sera, à terme, cédée à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), pour un montant d’environ 30 milliards de FCFA par an.
Souhaitant que les travaux de réflexion de ce séminaire participent à renforcer le dispositif de la mise en œuvre de la CMU, il a sollicité au passage le soutien de partenaires techniques et financiers dont la BM pour le succès de cet "ambitieux mais combien noble projet".
Le directeur des Opérations de la BM pour la Côte d’Ivoire, Ousmane Diagana, a souligné que son institution salue cette politique qui promeut l’égal accès des citoyens aux fruits de la croissance et, par conséquent, assure de son soutien à la mise en œuvre d’une CMU "efficace, efficiente et d’équité".
Toutefois, M. Diagana a souhaité que les résultats de l’enquête sur le niveau de vie des ménages, dont la collecte de données sur le terrain débute le 22 janvier, soient disponibles "rapidement et soient de grande qualité", pour un ciblage adéquat des populations en général, et des indigents en particulier qui sont la raison d’être de la CMU.
Ce séminaire sur la CMU qui réunit des membres du gouvernement et plusieurs experts internationaux a pour principal objectif d’offrir aux participants une occasion d’échanger davantage sur le concept de la CMU et d’améliorer les connaissances et capacités techniques pour la conception et la mise en œuvre d’options qui pourraient s’appliquer au contexte de la Côte d’Ivoire.
Cette activité fait partie d’un programme d’assistance technique et de financement de projet que la Banque mondiale apporte à la Côte d’Ivoire pour le renforcement du système de santé afin d’en améliorer l’accès et la qualité des services.
Ces travaux de réflexion qui prennent fin mardi porteront sur plusieurs thématiques, notamment les objectifs de la CMU et les enjeux liés aux politiques de financement et d’espace fiscal, le financement équitable et durable de la CMU, le renforcement des systèmes de prestations de services et la couverture du secteur informel.
La CMU, instituée par la loi n°2014-131 du 24 mars 2014, est un système national de tiers payant assurant la couverture du risque maladie dont l’objectif est de garantir l’accès à des soins de santé de qualité à l’ensemble des populations résidant en Côte d’Ivoire dans des conditions financières "soutenables".
Elle comprend deux régimes, à savoir le régime contributif, dénommé Régime général de base (RGB) financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 F CFA par mois et par personne à partir de 5 ans. Le RGB vise la majorité des populations qui résident sur le territoire ivoirien.
Et le régime non contributif dénommé Régime d’assistance médicale (RAM) qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur.
amak/kkp/kam
"La prise en charge des populations vulnérables dès 2016, au titre du Régime d’assistance médicale, va entraîner des charges récurrentes pour l’Etat (…). Au total, ce sont près de 60 milliards de FCFA que l’Etat de Côte d’Ivoire devra mobiliser pour la prise en charge des populations vulnérables", a-t-il souligné lors du séminaire organisé par la Banque mondiale (BM).
Le chef du gouvernement a expliqué que ces 60 milliards vont servir d’une part à la prise en compte des populations dites indigentes par la CMU (dépenses d’enrôlement, identification, cotisation et ticket modérateur) estimée pour l’heure et à plein régime à la somme de 28,6 milliards de FCFA.
Et d’autre part, au financement de la gratuité ciblée dont la gestion sera, à terme, cédée à la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), pour un montant d’environ 30 milliards de FCFA par an.
Souhaitant que les travaux de réflexion de ce séminaire participent à renforcer le dispositif de la mise en œuvre de la CMU, il a sollicité au passage le soutien de partenaires techniques et financiers dont la BM pour le succès de cet "ambitieux mais combien noble projet".
Le directeur des Opérations de la BM pour la Côte d’Ivoire, Ousmane Diagana, a souligné que son institution salue cette politique qui promeut l’égal accès des citoyens aux fruits de la croissance et, par conséquent, assure de son soutien à la mise en œuvre d’une CMU "efficace, efficiente et d’équité".
Toutefois, M. Diagana a souhaité que les résultats de l’enquête sur le niveau de vie des ménages, dont la collecte de données sur le terrain débute le 22 janvier, soient disponibles "rapidement et soient de grande qualité", pour un ciblage adéquat des populations en général, et des indigents en particulier qui sont la raison d’être de la CMU.
Ce séminaire sur la CMU qui réunit des membres du gouvernement et plusieurs experts internationaux a pour principal objectif d’offrir aux participants une occasion d’échanger davantage sur le concept de la CMU et d’améliorer les connaissances et capacités techniques pour la conception et la mise en œuvre d’options qui pourraient s’appliquer au contexte de la Côte d’Ivoire.
Cette activité fait partie d’un programme d’assistance technique et de financement de projet que la Banque mondiale apporte à la Côte d’Ivoire pour le renforcement du système de santé afin d’en améliorer l’accès et la qualité des services.
Ces travaux de réflexion qui prennent fin mardi porteront sur plusieurs thématiques, notamment les objectifs de la CMU et les enjeux liés aux politiques de financement et d’espace fiscal, le financement équitable et durable de la CMU, le renforcement des systèmes de prestations de services et la couverture du secteur informel.
La CMU, instituée par la loi n°2014-131 du 24 mars 2014, est un système national de tiers payant assurant la couverture du risque maladie dont l’objectif est de garantir l’accès à des soins de santé de qualité à l’ensemble des populations résidant en Côte d’Ivoire dans des conditions financières "soutenables".
Elle comprend deux régimes, à savoir le régime contributif, dénommé Régime général de base (RGB) financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 F CFA par mois et par personne à partir de 5 ans. Le RGB vise la majorité des populations qui résident sur le territoire ivoirien.
Et le régime non contributif dénommé Régime d’assistance médicale (RAM) qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur.
amak/kkp/kam