Une rencontre de haut niveau dédiée sur le thème "Transparence et développement durable en Afrique", s'est ouverte ce lundi à Nouakchott.
Elle est organisée à l'initiative du chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, également président en exercice de l' Union africaine, avec l'appui d'institutions financières internationales, dont la Banque mondiale et regroupe plus de 150 personnalités venues d'Afrique et du monde entier.
Selon ses promoteurs, cette rencontre devra mettre un accent particulier sur des aspects "aussi importants que la transparence dans les industries extractives, tout comme le blanchiment d'argent, les trafics illicites et l'évasion fiscale".
Le continent africain, comme beaucoup de zones dans le monde, reste fortement gangrené par la corruption qui touche les pays riches et pauvres en même temps, souligne un communiqué remis à la presse.
L'exploitation des richesses minières, pétrolière et de la pêche donne souvent lieu à des conflits ou à des mouvements sociaux qui, parfois, deviennent de véritables guerres et à de grands mouvements de populations.
C'est ce que certains analystes appellent "la malédiction des industries extractives", fortement imprégnée du détournement des richesses pour alimenter des comptes particuliers ou offshore, au lieu de contribuer à améliorer le niveau de vie des populations. Une véritable consécration de la corruption au niveau des Etats, où les administrations sont, le plus souvent, marquées par le laxisme.
Face à cette situation, certains pays tentent de sauver la face en intégrant des organisations de transparence ou de lutte contre la corruption, comme l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives(ITIE), dont le respect des recommandations constitue un gage de confiance pour les Etats et pour les investisseurs étrangers, selon un document de la rencontre.
Cette tendance à se joindre à des efforts de la communauté internationale est également accompagnée par l'élaboration de " Stratégie nationale de lutte contre la corruption" au niveau de plusieurs pays d'Afrique, dont la Mauritanie.
Ce pays adhérent à l'ITIE et doté d'une stratégie nationale de lutte contre la corruption, entend progresser vers une meilleure gouvernance et par delà servir d'exemple pour les autres pays d' Afrique.
Le chef de l'Etat mauritanien fait de la lutte contre la gabegie un cheval de bataille. Il a souvent critiqué la " déliquescence de l'administration et du système judiciaire de son pays et conduit des réformes dans ces secteurs Il est soutenu dans son oeuvre par l'Union européenne, relève le texte.
Des délégations officielles dirigées par des ministres représentants de gouvernement du Rwanda, du Sénégal, de la Tunisie ainsi que de plusieurs organisations internationales et régionales participent à la rencontre.
Elle est organisée à l'initiative du chef de l'Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, également président en exercice de l' Union africaine, avec l'appui d'institutions financières internationales, dont la Banque mondiale et regroupe plus de 150 personnalités venues d'Afrique et du monde entier.
Selon ses promoteurs, cette rencontre devra mettre un accent particulier sur des aspects "aussi importants que la transparence dans les industries extractives, tout comme le blanchiment d'argent, les trafics illicites et l'évasion fiscale".
Le continent africain, comme beaucoup de zones dans le monde, reste fortement gangrené par la corruption qui touche les pays riches et pauvres en même temps, souligne un communiqué remis à la presse.
L'exploitation des richesses minières, pétrolière et de la pêche donne souvent lieu à des conflits ou à des mouvements sociaux qui, parfois, deviennent de véritables guerres et à de grands mouvements de populations.
C'est ce que certains analystes appellent "la malédiction des industries extractives", fortement imprégnée du détournement des richesses pour alimenter des comptes particuliers ou offshore, au lieu de contribuer à améliorer le niveau de vie des populations. Une véritable consécration de la corruption au niveau des Etats, où les administrations sont, le plus souvent, marquées par le laxisme.
Face à cette situation, certains pays tentent de sauver la face en intégrant des organisations de transparence ou de lutte contre la corruption, comme l'Initiative pour la transparence dans les industries extractives(ITIE), dont le respect des recommandations constitue un gage de confiance pour les Etats et pour les investisseurs étrangers, selon un document de la rencontre.
Cette tendance à se joindre à des efforts de la communauté internationale est également accompagnée par l'élaboration de " Stratégie nationale de lutte contre la corruption" au niveau de plusieurs pays d'Afrique, dont la Mauritanie.
Ce pays adhérent à l'ITIE et doté d'une stratégie nationale de lutte contre la corruption, entend progresser vers une meilleure gouvernance et par delà servir d'exemple pour les autres pays d' Afrique.
Le chef de l'Etat mauritanien fait de la lutte contre la gabegie un cheval de bataille. Il a souvent critiqué la " déliquescence de l'administration et du système judiciaire de son pays et conduit des réformes dans ces secteurs Il est soutenu dans son oeuvre par l'Union européenne, relève le texte.
Des délégations officielles dirigées par des ministres représentants de gouvernement du Rwanda, du Sénégal, de la Tunisie ainsi que de plusieurs organisations internationales et régionales participent à la rencontre.