Sous la conduite du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, 150 chefs d’entreprises ivoiriennes prennent part, ce matin, à un forum économique à Marrakech- banlieue marocaine.
Depuis hier, 20 janvier 2015, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, séjourne dans le royaume chérifien, précisément à Marrakech, à l’invitation de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc. Et ce, jusqu’au 22 janvier prochain. Cette visite qui fait suite à celle effectuée par le Roi du Maroc, en Côte d’Ivoire en mars 2013 et en février 2014, s’inscrit, selon un communiqué officiel de la Présidence ivoirienne, dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. Eu égard aux enjeux de la coopération qui existent entre les deux pays, surtout dans le souci de s’inspirer de l’expérience de réussite du Maroc, le numéro 1 ivoirien n’y est pas allé seul. En compagnie de 150 chefs d’entreprise, le président Ouattara devra prendre part à un forum économique de Marrakech, regroupant plus de 500 participants. A travers des rencontres d’affaires, le Cepici, exposera sur les secteurs attractifs en termes d’investissements en Côte d’Ivoire, et bien évidemment, espérer obtenir, en retour, des financements directs, plus avantageux par rapport aux prêts classiques avec les institutions de Bretton Woods, parfois suicidaires pour les économies africaines. Ainsi, au cours de son séjour, le Alassane Ouattara et Sa Majesté Mohammed VI présideront les cérémonies de signature d’accords bilatéraux institutionnels entre les deux pays. Lesquels participent à l’amélioration des relations diplomatiques et économiques entre ces deux pays, consacrant la dynamique de développement intégré.
Entre Abidjan et Maroc
Entre Abidjan et le Maroc, c’est plus qu’une autoroute. Tant il n’existe plus de barrière entre ces deux pays. Le séjour du chef de l’Etat ivoirien dans le royaume chérifien n’est pas fortuit. Il est la suite logique des relations entre deux pays. En effet, la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la mise en œuvre de son grand projet de développement, compte sur la technologie et le savoir de ce pays. D’où, aujourd’hui, l’importance de l’entretien d’excellentes relations. A l’opposé, le peuple du royaume chérifien, à travers son roi, ne jure que par la Côte d’Ivoire, pour étendre son idéologie économique dans la sous-région ouest-africaine. Le pays est très présent à Abidjan, à travers divers secteurs d’activités. L’on en veut pour preuve la Société générale marocaine des travaux. C’est cette société qui a réalisé la construction du pont sur le fleuve de la Marahoué (ville de Bouaflé), inauguré récemment par le président Ouattara. Le Maroc est aussi présent en Côte d’Ivoire dans le secteur bancaire, à travers Attijariwafa bank. Celui-ci a acquis, en 2009, la majorité des actions dans le capital de la Société ivoirienne de banque (Sib, 51% des actions de ladite société). De même, la Banque populaire a acquis 51% du capital de la Banque atlantique et a entamé ses activités en Côte d’Ivoire pour accompagner le développement économique. Toujours dans le secteur bancaire, la Bmce Bank, un autre groupe de banque marocain, a racheté plus de 51% du capital de Bank of Africa.
Le Maroc investit dans le développement en Côte d’Ivoire
Le pays est également présent dans d’autres secteurs d’activités plus importants dont la cimentaire (Cimaf). Conscient de ce positionnement tant avantageux pour la Côte d’Ivoire (en termes de retombées et de débouchées pour emploi) que pour le Maroc, Sa Majesté Mohammed VI dit être dans un rôle, celui de développer des relations fructueuses. «L’Afrique continuera à développer ses relations fructueuses avec les pays avec lesquels elle a le plus de relations historiques profondes et le plus d’affinités. Mais, bien qu’ils constituent des atouts certains, ces liens, à eux seuls, ne suffisent plus. Ils demandent, désormais, à être accompagnés par une action crédible et un engagement constant. Il n’y a plus de terrain acquis, pas plus qu’il n’y a de chasse gardée. Ce serait une illusion de croire le contraire. Ce serait, également, une illusion de croire qu’il y a des petits et des grands projets. Tous les projets se valent, tant qu’ils sont pertinents et qu’ils se destinent au service du citoyen», avait indiqué le roi du royaume chérifien, lors du forum économique d’Abidjan de mars derniers auquel il a pris part. Pour les deux personnalités des deux pays, il est plus que jamais temps de renforcer les relations économiques et diplomatiques pour le bonheur des deux pays. Il s’agira donc, pour ces deux pays, de mettre en place des politiques nationales efficientes, vouées à la concrétisation d’un développement global intégré. Et dans le milieu des porteurs des affaires, il n’y a pas mieux que le secteur bancaire qui puisse accompagner le développement. Le groupe bancaire Attijariwafa bank, tient à ce pari. «Nous avons des ambitions fortes pour la Côte d’Ivoire, nous nous intéressons à accompagner la Côte d’Ivoire dans le financement de ses grands projets d’infrastructures», indiquait Mohamed El Kettani. Depuis février 2014, plus de 26 accords et conventions de partenariats ont été signés entre la Côte d’Ivoire.
HK
Depuis hier, 20 janvier 2015, le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, séjourne dans le royaume chérifien, précisément à Marrakech, à l’invitation de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc. Et ce, jusqu’au 22 janvier prochain. Cette visite qui fait suite à celle effectuée par le Roi du Maroc, en Côte d’Ivoire en mars 2013 et en février 2014, s’inscrit, selon un communiqué officiel de la Présidence ivoirienne, dans le cadre du renforcement des relations entre les deux pays. Eu égard aux enjeux de la coopération qui existent entre les deux pays, surtout dans le souci de s’inspirer de l’expérience de réussite du Maroc, le numéro 1 ivoirien n’y est pas allé seul. En compagnie de 150 chefs d’entreprise, le président Ouattara devra prendre part à un forum économique de Marrakech, regroupant plus de 500 participants. A travers des rencontres d’affaires, le Cepici, exposera sur les secteurs attractifs en termes d’investissements en Côte d’Ivoire, et bien évidemment, espérer obtenir, en retour, des financements directs, plus avantageux par rapport aux prêts classiques avec les institutions de Bretton Woods, parfois suicidaires pour les économies africaines. Ainsi, au cours de son séjour, le Alassane Ouattara et Sa Majesté Mohammed VI présideront les cérémonies de signature d’accords bilatéraux institutionnels entre les deux pays. Lesquels participent à l’amélioration des relations diplomatiques et économiques entre ces deux pays, consacrant la dynamique de développement intégré.
Entre Abidjan et Maroc
Entre Abidjan et le Maroc, c’est plus qu’une autoroute. Tant il n’existe plus de barrière entre ces deux pays. Le séjour du chef de l’Etat ivoirien dans le royaume chérifien n’est pas fortuit. Il est la suite logique des relations entre deux pays. En effet, la Côte d’Ivoire, dans le cadre de la mise en œuvre de son grand projet de développement, compte sur la technologie et le savoir de ce pays. D’où, aujourd’hui, l’importance de l’entretien d’excellentes relations. A l’opposé, le peuple du royaume chérifien, à travers son roi, ne jure que par la Côte d’Ivoire, pour étendre son idéologie économique dans la sous-région ouest-africaine. Le pays est très présent à Abidjan, à travers divers secteurs d’activités. L’on en veut pour preuve la Société générale marocaine des travaux. C’est cette société qui a réalisé la construction du pont sur le fleuve de la Marahoué (ville de Bouaflé), inauguré récemment par le président Ouattara. Le Maroc est aussi présent en Côte d’Ivoire dans le secteur bancaire, à travers Attijariwafa bank. Celui-ci a acquis, en 2009, la majorité des actions dans le capital de la Société ivoirienne de banque (Sib, 51% des actions de ladite société). De même, la Banque populaire a acquis 51% du capital de la Banque atlantique et a entamé ses activités en Côte d’Ivoire pour accompagner le développement économique. Toujours dans le secteur bancaire, la Bmce Bank, un autre groupe de banque marocain, a racheté plus de 51% du capital de Bank of Africa.
Le Maroc investit dans le développement en Côte d’Ivoire
Le pays est également présent dans d’autres secteurs d’activités plus importants dont la cimentaire (Cimaf). Conscient de ce positionnement tant avantageux pour la Côte d’Ivoire (en termes de retombées et de débouchées pour emploi) que pour le Maroc, Sa Majesté Mohammed VI dit être dans un rôle, celui de développer des relations fructueuses. «L’Afrique continuera à développer ses relations fructueuses avec les pays avec lesquels elle a le plus de relations historiques profondes et le plus d’affinités. Mais, bien qu’ils constituent des atouts certains, ces liens, à eux seuls, ne suffisent plus. Ils demandent, désormais, à être accompagnés par une action crédible et un engagement constant. Il n’y a plus de terrain acquis, pas plus qu’il n’y a de chasse gardée. Ce serait une illusion de croire le contraire. Ce serait, également, une illusion de croire qu’il y a des petits et des grands projets. Tous les projets se valent, tant qu’ils sont pertinents et qu’ils se destinent au service du citoyen», avait indiqué le roi du royaume chérifien, lors du forum économique d’Abidjan de mars derniers auquel il a pris part. Pour les deux personnalités des deux pays, il est plus que jamais temps de renforcer les relations économiques et diplomatiques pour le bonheur des deux pays. Il s’agira donc, pour ces deux pays, de mettre en place des politiques nationales efficientes, vouées à la concrétisation d’un développement global intégré. Et dans le milieu des porteurs des affaires, il n’y a pas mieux que le secteur bancaire qui puisse accompagner le développement. Le groupe bancaire Attijariwafa bank, tient à ce pari. «Nous avons des ambitions fortes pour la Côte d’Ivoire, nous nous intéressons à accompagner la Côte d’Ivoire dans le financement de ses grands projets d’infrastructures», indiquait Mohamed El Kettani. Depuis février 2014, plus de 26 accords et conventions de partenariats ont été signés entre la Côte d’Ivoire.
HK