Abidjan - Quatre mois après la création de la Mission des Nations Unies pour l'action d'urgence contre Ebola (MINUAUCE), le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, s'est félicité mardi des progrès réalisés dans la lutte contre l'épidémie en Afrique de l'Ouest et a appelé la communauté internationale à rester mobilisée.
« Un leadership national fort, combiné à une implication des communautés locales et à un soutien international, a ralenti le taux de nouveaux cas en de nombreux endroits », a souligné M. Ban lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée à Ebola.
« Le Libéria, qui a été à un moment le pays le plus touché, connaît une amélioration spectaculaire. En Sierra Leone, l'opération dans la région occidentale a permis de réduire l'incidence. En Guinée, le nombre de gens affecté par Ebola est comparativement plus faible mais plus dispersé géographiquement », a-t-il ajouté, se félicitant que le Mali, de son côté, ait déclaré officiellement dimanche la fin de l'épidémie.
Le mois dernier, le chef de l'ONU s'est rendu lui-même au Libéria, en Guinée, en Sierra Leone et au Mali pour afficher la solidarité de l'ONU avec les gouvernements et les populations affectées par la maladie.
« Les efforts doivent être poursuivis et nous devons rester vigilants. A travers tous nos efforts, nous avons constaté que notre réponse devait être de nature régionale afin d'éviter un risque de re-transmission », a-t-il affirmé.
Au total, depuis le début de l'épidémie, plus de 21.000 cas d'Ebola ont été enregistrés et plus de 8.400 personnes sont mortes à cause de cette maladie, principalement au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée.
« L'épidémie n'est pas finie », a prévenu de son côté le Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa. « La communauté internationale ne peut pas baisser la garde et au contraire, elle doit redoubler d'efforts pour soutenir les besoins à court et long termes des pays les plus affectés. »
Ban Ki-moon a lancé un appel spécial à l'adresse des parties prenantes au niveau national, des dirigeants communautaires, des partenaires et des Etats membres : « Restez impliqués et soutenez ces efforts ».
Il a indiqué qu'il avait chargé le système des Nations Unies de travailler au rétablissement des services essentiels, parallèlement aux efforts de lutte contre la maladie. « Nous nous concentrons sur l'accès aux soins pour les maladies les plus courantes, la sécurité alimentaire, la réouverture des écoles et les soins apportés aux orphelins », a-t-il dit.
« Nous devons concentrer notre attention sur le relèvement à long terme de la région », a renchéri M. Kutesa. Selon lui, «des mesures doivent être prises pour un retour à la normale pour les voyages depuis et en direction de la région, notamment en ce qui concerne le tourisme ».
cmas
« Un leadership national fort, combiné à une implication des communautés locales et à un soutien international, a ralenti le taux de nouveaux cas en de nombreux endroits », a souligné M. Ban lors d'une réunion de l'Assemblée générale des Nations Unies consacrée à Ebola.
« Le Libéria, qui a été à un moment le pays le plus touché, connaît une amélioration spectaculaire. En Sierra Leone, l'opération dans la région occidentale a permis de réduire l'incidence. En Guinée, le nombre de gens affecté par Ebola est comparativement plus faible mais plus dispersé géographiquement », a-t-il ajouté, se félicitant que le Mali, de son côté, ait déclaré officiellement dimanche la fin de l'épidémie.
Le mois dernier, le chef de l'ONU s'est rendu lui-même au Libéria, en Guinée, en Sierra Leone et au Mali pour afficher la solidarité de l'ONU avec les gouvernements et les populations affectées par la maladie.
« Les efforts doivent être poursuivis et nous devons rester vigilants. A travers tous nos efforts, nous avons constaté que notre réponse devait être de nature régionale afin d'éviter un risque de re-transmission », a-t-il affirmé.
Au total, depuis le début de l'épidémie, plus de 21.000 cas d'Ebola ont été enregistrés et plus de 8.400 personnes sont mortes à cause de cette maladie, principalement au Libéria, en Sierra Leone et en Guinée.
« L'épidémie n'est pas finie », a prévenu de son côté le Président de l'Assemblée générale, Sam Kutesa. « La communauté internationale ne peut pas baisser la garde et au contraire, elle doit redoubler d'efforts pour soutenir les besoins à court et long termes des pays les plus affectés. »
Ban Ki-moon a lancé un appel spécial à l'adresse des parties prenantes au niveau national, des dirigeants communautaires, des partenaires et des Etats membres : « Restez impliqués et soutenez ces efforts ».
Il a indiqué qu'il avait chargé le système des Nations Unies de travailler au rétablissement des services essentiels, parallèlement aux efforts de lutte contre la maladie. « Nous nous concentrons sur l'accès aux soins pour les maladies les plus courantes, la sécurité alimentaire, la réouverture des écoles et les soins apportés aux orphelins », a-t-il dit.
« Nous devons concentrer notre attention sur le relèvement à long terme de la région », a renchéri M. Kutesa. Selon lui, «des mesures doivent être prises pour un retour à la normale pour les voyages depuis et en direction de la région, notamment en ce qui concerne le tourisme ».
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