Gagnoa – Sanogo Bakoré, 31 ans, se disant commerçant, a été condamné mardi à un mois de prison ferme et à 30.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour abus de confiance portant sur les sommes de 325.000 FCA, et 125.000 FCFA au préjudice respectif des menuisiers Doumbia Ousmane et Gnizako Honoré.
Courant année 2014, le prévenu approche un groupe de menuisiers à qui il propose de livrer des planches qu’il scie lui-même en forêt. Ne se doutant pas de la moralité du scieur de bois, les menuisiers lui remettent pour le groupe de Doumbia Ousmane, 325.000 FCFA et pour celui de Gnizako Honoré la somme de 125.000 FCFA.
"Mme le juge, je reconnais les faits. Pour les 325.000 FCFA de Doumbia, j’ai scié le bois, mais mon apprenti a volé les planches pour aller vendre à Ouragahio et les agents des Eaux et forêts ont saisi ça. Dans le cas de Gnizako, je reconnais avoir utilisé l’argent à pour mes propres besoins’’, a déclaré à la barre, Sanogo Bakoré, demandant la clémence du tribunal. Il a en outre expliqué que ses parents ont décidé de se porter garants pour rembourser l'argent des victimes.
Le sciage de bois est interdit en Côte d’Ivoire où les forêts se sont considérablement amenuisées sous l’effet dévastateur des hommes, depuis les années 60. L’activité de Sanogo Bakoré est considérée comme illégale.
Ses victimes appelés, tour à tour, à la barre disent à la présidente du tribunal de prononcer la relaxe du prévenu et qu’ils vont régler leur différend en famille.
"Quelqu’un qui saute la clôture quand on vient l’encaisser’’, a relevé la présidente du tribunal.
Le tribunal n'a pas accédé à cette demande, condamnant le prévenu à une peine symbolique de prison.
(AIP)
ja/ask
Courant année 2014, le prévenu approche un groupe de menuisiers à qui il propose de livrer des planches qu’il scie lui-même en forêt. Ne se doutant pas de la moralité du scieur de bois, les menuisiers lui remettent pour le groupe de Doumbia Ousmane, 325.000 FCFA et pour celui de Gnizako Honoré la somme de 125.000 FCFA.
"Mme le juge, je reconnais les faits. Pour les 325.000 FCFA de Doumbia, j’ai scié le bois, mais mon apprenti a volé les planches pour aller vendre à Ouragahio et les agents des Eaux et forêts ont saisi ça. Dans le cas de Gnizako, je reconnais avoir utilisé l’argent à pour mes propres besoins’’, a déclaré à la barre, Sanogo Bakoré, demandant la clémence du tribunal. Il a en outre expliqué que ses parents ont décidé de se porter garants pour rembourser l'argent des victimes.
Le sciage de bois est interdit en Côte d’Ivoire où les forêts se sont considérablement amenuisées sous l’effet dévastateur des hommes, depuis les années 60. L’activité de Sanogo Bakoré est considérée comme illégale.
Ses victimes appelés, tour à tour, à la barre disent à la présidente du tribunal de prononcer la relaxe du prévenu et qu’ils vont régler leur différend en famille.
"Quelqu’un qui saute la clôture quand on vient l’encaisser’’, a relevé la présidente du tribunal.
Le tribunal n'a pas accédé à cette demande, condamnant le prévenu à une peine symbolique de prison.
(AIP)
ja/ask