Abidjan - Le secrétaire général de la présidence de la République, le ministre d’Etat Amadou Gon Coulibaly présidant jeudi à Abidjan un déjeuner de l’ADDR avec le secteur privé, propose aux entreprises l’initiative "1000 emplois dans le secteur privé pour les ex-combattants".
Selon le secrétaire général de la présidence, il est impérieux pour le gouvernement, par le truchement de l’ADDR, d’insérer les quelques 30000 ex-combattants afin d’aider l’ADDR à achever sa mission en juin prochain.
"J’ai le plaisir de vous proposer l’initiative 1000 emplois dans le secteur privé pour les ex-combattants, initiative par laquelle j’invite toutes les entreprises privées qui le peuvent et qui le veulent à s’engager pour la formation ou l’embauche de 1000 ex-combattants", a proposé M. Gon Coulibaly, soulignant que cela est "œuvre utile" et cadre avec la volonté du gouvernement de créer de l’emploi pour les jeunes.
Se félicitant de l’engagement de certaines entreprises partenaires à l’ADDR qui ont déjà intégré certains ex-combattants, il a exhorté la quasi-totalité du secteur privé à leur emboité le pas.
"L’ADDR travaille avec de nombreux partenaires mais le secteur privé tient une place tout à fait particulière dans ce partenariat, toutes les possibilités de réintégration doivent être exploitées (…), les opportunités offertes par le secteur privé peuvent s’avérer déterminantes", a-t-il souligné.
Lui emboitant le pas, le ministre en charge de la défense Paul Koffi Koffi, s’est pour sa part appesanti sur la question sécuritaire, rassurant les investisseurs quant à l’amélioration de l’indice de sécurité en Côte d’Ivoire.
Selon lui, "les opérateurs économiques peuvent avoir confiance en la destination Côte d’Ivoire et travailler sereinement".
"A la fin de 2013, nous étions à 1.2, à la fin de 2014 nous sommes descendu à 1.12 et nous espérons d’ici la fin de cette année pouvoir maintenir ce niveau et faire mieux", a indiqué M. Koffi qui s’est en outre voulu rassurant quant à la sécurisation des échéances électorales à venir.
Le directeur de L’ADDR, Fidèle Sarassoro dressant un bilan des activités de sa structure, a fait un plaidoyer auprès de ses hôtes pour bien achever sa mission d’intégration des ex-combattants.
"La mission de l’ADDR qui doit s’achever les mois à venir, ne sera véritablement remplie que lorsque tous les ex-combattants non encore pris en compte seront rentrés dans le processus de réintégration prévu pour eux (…), j’espère qu’ensemble nous saurons remporter cet ambitieux challenge", a exprimé le patron de l’ADDR.
"Vous trouverez toutes les informations utiles qui vous permettront de vous engager à nos côtés, pour des emplois, de la formation ou autre forme d’engagement que vous aurez décidé", a-t-il ajouté.
Le processus de désarmement, de démobilisation et réintégration des 74000 ex-combattants a été confié à l’ADDR en août 2012, près de 46000 ex-combattants sont "solidement" réintégrés au 31 décembre 2014, rappelle-t-on.
(AIP)
gak/kam
Selon le secrétaire général de la présidence, il est impérieux pour le gouvernement, par le truchement de l’ADDR, d’insérer les quelques 30000 ex-combattants afin d’aider l’ADDR à achever sa mission en juin prochain.
"J’ai le plaisir de vous proposer l’initiative 1000 emplois dans le secteur privé pour les ex-combattants, initiative par laquelle j’invite toutes les entreprises privées qui le peuvent et qui le veulent à s’engager pour la formation ou l’embauche de 1000 ex-combattants", a proposé M. Gon Coulibaly, soulignant que cela est "œuvre utile" et cadre avec la volonté du gouvernement de créer de l’emploi pour les jeunes.
Se félicitant de l’engagement de certaines entreprises partenaires à l’ADDR qui ont déjà intégré certains ex-combattants, il a exhorté la quasi-totalité du secteur privé à leur emboité le pas.
"L’ADDR travaille avec de nombreux partenaires mais le secteur privé tient une place tout à fait particulière dans ce partenariat, toutes les possibilités de réintégration doivent être exploitées (…), les opportunités offertes par le secteur privé peuvent s’avérer déterminantes", a-t-il souligné.
Lui emboitant le pas, le ministre en charge de la défense Paul Koffi Koffi, s’est pour sa part appesanti sur la question sécuritaire, rassurant les investisseurs quant à l’amélioration de l’indice de sécurité en Côte d’Ivoire.
Selon lui, "les opérateurs économiques peuvent avoir confiance en la destination Côte d’Ivoire et travailler sereinement".
"A la fin de 2013, nous étions à 1.2, à la fin de 2014 nous sommes descendu à 1.12 et nous espérons d’ici la fin de cette année pouvoir maintenir ce niveau et faire mieux", a indiqué M. Koffi qui s’est en outre voulu rassurant quant à la sécurisation des échéances électorales à venir.
Le directeur de L’ADDR, Fidèle Sarassoro dressant un bilan des activités de sa structure, a fait un plaidoyer auprès de ses hôtes pour bien achever sa mission d’intégration des ex-combattants.
"La mission de l’ADDR qui doit s’achever les mois à venir, ne sera véritablement remplie que lorsque tous les ex-combattants non encore pris en compte seront rentrés dans le processus de réintégration prévu pour eux (…), j’espère qu’ensemble nous saurons remporter cet ambitieux challenge", a exprimé le patron de l’ADDR.
"Vous trouverez toutes les informations utiles qui vous permettront de vous engager à nos côtés, pour des emplois, de la formation ou autre forme d’engagement que vous aurez décidé", a-t-il ajouté.
Le processus de désarmement, de démobilisation et réintégration des 74000 ex-combattants a été confié à l’ADDR en août 2012, près de 46000 ex-combattants sont "solidement" réintégrés au 31 décembre 2014, rappelle-t-on.
(AIP)
gak/kam