Le ministre des Infrastructures économiques s’est imprégné des difficultés des ménages de Yopougon relatives à l’accès en eau.
Le ministre des Infrastructures économiques donne trois mois aux populations de Yopougon notamment pour mettre fin à leurs difficultés d’approvisionnement en eau potable. Il a donné cette information, hier, à l’issue d’une visite de terrain, dans certains quartiers de la plus grande commune Ivoirienne. Selon lui, après la mise en marche de la station d’eau de 40000 m3 de Yopougon, en décembre dernier, il y a de l’eau en quantité. Cependant, a-t-il avancé, il est important de s’assurer que les populations ont effectivement de l’eau. A en croire Patrick Achi, les quartiers ont des problèmes différents. « Il y a des localités dans lesquelles les canalisations sont restées deux à quatre ans sans recevoir une goutte d’eau. Celles-ci ont pris énormément d’air et il y a tout un processus pour les remettre à niveau», a-t-il indiqué.
Poursuivant, il a souligné que dans d’autres endroits, des tuyaux ayant été endommagés, attendent d’être réparés. En sus, a-t-il annoncé, les canalisations ayant été construites pour un certain nombre de personnes dans certains quartiers, avec la hausse de la population, il y a une baisse de pression et les installations ne peuvent desservir tout le monde. Au surplus, le ministre a relevé que des cités pour défaut de viabilisation, n’ont pas de dispositifs de distribution d’eau. « Il faut retracer les voies et faire des canalisations avant d’apporter l’eau aux ménages. En attendant, il y a des solutions provisoires avec des bornes fontaines », a-t-il ajouté. C’est pourquoi, M. Achi a précisé que les solutions ne sont pas globales. S’agissant des quartiers Plateau-Dokui, Riviera-Palmeraie, etc., le premier responsable des Infrastructures économiques a indiqué que les pénuries résultent d’une panne de réseau. « Ce n’est pas un problème de disponibilité d’eau. Quand un tuyau majeur se casse, il faut le réparer. Ce qui peut causer une interruption de la livraison d’eau de deux à trois jours », s’est-il justifié. C’est à Ninagon-Adjamé que Patrick Achi a commencé sa randonnée. Dans ce quartier, le porte-parole, Mme Ambroisine Atto a fait savoir à l’illustre hôte que c’est à 2 h du matin que la majorité des habitants ont accès à l’eau. En revanche, à ananeraie-Oisis et Mamie Adjoua, les résidents ont exprimé leur joie. « Nous avons maintenant de l’eau. Notre calvaire a pris fin », s’est réjouie Mme Séry, présidente des ‘’femmes dynamiques d’Ananeraie’’.
Ahua K.
Le ministre des Infrastructures économiques donne trois mois aux populations de Yopougon notamment pour mettre fin à leurs difficultés d’approvisionnement en eau potable. Il a donné cette information, hier, à l’issue d’une visite de terrain, dans certains quartiers de la plus grande commune Ivoirienne. Selon lui, après la mise en marche de la station d’eau de 40000 m3 de Yopougon, en décembre dernier, il y a de l’eau en quantité. Cependant, a-t-il avancé, il est important de s’assurer que les populations ont effectivement de l’eau. A en croire Patrick Achi, les quartiers ont des problèmes différents. « Il y a des localités dans lesquelles les canalisations sont restées deux à quatre ans sans recevoir une goutte d’eau. Celles-ci ont pris énormément d’air et il y a tout un processus pour les remettre à niveau», a-t-il indiqué.
Poursuivant, il a souligné que dans d’autres endroits, des tuyaux ayant été endommagés, attendent d’être réparés. En sus, a-t-il annoncé, les canalisations ayant été construites pour un certain nombre de personnes dans certains quartiers, avec la hausse de la population, il y a une baisse de pression et les installations ne peuvent desservir tout le monde. Au surplus, le ministre a relevé que des cités pour défaut de viabilisation, n’ont pas de dispositifs de distribution d’eau. « Il faut retracer les voies et faire des canalisations avant d’apporter l’eau aux ménages. En attendant, il y a des solutions provisoires avec des bornes fontaines », a-t-il ajouté. C’est pourquoi, M. Achi a précisé que les solutions ne sont pas globales. S’agissant des quartiers Plateau-Dokui, Riviera-Palmeraie, etc., le premier responsable des Infrastructures économiques a indiqué que les pénuries résultent d’une panne de réseau. « Ce n’est pas un problème de disponibilité d’eau. Quand un tuyau majeur se casse, il faut le réparer. Ce qui peut causer une interruption de la livraison d’eau de deux à trois jours », s’est-il justifié. C’est à Ninagon-Adjamé que Patrick Achi a commencé sa randonnée. Dans ce quartier, le porte-parole, Mme Ambroisine Atto a fait savoir à l’illustre hôte que c’est à 2 h du matin que la majorité des habitants ont accès à l’eau. En revanche, à ananeraie-Oisis et Mamie Adjoua, les résidents ont exprimé leur joie. « Nous avons maintenant de l’eau. Notre calvaire a pris fin », s’est réjouie Mme Séry, présidente des ‘’femmes dynamiques d’Ananeraie’’.
Ahua K.