Gagnoa – Victor Dally, 31 ans, et Michel Orouyou, 34 ans, père d’un enfant, tous deux vendeurs de médicaments chinois, ont été condamnés mardi à trois mois de prison ferme et à 30.000 FCFA d’amende chacun, par le tribunal de Gagnoa, pour pratique illégale d’actes de médecine et avoir dans les mêmes circonstances soutiré diverses sommes d’argent et escroqué par ces actes partie ou totalité des fortunes de tierces personnes.
Le 06 décembre dernier, ces deux faux médecins se présentent dans un campement de Guibéroua, et disent aux habitants y être venus au nom du gouvernement pour procéder à une séance de vaccination gratuite. Très vite la confiance s’installe et les deux individus passent à l’acte.
Mais au lieu de vacciner les gens comme prévu, ils procèdent à des consultations puis à des actes de médecine en faisant des injections, sans avoir la qualification.
Puis, ils réclament de l’argent pour les soins prodigués, ce qui gâte la bonne ambiance qui s’est installée entre leurs hôtes et eux. Un planteur Burkinabé à qui ils réclament de l’argent, leur remet 15.000 FCFA, sans comprendre pourquoi ces individus lui demandent de l’argent alors même qu’ils ont annoncé la gratuité des prestations. L’affaire arrive à la gendarmerie de Guibéroua. Les deux individus sont déférés au parquet du tribunal de 1ère instance de Gagnoa.
‘’On a pris leur tension et puis on leur a fait des prescriptions. Un couple plus le frère du mari devaient nous payer 12.000 FCFA. Ils nous ont dit de repasser la semaine prochaine.
Comme les soins qu’on a administrés à sa femme ont fait qu’elle s’est bien sentie, l’homme nous a conduits chez un autre frère. Lui, nous a remis 15.000 FCFA sur les 30.000 FCFA qu’on lui a demandés de payer’’, ont expliqué à la barre les deux faux médecins.
Prodiguer des soins de santé sans en avoir la qualification requise est un acte sévèrement puni par la loi.
Les deux prévenus cherchent à infléchir la décision du tribunal en expliquant qu’ils exercent dans la vente de médicaments chinois depuis un certain nombre d’années sans problèmes.
‘’Mme le juge, moi je fais ce travail depuis au moins cinq ans’’, explique l’un des prévenus, quand le deuxième renchérit: ‘’moi je fais ça depuis 1998, et je faisais une formation en médecine chinoise avec un médecin chinois, mais il est parti. Je reconnais que je n’ai pas eu mon attestation.’’
(AIP)
ja/ask
Le 06 décembre dernier, ces deux faux médecins se présentent dans un campement de Guibéroua, et disent aux habitants y être venus au nom du gouvernement pour procéder à une séance de vaccination gratuite. Très vite la confiance s’installe et les deux individus passent à l’acte.
Mais au lieu de vacciner les gens comme prévu, ils procèdent à des consultations puis à des actes de médecine en faisant des injections, sans avoir la qualification.
Puis, ils réclament de l’argent pour les soins prodigués, ce qui gâte la bonne ambiance qui s’est installée entre leurs hôtes et eux. Un planteur Burkinabé à qui ils réclament de l’argent, leur remet 15.000 FCFA, sans comprendre pourquoi ces individus lui demandent de l’argent alors même qu’ils ont annoncé la gratuité des prestations. L’affaire arrive à la gendarmerie de Guibéroua. Les deux individus sont déférés au parquet du tribunal de 1ère instance de Gagnoa.
‘’On a pris leur tension et puis on leur a fait des prescriptions. Un couple plus le frère du mari devaient nous payer 12.000 FCFA. Ils nous ont dit de repasser la semaine prochaine.
Comme les soins qu’on a administrés à sa femme ont fait qu’elle s’est bien sentie, l’homme nous a conduits chez un autre frère. Lui, nous a remis 15.000 FCFA sur les 30.000 FCFA qu’on lui a demandés de payer’’, ont expliqué à la barre les deux faux médecins.
Prodiguer des soins de santé sans en avoir la qualification requise est un acte sévèrement puni par la loi.
Les deux prévenus cherchent à infléchir la décision du tribunal en expliquant qu’ils exercent dans la vente de médicaments chinois depuis un certain nombre d’années sans problèmes.
‘’Mme le juge, moi je fais ce travail depuis au moins cinq ans’’, explique l’un des prévenus, quand le deuxième renchérit: ‘’moi je fais ça depuis 1998, et je faisais une formation en médecine chinoise avec un médecin chinois, mais il est parti. Je reconnais que je n’ai pas eu mon attestation.’’
(AIP)
ja/ask