Gagnoa – Traoré Mamadou, 28 ans, père d’un enfant, a été condamné, mardi, à 30 jours de prison ferme et à 30.000 FCFA d’amende par le tribunal de Gagnoa, pour tentative d’escroquerie, fait délictueux commis contre K.B Wenceslas, le 08 janvier.
Le jour des faits, Traoré Mamadou accoste un passant et décide de prédire son avenir par des pratiques charlatanesques. Manque de pot pour lui, au moment où il tentait d’entraîner sa victime en lieu sûr, loin de tous regards indiscrets, pour lui extorquer de l’argent, des vigiles qui suivaient ses faits et gestes le stoppent net dans son élan.
"Je reconnais les faits. Je l’entrainais dans un endroit loin des regards indiscrets pour l’escroquer’’, explique le prévenu à la juge, ajoutant, "avant de l’entraîner, je lui ai d’abord dit d’acheter quatre morceaux de savon plus des sandales pour femme qu’il va remettre à sa génitrice en guise de sacrifice.’’
Le prévenu a poursuivi ses explications, pensant pouvoir attendrir la présidente du tribunal et les deux juges assesseurs, toutes deux des dames, pour bénéficier de la relaxe.
"Pardon Mme le juge’’, insiste le prévenu qui clame sa culpabilité pour s’éviter le courroux du tribunal. Et la présidente du tribunal de lui répondre en ces termes: ‘’vous n’avez pas pitié des gens, vous les agressez et quand vous arrivez à la barre vous demandez pardon.’’ Le prévenu a été condamné.
(AIP)
ja/ask
Le jour des faits, Traoré Mamadou accoste un passant et décide de prédire son avenir par des pratiques charlatanesques. Manque de pot pour lui, au moment où il tentait d’entraîner sa victime en lieu sûr, loin de tous regards indiscrets, pour lui extorquer de l’argent, des vigiles qui suivaient ses faits et gestes le stoppent net dans son élan.
"Je reconnais les faits. Je l’entrainais dans un endroit loin des regards indiscrets pour l’escroquer’’, explique le prévenu à la juge, ajoutant, "avant de l’entraîner, je lui ai d’abord dit d’acheter quatre morceaux de savon plus des sandales pour femme qu’il va remettre à sa génitrice en guise de sacrifice.’’
Le prévenu a poursuivi ses explications, pensant pouvoir attendrir la présidente du tribunal et les deux juges assesseurs, toutes deux des dames, pour bénéficier de la relaxe.
"Pardon Mme le juge’’, insiste le prévenu qui clame sa culpabilité pour s’éviter le courroux du tribunal. Et la présidente du tribunal de lui répondre en ces termes: ‘’vous n’avez pas pitié des gens, vous les agressez et quand vous arrivez à la barre vous demandez pardon.’’ Le prévenu a été condamné.
(AIP)
ja/ask
