Abidjan - Une vingtaine d’enfants ont été enlevés en moins de deux mois en Côte d’Ivoire, dont la plupart des corps ont été retrouvés mutilés, a annoncé vendredi la direction de la police ivoirienne, faisant craindre une flambée de sacrifices rituels.
"Le phénomène est réel et inhabituel. Nos services ont enregistré de décembre à hier (jeudi) 21 cas d’enlèvement", parmi lesquels un seul enfant a été retrouvé vivant, a affirmé le directeur général de la police nationale, le général Bredou M’Bia, lors d’une conférence de presse.
Le plupart des enfants enlevés dans différentes régions du pays, dont trois dans sa capitale économique Abidjan, "sont retrouvés morts mutilés, avec la disparition de leurs parties génitales ou décapités", a déclaré M. M’Bia. La police, en alerte face à cette situation "troublante", a pour l’instant procédé à une arrestation, a-t-il ajouté.
"Est-ce pour des rituels, liés à l’approche des élections (présidentielles) ? S’agit-il vraiment, comme on l’entend dire aussi, d’enrichissement ? Quoi qu’il en soit, l’heure est grave", a écrit l’abbé Norbert Abékan, un prêtre abidjanais charismatique, dans le quotidien Nord-Sud.
Le religieux a aussi évoqué la possibilité de l’implication de "brouteurs", ces personnes spécialisées dans les escroqueries sur internet, qui feraient "des sacrifices humains pour pouvoir mieux arnaquer", espérant augmenter leurs chances de gagner plus d’argent.
La Côte d’Ivoire, qui sort d’une décennie de crise politico-militaire dont les violences postélectorales de 2010-2011 ont constitué l’épilogue, doit organiser en octobre des élections présidentielles cruciales censées ramener définitivement la paix dans le pays.
Les rumeurs les plus folles ont toujours circulé pendant les années d’élections en Côte d’ivoire sur les disparitions de personnes, notamment les albinos, à des fins de sacrifices humains.
ck/jf/amd
"Le phénomène est réel et inhabituel. Nos services ont enregistré de décembre à hier (jeudi) 21 cas d’enlèvement", parmi lesquels un seul enfant a été retrouvé vivant, a affirmé le directeur général de la police nationale, le général Bredou M’Bia, lors d’une conférence de presse.
Le plupart des enfants enlevés dans différentes régions du pays, dont trois dans sa capitale économique Abidjan, "sont retrouvés morts mutilés, avec la disparition de leurs parties génitales ou décapités", a déclaré M. M’Bia. La police, en alerte face à cette situation "troublante", a pour l’instant procédé à une arrestation, a-t-il ajouté.
"Est-ce pour des rituels, liés à l’approche des élections (présidentielles) ? S’agit-il vraiment, comme on l’entend dire aussi, d’enrichissement ? Quoi qu’il en soit, l’heure est grave", a écrit l’abbé Norbert Abékan, un prêtre abidjanais charismatique, dans le quotidien Nord-Sud.
Le religieux a aussi évoqué la possibilité de l’implication de "brouteurs", ces personnes spécialisées dans les escroqueries sur internet, qui feraient "des sacrifices humains pour pouvoir mieux arnaquer", espérant augmenter leurs chances de gagner plus d’argent.
La Côte d’Ivoire, qui sort d’une décennie de crise politico-militaire dont les violences postélectorales de 2010-2011 ont constitué l’épilogue, doit organiser en octobre des élections présidentielles cruciales censées ramener définitivement la paix dans le pays.
Les rumeurs les plus folles ont toujours circulé pendant les années d’élections en Côte d’ivoire sur les disparitions de personnes, notamment les albinos, à des fins de sacrifices humains.
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