Abidjan - La disparition en moins de deux mois d’une vingtaine d’enfants, qui pourraient avoir été victimes de sacrifices rituels, place la Côte d’Ivoire face à "une nouvelle criminalité", a affirmé samedi à Abidjan une ministre ivoirienne, évoquant "un phénomène très préoccupant".
La Côte d’Ivoire doit "faire face à une nouvelle criminalité à travers ce phénomène très préoccupant et d’une extrême gravité d’enlèvements d’enfants", a déclaré la ministre ivoirienne de la Solidarité et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, lors d’une conférence de presse.
Vendredi, la police ivoirienne a fait état de "21 cas d’enlèvements", parmi lesquels un seul enfant a été retrouvé vivant. La plupart des enfants enlevés dans différentes régions du pays, dont trois dans sa capitale économique Abidjan, "sont retrouvés morts mutilés, avec la disparition de leurs parties génitales ou décapités", avait affirmé vendredi le directeur général de la police nationale, le général Brindou M’Bia.
Face à cette "atteinte grave" aux droits de l’Enfant, les autorités ivoiriennes ont décidé de "renforcer la sécurité des enfants à partir de la maison".
"On ne peut avoir un policier pour un citoyen (...) mais nous allons sécuriser les espaces de jeu des enfants et permettre aux parents d’organiser leur surveillance", a déclaré Mme Ouloto.
Un religieux a évoqué vendredi la possibilité de l’implication de "brouteurs", ces personnes spécialisées dans les escroqueries sur internet, qui feraient "des sacrifices humains pour pouvoir mieux arnaquer", espérant
augmenter leurs chances de gagner plus d’argent.
"Est-ce pour des rituels, liés à l’approche des élections (présidentielles) ? S’agit-il vraiment, comme on l’entend dire aussi, d’enrichissement ? Quoi qu’il en soit, l’heure est grave", a écrit l’abbé Norbert Abékan, un prêtre abidjanais charismatique, dans le quotidien Nord-Sud.
La Côte d’Ivoire, qui sort d’une décennie de crise politico-militaire dont les violences post-électorales de 2010-2011 ont constitué l’épilogue, doit organiser en octobre des élections présidentielles cruciales censées ramener définitivement la paix dans le pays.
Les rumeurs les plus folles ont toujours circulé pendant les années d’élections en Côte d’ivoire sur les disparitions de personnes, notamment les albinos, à des fins de sacrifices humains.
ck/dom
La Côte d’Ivoire doit "faire face à une nouvelle criminalité à travers ce phénomène très préoccupant et d’une extrême gravité d’enlèvements d’enfants", a déclaré la ministre ivoirienne de la Solidarité et de l’Enfant, Anne Désirée Ouloto, lors d’une conférence de presse.
Vendredi, la police ivoirienne a fait état de "21 cas d’enlèvements", parmi lesquels un seul enfant a été retrouvé vivant. La plupart des enfants enlevés dans différentes régions du pays, dont trois dans sa capitale économique Abidjan, "sont retrouvés morts mutilés, avec la disparition de leurs parties génitales ou décapités", avait affirmé vendredi le directeur général de la police nationale, le général Brindou M’Bia.
Face à cette "atteinte grave" aux droits de l’Enfant, les autorités ivoiriennes ont décidé de "renforcer la sécurité des enfants à partir de la maison".
"On ne peut avoir un policier pour un citoyen (...) mais nous allons sécuriser les espaces de jeu des enfants et permettre aux parents d’organiser leur surveillance", a déclaré Mme Ouloto.
Un religieux a évoqué vendredi la possibilité de l’implication de "brouteurs", ces personnes spécialisées dans les escroqueries sur internet, qui feraient "des sacrifices humains pour pouvoir mieux arnaquer", espérant
augmenter leurs chances de gagner plus d’argent.
"Est-ce pour des rituels, liés à l’approche des élections (présidentielles) ? S’agit-il vraiment, comme on l’entend dire aussi, d’enrichissement ? Quoi qu’il en soit, l’heure est grave", a écrit l’abbé Norbert Abékan, un prêtre abidjanais charismatique, dans le quotidien Nord-Sud.
La Côte d’Ivoire, qui sort d’une décennie de crise politico-militaire dont les violences post-électorales de 2010-2011 ont constitué l’épilogue, doit organiser en octobre des élections présidentielles cruciales censées ramener définitivement la paix dans le pays.
Les rumeurs les plus folles ont toujours circulé pendant les années d’élections en Côte d’ivoire sur les disparitions de personnes, notamment les albinos, à des fins de sacrifices humains.
ck/dom