Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le gouvernement ivoirien a annoncé, samedi, une dernière phase d’identification des «cas résiduels» de victimes des différentes crises qui ont secoué le pays depuis plus d’une décennie.
Selon la Ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant, Anne-Désirée Ouloto qui s'exprimait au cours d'un petit-déjeuner de presse, « cette opération de recensement des cas résiduels de victimes des différentes crises est prévue de février à juin 2015 ».
A ce propos, elle a rappelé que son département a hérité de plusieurs listes de victimes issues des différents ministères et structures qui ont eu en charge cette question. Il s'agit notamment de l'ex- ministère de la Solidarité et des victimes de guerre, de l'ex-Secrétariat national à la Solidarité et aux victimes de guerre, et de l'ex- ministère des ex-combattants et des victimes de guerre.
A ces listes, s'ajoutent celles de deux Fédérations de victimes de guerre dont l'une revendique 20 000 personnes et l'autres 3000. Récemment, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a transmis aux autorités ivoiriennes, une liste de plus de 72 000 victimes qu'elle a recensées au terme de sa mission.
« Nous allons harmoniser toutes ces listes pour en sortir, une définitive », a poursuivi Mme Ouloto, ajoutant que « la prise en charge des victimes a commencé depuis 2011 avec la prise en charge médicale et scolaire ».
Dans son discours de nouvel an, le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé, la mise en place «dès janvier 2015» d'un fonds initial de 10 milliards de FCFA pour indemniser les victimes des crises ivoiriennes dont le paroxysme a été la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 avec plus de 3000 morts.
LS/APA
Selon la Ministre de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l'enfant, Anne-Désirée Ouloto qui s'exprimait au cours d'un petit-déjeuner de presse, « cette opération de recensement des cas résiduels de victimes des différentes crises est prévue de février à juin 2015 ».
A ce propos, elle a rappelé que son département a hérité de plusieurs listes de victimes issues des différents ministères et structures qui ont eu en charge cette question. Il s'agit notamment de l'ex- ministère de la Solidarité et des victimes de guerre, de l'ex-Secrétariat national à la Solidarité et aux victimes de guerre, et de l'ex- ministère des ex-combattants et des victimes de guerre.
A ces listes, s'ajoutent celles de deux Fédérations de victimes de guerre dont l'une revendique 20 000 personnes et l'autres 3000. Récemment, la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) a transmis aux autorités ivoiriennes, une liste de plus de 72 000 victimes qu'elle a recensées au terme de sa mission.
« Nous allons harmoniser toutes ces listes pour en sortir, une définitive », a poursuivi Mme Ouloto, ajoutant que « la prise en charge des victimes a commencé depuis 2011 avec la prise en charge médicale et scolaire ».
Dans son discours de nouvel an, le Chef de l'Etat ivoirien, Alassane Ouattara a annoncé, la mise en place «dès janvier 2015» d'un fonds initial de 10 milliards de FCFA pour indemniser les victimes des crises ivoiriennes dont le paroxysme a été la crise postélectorale de décembre 2010 à avril 2011 avec plus de 3000 morts.
LS/APA