Abidjan – L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) recommande désormais l’introduction du vaccin conjugué contre la méningite A, le MenAfriVac®, dans les calendriers de vaccination systématique en Afrique subsaharienne. Cette recommandation vise à protéger les nourrissons contre la méningite et à maintenir l’immunité à l’échelle de la population.
D’après un communiqué de l’OMS transmis vendredi à l’AIP, l’utilisation du MenAfriVac® pour prévenir l’épidémie de méningite A, constitue l’une des plus belles réussites en matière de vaccination dans l’histoire de la santé publique, et l’illustration de ce que les partenaires peuvent réaliser lorsqu’ils sont unis par une cause qui leur tient à cœur.
En 2014, les campagnes d’administration du MenAfriVac® ont atteint plus de 63 millions de personnes et enregistré un remarquable succès. Au total, plus de 217 millions de sujets âgés de un à 29 ans ont bénéficié de ce vaccin depuis 2010.
Ce succès sans précédent s’explique notamment par la disponibilité globale, l’innocuité et l’efficacité du MenAfriVac®. Ce vaccin est incroyablement stable – il est en effet le premier à être utilisé selon l’approche de la chaîne de température contrôlée.
Cela a permis de transporter le vaccin et de le stocker pendant quatre jours à des températures ambiantes pouvant atteindre 40° C. Les limitations de la chaîne du froid qui existaient jusqu’alors ont ainsi volé en éclats et le vaccin a été rendu accessible aux populations les plus difficiles à atteindre qui en ont besoin.
En octobre 2014, le Groupe stratégique consultatif d’experts OMS pour la vaccination a recommandé l’administration d’une seule dose quand le bébé est âgé de neuf mois ou plus. Au moins six pays (Burkina Faso, Tchad, Ghana, Mali, Niger et Nigéria) envisagent d’introduire le MenAfriVac® dans leurs programmes de vaccination systématique d’ici la fin d’année 2015.
Selon le Dr Luis Sambo, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, «le MenAfriVac® a déjà eu un impact exceptionnel en termes d’interruption du cycle de l’épidémie de méningite A, et la préqualification du vaccin chez les enfants âgés de moins de douze mois représente une solution hautement efficace, accessible et viable pour protéger de nouvelles cohortes de nourrissons dans les pays touchés par la méningite.»
En dépit des progrès notables réalisés, les pays ne devraient pas faire preuve de complaisance, car la méningite bactérienne demeure une menace pour plus de 400 millions d’individus, en particulier les nourrissons et les jeunes enfants, dans 26 pays le long de la «ceinture africaine de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’Éthiopie.
La méningite est une infection de la fine membrane, appelée méninges, qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Les infections virales et bactériennes sont la cause la plus courante de méningite, mais la méningite bactérienne est bien plus grave car elle se déclare rapidement et pose un sérieux risque de décès.
La méningite bactérienne peut aussi occasionner le retard mental, la surdité, l’épilepsie ou la nécrose, avec pour corollaire l’amputation des membres.
Il est important de savoir quel type de bactérie est à l’origine de la méningite car les antibiotiques peuvent empêcher certains types de se propager et d’infecter d’autres personnes.
(AIP)
cmas
D’après un communiqué de l’OMS transmis vendredi à l’AIP, l’utilisation du MenAfriVac® pour prévenir l’épidémie de méningite A, constitue l’une des plus belles réussites en matière de vaccination dans l’histoire de la santé publique, et l’illustration de ce que les partenaires peuvent réaliser lorsqu’ils sont unis par une cause qui leur tient à cœur.
En 2014, les campagnes d’administration du MenAfriVac® ont atteint plus de 63 millions de personnes et enregistré un remarquable succès. Au total, plus de 217 millions de sujets âgés de un à 29 ans ont bénéficié de ce vaccin depuis 2010.
Ce succès sans précédent s’explique notamment par la disponibilité globale, l’innocuité et l’efficacité du MenAfriVac®. Ce vaccin est incroyablement stable – il est en effet le premier à être utilisé selon l’approche de la chaîne de température contrôlée.
Cela a permis de transporter le vaccin et de le stocker pendant quatre jours à des températures ambiantes pouvant atteindre 40° C. Les limitations de la chaîne du froid qui existaient jusqu’alors ont ainsi volé en éclats et le vaccin a été rendu accessible aux populations les plus difficiles à atteindre qui en ont besoin.
En octobre 2014, le Groupe stratégique consultatif d’experts OMS pour la vaccination a recommandé l’administration d’une seule dose quand le bébé est âgé de neuf mois ou plus. Au moins six pays (Burkina Faso, Tchad, Ghana, Mali, Niger et Nigéria) envisagent d’introduire le MenAfriVac® dans leurs programmes de vaccination systématique d’ici la fin d’année 2015.
Selon le Dr Luis Sambo, Directeur régional de l’OMS pour l’Afrique, «le MenAfriVac® a déjà eu un impact exceptionnel en termes d’interruption du cycle de l’épidémie de méningite A, et la préqualification du vaccin chez les enfants âgés de moins de douze mois représente une solution hautement efficace, accessible et viable pour protéger de nouvelles cohortes de nourrissons dans les pays touchés par la méningite.»
En dépit des progrès notables réalisés, les pays ne devraient pas faire preuve de complaisance, car la méningite bactérienne demeure une menace pour plus de 400 millions d’individus, en particulier les nourrissons et les jeunes enfants, dans 26 pays le long de la «ceinture africaine de la méningite», qui s’étend du Sénégal à l’Éthiopie.
La méningite est une infection de la fine membrane, appelée méninges, qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Les infections virales et bactériennes sont la cause la plus courante de méningite, mais la méningite bactérienne est bien plus grave car elle se déclare rapidement et pose un sérieux risque de décès.
La méningite bactérienne peut aussi occasionner le retard mental, la surdité, l’épilepsie ou la nécrose, avec pour corollaire l’amputation des membres.
Il est important de savoir quel type de bactérie est à l’origine de la méningite car les antibiotiques peuvent empêcher certains types de se propager et d’infecter d’autres personnes.
(AIP)
cmas