Qui veut protéger dame D.A.F, une femme au cœur de pierre et qui n’a eu autre moyen de punition que de plonger les mains d’une fillette dans de l’eau bouillante ?
Au palais de la justice de Bondoukou, s’il y a une affaire qui intrigue le plus, c’est bien celle de ‘’ Lysania ‘’ ou Abouadjé Eunice Lysania. Une fillette qui a failli perdre l’usage de ses mains. Son malheur, c’est d’avoir eu une maîtresse qui excelle dans la violence contre les enfants. Et Abouadjé Eunice Lysania n’oubliera pas sitôt le mal que lui a fait subir D.A.F.
Cette dame a plongé ses deux mains dans de l’eau bouillante en signe de punition, le 13 octobre 2014. Saisie de cette affaire, l’Organisation nationale pour l'Enfant, la Femme et la Famille (Onef) décide de porter l’affaire devant le tribunal. Ainsi, le procureur de Bondoukou est saisi. Après les enquêtes de la gendarmerie mobile sur instruction du procureur, le procès a été ouvert le jeudi 8 janvier 2015. A la barre, la prévenue, mère de deux enfants, reconnaît les faits. Elle déclare avoir agi ainsi pour punir la môme. A 17h, l'audience est reportée au lendemain vendredi 9 janvier. Mais le jour J, les parents de la victime seront informés de son report au jeudi 15 janvier. A la date de la deuxième audience, le père de la victime se constitue partie civile et exige la somme de 500.000 Fcfa en guise de dommages et intérêts. Au même moment, le juge pose un obstacle, en faisant remarquer que l'extrait d’acte de naissance de la petite Lysania ne figure pas dans les documents en sa possession. Alors même qu’au même moment le Procureur s'apprêtait à faire la réquisition.
L'audience est donc reportée de nouveau au jeudi 22 janvier. A la reprise, dame D.A.F ne parviendra pas à convaincre. La sentence tombe. Elle sera poursuivie pour violence et voie de fait. Le juge rappelle les faits et indique que les violences sont exercées sur une mineure de 15 ans. Le procureur fait sa réquisition : «1 an d'emprisonnement et 100.000 Fcfa d'amende ». Mais à la vérité, rien n’était encore joué. Car, peu après, le juge décide de renvoyer au 5 février, la décision de justice. Ne comprenant plus rien dans cette affaire, les parents des victimes se demandent bien à quel jeu jouent le juge et le procureur. Qui veut protéger dame D.A.F et pour quel motif ?
KA
Au palais de la justice de Bondoukou, s’il y a une affaire qui intrigue le plus, c’est bien celle de ‘’ Lysania ‘’ ou Abouadjé Eunice Lysania. Une fillette qui a failli perdre l’usage de ses mains. Son malheur, c’est d’avoir eu une maîtresse qui excelle dans la violence contre les enfants. Et Abouadjé Eunice Lysania n’oubliera pas sitôt le mal que lui a fait subir D.A.F.
Cette dame a plongé ses deux mains dans de l’eau bouillante en signe de punition, le 13 octobre 2014. Saisie de cette affaire, l’Organisation nationale pour l'Enfant, la Femme et la Famille (Onef) décide de porter l’affaire devant le tribunal. Ainsi, le procureur de Bondoukou est saisi. Après les enquêtes de la gendarmerie mobile sur instruction du procureur, le procès a été ouvert le jeudi 8 janvier 2015. A la barre, la prévenue, mère de deux enfants, reconnaît les faits. Elle déclare avoir agi ainsi pour punir la môme. A 17h, l'audience est reportée au lendemain vendredi 9 janvier. Mais le jour J, les parents de la victime seront informés de son report au jeudi 15 janvier. A la date de la deuxième audience, le père de la victime se constitue partie civile et exige la somme de 500.000 Fcfa en guise de dommages et intérêts. Au même moment, le juge pose un obstacle, en faisant remarquer que l'extrait d’acte de naissance de la petite Lysania ne figure pas dans les documents en sa possession. Alors même qu’au même moment le Procureur s'apprêtait à faire la réquisition.
L'audience est donc reportée de nouveau au jeudi 22 janvier. A la reprise, dame D.A.F ne parviendra pas à convaincre. La sentence tombe. Elle sera poursuivie pour violence et voie de fait. Le juge rappelle les faits et indique que les violences sont exercées sur une mineure de 15 ans. Le procureur fait sa réquisition : «1 an d'emprisonnement et 100.000 Fcfa d'amende ». Mais à la vérité, rien n’était encore joué. Car, peu après, le juge décide de renvoyer au 5 février, la décision de justice. Ne comprenant plus rien dans cette affaire, les parents des victimes se demandent bien à quel jeu jouent le juge et le procureur. Qui veut protéger dame D.A.F et pour quel motif ?
KA