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Économie Publié le mardi 27 janvier 2015 | AIP

Le coût du transport en Côte d’Ivoire, une entrave à l’activité économique, selon Jean-Louis Billon

© AIP Par Atapointe
Commerce, Artisanat, financement des PME: Le ministre Jean Louis Billon face à la presse
Vendredi 26 septembre 2014. Le ministre du commerce, de l`artisanat et des PME Jean Louis Billon a animé une conférence de presse au cours de laquelle il a donné les différentes orientations de son ministère. Photo: Le ministre du commerce, de l`artisanat et des PME Jean Louis Billon
San Pedro – Le ministre du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des PME, Jean-Louis Billon, en visite de travail à San Pedro, a déclaré aux opérateurs économiques que le coût du transport demeure une entrave à l’activité économique en Côte d’Ivoire parce qu’il est l’un des plus élevés au monde.

Il a fait cette déclaration à l’occasion d’une rencontre d’échanges avec l’ensemble des opérateurs économiques de la région de San Pedro, placée sous le thème de la « Lutte contre la cherté de la vie ».

«Nous avons le secteur de transport le plus cher aujourd’hui en Côte d’Ivoire et dans le dernier classement nous étions parmi les plus chers du monde par tonne transportée. Donc cela a forcément une répercussion sur le coût des marchandises», a déclaré le Ministre Jean-Louis Billon.

Il a expliqué que c’est pour ces raisons qu’il mène depuis des années une lutte contre les tracasseries routières.

Le ministre Jean-Louis Billon a expliqué à partir de calculs que la tonne au kilomètre transportée aujourd’hui en Côte d’Ivoire est la plus chère du monde, parce que ce que les frais supplémentaires sur les routes viennent s’ajouter aux coûts des marchandises, entraînant une flambée des prix dans les marchés.

Selon le premier responsable du commerce, même si une baisse des tracasseries est constatée sur certains grands axes routiers, des axes secondaires y restent soumis.

Une étude est actuellement en cours, faite par l’école nationale de Statistique et d’autres structures pour évaluer les incidences de ces tracasseries sur l’économie ivoirienne, a-t-on appris.
La porte-parole des commerçants du vivriers de San Pedro, Oué Lou Irié, avait expliqué que le vivrier étant peu cultivé dans la région de San Pedro au profit des cultures pérennes; les commerçants étaient obligés d’aller souvent loin pour en chercher afin d’approvisionner les marchés.

Mais, à cause des tracasseries routières, a-t-elle souligné, San Pedro reste l’une des régions les plus chères de Côte d’ Ivoire.

jmk/ask
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