Dimbokro - Le projet Projustice a mis en place, lundi, une Unité de contrôle de qualité et de gestion (UCQG) au tribunal de Dimbokro, en vue de mieux apprécier le rendement des activités de chacun des services de cette instance juridictionnelle.
Projustice est un programme qui résulte d’un accord de coopération entre les gouvernements américain et ivoirien et dont les objectifs sont d’améliorer l’administration de la Justice, mais aussi d’accroître son accès.
« L’UCQG qui s’inscrit dans le cadre de l’auto-évaluation de votre juridiction est un ensemble d’outils d’organisation-évaluation soutien et de contrôle de qualité. C’est un outil de gestion interne et non un élément d’inspection de vos activités qu’il conviendrait d’institutionnaliser dans un cadre permanent de rencontres entre les chefs des différents services de votre tribunal (Siège-Parquet-Greffe) et compte tenu de la spécificité de leurs fonctions dans la vie de la juridiction, d’y adjoindre les juges d’instruction », a indiqué Me Dohoulou Jean Pierre, le responsable des coordonnateurs de justice à Projustice.
Selon Me Dohoulou, cette Unité est un maillon central dans la mise en œuvre du programme de renforcement et de modernisation du système judiciaire en Côte d’Ivoire, en ce qu’elle aura pour rôle d’inspirer le changement qualitatif.
« (…) L’UCQG se veut donc un outil de gestion synoptique du service public de la justice en anticipant sur les dysfonctionnements éventuels par des ajustements nécessaires, mais aussi en vulgarisant les pratiques louables. Pour être avant tout un instrument de veille et de collaboration des différents responsables, l’UCQG ne constitue pas leur apanage, c’est-à-dire n’est pas l’affaire des seuls chefs. Il est donc important que chaque acteur de la justice se l’approprie et y trouve une source supplémentaire de motivation », a conseillé M. Sahi Gbongué, président du tribunal de Dimbokro.
L’UCQG aura pour missions, entre autres, d’aider à l’actualisation des besoins en matière de formation continue ; de mutualiser les bonnes pratiques (réunions, assemblées générales, séminaires) ; de contribuer au processus de visibilité des efforts des acteurs judiciaires comme l’adoption d’une politique d’affichage, la rédaction d’une charte du justiciable, d’étudier les meilleures options de signalétiques pour la visibilité des services, le filtrage des justiciables et la réglementation de l’accès aux magistrats en dehors des audiences.
Me Bahou Luc, point focal de Projustice au tribunal de Dimbokro, a révélé que le taux moyen de satisfaction des justiciables pour service reçu dans ledit tribunal est de 50%.
Le 28 octobre 2014, Projustice a renforcé les capacités des Officiers de police judiciaire (OPJ) et installé au sein du tribunal-pilote de Dimbokro, le Pôle judiciaire pénal pour la production de procès-verbaux (PV) d’enquête préliminaire de qualité.
Zgrp/kkp/ask
Projustice est un programme qui résulte d’un accord de coopération entre les gouvernements américain et ivoirien et dont les objectifs sont d’améliorer l’administration de la Justice, mais aussi d’accroître son accès.
« L’UCQG qui s’inscrit dans le cadre de l’auto-évaluation de votre juridiction est un ensemble d’outils d’organisation-évaluation soutien et de contrôle de qualité. C’est un outil de gestion interne et non un élément d’inspection de vos activités qu’il conviendrait d’institutionnaliser dans un cadre permanent de rencontres entre les chefs des différents services de votre tribunal (Siège-Parquet-Greffe) et compte tenu de la spécificité de leurs fonctions dans la vie de la juridiction, d’y adjoindre les juges d’instruction », a indiqué Me Dohoulou Jean Pierre, le responsable des coordonnateurs de justice à Projustice.
Selon Me Dohoulou, cette Unité est un maillon central dans la mise en œuvre du programme de renforcement et de modernisation du système judiciaire en Côte d’Ivoire, en ce qu’elle aura pour rôle d’inspirer le changement qualitatif.
« (…) L’UCQG se veut donc un outil de gestion synoptique du service public de la justice en anticipant sur les dysfonctionnements éventuels par des ajustements nécessaires, mais aussi en vulgarisant les pratiques louables. Pour être avant tout un instrument de veille et de collaboration des différents responsables, l’UCQG ne constitue pas leur apanage, c’est-à-dire n’est pas l’affaire des seuls chefs. Il est donc important que chaque acteur de la justice se l’approprie et y trouve une source supplémentaire de motivation », a conseillé M. Sahi Gbongué, président du tribunal de Dimbokro.
L’UCQG aura pour missions, entre autres, d’aider à l’actualisation des besoins en matière de formation continue ; de mutualiser les bonnes pratiques (réunions, assemblées générales, séminaires) ; de contribuer au processus de visibilité des efforts des acteurs judiciaires comme l’adoption d’une politique d’affichage, la rédaction d’une charte du justiciable, d’étudier les meilleures options de signalétiques pour la visibilité des services, le filtrage des justiciables et la réglementation de l’accès aux magistrats en dehors des audiences.
Me Bahou Luc, point focal de Projustice au tribunal de Dimbokro, a révélé que le taux moyen de satisfaction des justiciables pour service reçu dans ledit tribunal est de 50%.
Le 28 octobre 2014, Projustice a renforcé les capacités des Officiers de police judiciaire (OPJ) et installé au sein du tribunal-pilote de Dimbokro, le Pôle judiciaire pénal pour la production de procès-verbaux (PV) d’enquête préliminaire de qualité.
Zgrp/kkp/ask