C’est à partir de 15h cet après-midi que des représentants du gouvernement ivoirien, conduits par le ministre d’Etat auprès du président de la République, Jeannot Ahoussou, rencontrent l’opposition dans son ensemble. Cette rencontre se situe dans le cadre de la reprise du dialogue politique entre l’exécutif et son opposition entamé depuis septembre 2011.
Pour cet autre rond de ces discussions devenues cruciales pour la normalisation de la situation politique en Côte d’Ivoire moins d’un an avant les élections générales d’octobre 2015, le gouvernement a décidé de mettre sur la table tous les sujets qui fâchent. A savoir le statut de l’opposition, la question du financement des partis politiques et, bien entendu, les questions électorales. Des questions qui font déjà grincer des dents, puisque le président de Lider, le Pr. Mamadou Koulibaly, interrogé par un confrère, a estimé que les aspects relatifs au statut de l’opposition et au financement des partis politiques n’étaient plus à l’ordre du jour. Ces problèmes ayant été, selon lui, posés au gouvernement depuis plusieurs années sans suite. A la vérité, M. Koulibaly et certains cadres de l’opposition ivoirienne soupçonnent le gouvernement de vouloir faire la part belle au Front populaire ivoirien à leur détriment.
Une mauvaise querelle, pensons-nous, d’autant plus qu’il saute aux yeux que le Fpi reste, malgré ses dissensions internes, la première force de l’opposition. Une position dont entend profiter le patron du parti à la rose, Pascal Affi N’Guessan, pour insister sur les revendications de sa formation. A savoir la libération de tous les prisonniers politiques, le retour sécurisé des exilés, le dégel de tous les comptes et la tenue des états généraux de la République pour solder les comptes de tous les contentieux nés de la crise postélectorale.
Guillaume T. GBATO
Pour cet autre rond de ces discussions devenues cruciales pour la normalisation de la situation politique en Côte d’Ivoire moins d’un an avant les élections générales d’octobre 2015, le gouvernement a décidé de mettre sur la table tous les sujets qui fâchent. A savoir le statut de l’opposition, la question du financement des partis politiques et, bien entendu, les questions électorales. Des questions qui font déjà grincer des dents, puisque le président de Lider, le Pr. Mamadou Koulibaly, interrogé par un confrère, a estimé que les aspects relatifs au statut de l’opposition et au financement des partis politiques n’étaient plus à l’ordre du jour. Ces problèmes ayant été, selon lui, posés au gouvernement depuis plusieurs années sans suite. A la vérité, M. Koulibaly et certains cadres de l’opposition ivoirienne soupçonnent le gouvernement de vouloir faire la part belle au Front populaire ivoirien à leur détriment.
Une mauvaise querelle, pensons-nous, d’autant plus qu’il saute aux yeux que le Fpi reste, malgré ses dissensions internes, la première force de l’opposition. Une position dont entend profiter le patron du parti à la rose, Pascal Affi N’Guessan, pour insister sur les revendications de sa formation. A savoir la libération de tous les prisonniers politiques, le retour sécurisé des exilés, le dégel de tous les comptes et la tenue des états généraux de la République pour solder les comptes de tous les contentieux nés de la crise postélectorale.
Guillaume T. GBATO