Abidjan - La Côte d’Ivoire va souscrire en février un deuxième emprunt obligataire d’au moins 1 milliard de dollars après avoir récolté 750 millions de dollars en juillet sur les marchés financiers internationaux, a annoncé jeudi le Premier ministre.
"Il s’agit d’un montant d’au moins 1 milliard de dollars", a déclaré Daniel Kablan Duncan lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur le montant d’une nouvelle émission d’Eurobonds annoncée la veille par la ministre de l’Economie et des Finances Nialé Kaba.
"L’objectif est d’achever (l’opération) à fin février 2015 de manière à ce que l’argent soit là en mars", a poursuivi le Premier ministre, qui n’a pas précisé quelle utilisation serait faite de ces fonds.
La Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara en 2011, a mis en place une politique ambitieuse de construction d’infrastructures, notamment illustrée par la mise en service fin décembre du troisième pont enjambant la lagune abidjanaise.
D’autres chantiers importants ont été annoncés, dont la construction d’un train urbain et celle d’autres ponts dans la capitale économique.
Abidjan avait émis en juillet pour 750 millions de dollars en Eurobonds, ou euro-obligations, avec un "succès éclatant" et à des conditions "très favorables et similaires à celles des pays comme le Portugal et l’Afrique du
Sud", selon Mme Kaba.
Cette opération soumise à un taux d’intérêt de 5,625% par an, remboursable sur 10 ans, avait attiré "une très forte demande d’une base diversifiée d’investisseurs internationaux", avait indiqué le gouvernement ivoirien.
Les agences de notation Fitch et Moody’s ont attribué respectivement la note B (perspective positive) et B1 (perspective positive) à la Côte d’Ivoire, qui s’était pourtant retrouvée en défaut au plus fort de la crise postélectorale de 2010-2011.
Près de quatre ans après la fin de cette crise, la Côte d’Ivoire connaît une très forte croissance (+9,8% en 2012, +8,7% en 2013 et de 8 à 10% prévus pour 2014) portée par l’Etat, notamment via la construction d’infrastructures.
La première émission de dette ivoirienne faisait suite à une opération similaire du Kenya mi-juin 2014, qui avait réussi à emprunter 2 milliards de dollars (1,5 milliard d’euros) sous forme d’obligations sur les marchés internationaux.
Le Sénégal a de son côté émis pour 500 millions de dollars d’obligations en juillet, tandis que le Ghana avait emprunté 1 milliard de dollars en septembre.
jf/ck/jpc
"Il s’agit d’un montant d’au moins 1 milliard de dollars", a déclaré Daniel Kablan Duncan lors d’une conférence de presse, en réponse à une question sur le montant d’une nouvelle émission d’Eurobonds annoncée la veille par la ministre de l’Economie et des Finances Nialé Kaba.
"L’objectif est d’achever (l’opération) à fin février 2015 de manière à ce que l’argent soit là en mars", a poursuivi le Premier ministre, qui n’a pas précisé quelle utilisation serait faite de ces fonds.
La Côte d’Ivoire, depuis l’arrivée au pouvoir du président Alassane Ouattara en 2011, a mis en place une politique ambitieuse de construction d’infrastructures, notamment illustrée par la mise en service fin décembre du troisième pont enjambant la lagune abidjanaise.
D’autres chantiers importants ont été annoncés, dont la construction d’un train urbain et celle d’autres ponts dans la capitale économique.
Abidjan avait émis en juillet pour 750 millions de dollars en Eurobonds, ou euro-obligations, avec un "succès éclatant" et à des conditions "très favorables et similaires à celles des pays comme le Portugal et l’Afrique du
Sud", selon Mme Kaba.
Cette opération soumise à un taux d’intérêt de 5,625% par an, remboursable sur 10 ans, avait attiré "une très forte demande d’une base diversifiée d’investisseurs internationaux", avait indiqué le gouvernement ivoirien.
Les agences de notation Fitch et Moody’s ont attribué respectivement la note B (perspective positive) et B1 (perspective positive) à la Côte d’Ivoire, qui s’était pourtant retrouvée en défaut au plus fort de la crise postélectorale de 2010-2011.
Près de quatre ans après la fin de cette crise, la Côte d’Ivoire connaît une très forte croissance (+9,8% en 2012, +8,7% en 2013 et de 8 à 10% prévus pour 2014) portée par l’Etat, notamment via la construction d’infrastructures.
La première émission de dette ivoirienne faisait suite à une opération similaire du Kenya mi-juin 2014, qui avait réussi à emprunter 2 milliards de dollars (1,5 milliard d’euros) sous forme d’obligations sur les marchés internationaux.
Le Sénégal a de son côté émis pour 500 millions de dollars d’obligations en juillet, tandis que le Ghana avait emprunté 1 milliard de dollars en septembre.
jf/ck/jpc
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