Abidjan - Le président ivoirien demande à l’Afrique de se doter de règles claires en matière de nationalité afin de prévenir de nouveaux conflits liés à cette question.
Saluant la pertinence la qualité et la pertinence du travail des experts d’une étude sur le droit à la nationalité en Afrique jeudi à Addis-Abeba, en Ethiopie, à la veille du 24ème sommet de l’Union africaine, Alassane Ouattara a appelé les leaders africains à repenser la nationalité en dehors de toute considération ethnique ou territoriale, pour mettre fin, selon lui, à l’une des principales causes de conflits sur le continent.
"Les pays africains devront se rapprocher des normes juridiques internationales en ne fondant plus la nationalité sur l’ethnicité ou une relation traditionnelle avec un territoire donné.
La nationalité devrait être fondée sur des critères objectifs qui incluent dans la communauté nationale, tous ceux qui peuvent apporter leur contribution à son devenir", propose le chef de l’Etat ivoirien.
Pour le Président Ouattara, les discriminations en matière de nationalité, condamnant tant d’individus à n’être que des demi-citoyens, "doivent être éradiquées".
"Notre continent a vécu trop de drames liés à l’instrumentalisation du droit à nationalité", a-t-il affirmé, relevant que la récente crise qu’a connue la Côte d’Ivoire et qui a abouti à un conflit armé en 2002 est "la résultante du déni de nationalité à une frange importante de la population."
Rappelant que le droit à la nationalité est l’un des droits fondamentaux de la personne humaine au regard de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies adoptée en 1948, l’Union africaine devra uniformiser les bonnes pratiques et reconnaître à chacun le droit d’appartenir à un Etat et à en réclamer une protection.
"Nous devons sortir la question de la nationalité du champ politique et la laisser exclusivement au droit, afin qu’elle soit traitée de manière apaisée", a déclaré le président de la République de Côte d’Ivoire, estimant que la vision des Etats-Unis d’Afrique et de l’Afrique en 2063 ne verra le jour que si les frontières s’effacent et si l’Africain se sent chez lui partout.
(AIP)
kp
Saluant la pertinence la qualité et la pertinence du travail des experts d’une étude sur le droit à la nationalité en Afrique jeudi à Addis-Abeba, en Ethiopie, à la veille du 24ème sommet de l’Union africaine, Alassane Ouattara a appelé les leaders africains à repenser la nationalité en dehors de toute considération ethnique ou territoriale, pour mettre fin, selon lui, à l’une des principales causes de conflits sur le continent.
"Les pays africains devront se rapprocher des normes juridiques internationales en ne fondant plus la nationalité sur l’ethnicité ou une relation traditionnelle avec un territoire donné.
La nationalité devrait être fondée sur des critères objectifs qui incluent dans la communauté nationale, tous ceux qui peuvent apporter leur contribution à son devenir", propose le chef de l’Etat ivoirien.
Pour le Président Ouattara, les discriminations en matière de nationalité, condamnant tant d’individus à n’être que des demi-citoyens, "doivent être éradiquées".
"Notre continent a vécu trop de drames liés à l’instrumentalisation du droit à nationalité", a-t-il affirmé, relevant que la récente crise qu’a connue la Côte d’Ivoire et qui a abouti à un conflit armé en 2002 est "la résultante du déni de nationalité à une frange importante de la population."
Rappelant que le droit à la nationalité est l’un des droits fondamentaux de la personne humaine au regard de la Déclaration universelle des droits de l’homme des Nations Unies adoptée en 1948, l’Union africaine devra uniformiser les bonnes pratiques et reconnaître à chacun le droit d’appartenir à un Etat et à en réclamer une protection.
"Nous devons sortir la question de la nationalité du champ politique et la laisser exclusivement au droit, afin qu’elle soit traitée de manière apaisée", a déclaré le président de la République de Côte d’Ivoire, estimant que la vision des Etats-Unis d’Afrique et de l’Afrique en 2063 ne verra le jour que si les frontières s’effacent et si l’Africain se sent chez lui partout.
(AIP)
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