Yamoussoukro - Le ministre d'État ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle, Moussa Dosso a annoncé, jeudi, des réformes au niveau de l'enseignement professionnel et technique, afin de réduire le taux de chômage élevé des diplômés en Côte d'Ivoire.
Les programmes en cours permettront d'adapter la formation aux besoins des entreprises, de rénover les établissements et d'augmenter leurs capacités pour accueillir au moins 30 % des enfants du primaire et du collège et vise surtout '' à éviter une double peine, une injustice sociale pour les jeunes et un manque de compétitivité de notre pays'', a fait savoir Moussa Dosso à l'ouverture d'un colloque international sur le développement des compétences pour la transformation économique, à Yamoussoukro.
Le taux de chômage des diplômés est? selon le ministre? de 48,9 % pour les premières et deuxièmes années d'universités et de 27,6 % pour les détenteurs de la Licence et de la Maîtrise.
''Il est de 30 % pour les BTS, de 21.3% pour le Brevet d'études professionnelles (BEP), 19.7% pour le diplôme Universitaire de technologie (DUT), 16.5% au niveau des Brevet de technicien (BT), et 10% en ce qui concerne les ingénieurs'', a-t-il relevé.
Moussa Dosso a expliqué que l'inadéquation entre la formation et les besoins de l'entreprise a fortement contribué à une crise de l'emploi, précisant qu'au niveau du supérieur, la faiblesse des investissements dans les infrastructures universitaires a entraîné malgré l'émergence d'un nombre relativement important d'établissements privés, une surpopulation dans les universités publiques et à une baisse de la qualité de la formation.
''Conséquence, c'est que pour certains métiers, les entreprises ou administration publique recrutent à grand frais du personnel formé à l'extérieur du pays'', a confié le ministre le ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle.
(AIP)
nam/ask
Les programmes en cours permettront d'adapter la formation aux besoins des entreprises, de rénover les établissements et d'augmenter leurs capacités pour accueillir au moins 30 % des enfants du primaire et du collège et vise surtout '' à éviter une double peine, une injustice sociale pour les jeunes et un manque de compétitivité de notre pays'', a fait savoir Moussa Dosso à l'ouverture d'un colloque international sur le développement des compétences pour la transformation économique, à Yamoussoukro.
Le taux de chômage des diplômés est? selon le ministre? de 48,9 % pour les premières et deuxièmes années d'universités et de 27,6 % pour les détenteurs de la Licence et de la Maîtrise.
''Il est de 30 % pour les BTS, de 21.3% pour le Brevet d'études professionnelles (BEP), 19.7% pour le diplôme Universitaire de technologie (DUT), 16.5% au niveau des Brevet de technicien (BT), et 10% en ce qui concerne les ingénieurs'', a-t-il relevé.
Moussa Dosso a expliqué que l'inadéquation entre la formation et les besoins de l'entreprise a fortement contribué à une crise de l'emploi, précisant qu'au niveau du supérieur, la faiblesse des investissements dans les infrastructures universitaires a entraîné malgré l'émergence d'un nombre relativement important d'établissements privés, une surpopulation dans les universités publiques et à une baisse de la qualité de la formation.
''Conséquence, c'est que pour certains métiers, les entreprises ou administration publique recrutent à grand frais du personnel formé à l'extérieur du pays'', a confié le ministre le ministre de l'Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle.
(AIP)
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