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Société Publié le dimanche 1 février 2015 | AIP

Enlèvement d’enfants : "il ne sera pas toléré de dérapage" dans cette situation (Ouattara)

© AIP Par Atapointe
Séance du conseil des ministres du 08 janvier 2014 au Palais présidentiel
Mercredi 08 janvier 2014. Abidjan. Le Chef de l`Etat, Alassane Ouattara (photo) préside le premier conseil des ministres de l`année 2014.
Abidjan - Le président de la République de Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara, a averti, samedi en début de soirée, qu’"il ne sera pas toléré de dérapage" dans la situation de crise née du phénomène des enlèvements et assassinats d’enfants dans le pays, marqué ces derniers jours par des troubles sociaux dus à la circulations massives de rumeurs.

"Le gouvernement a pris toutes les mesures nécessaires, cela a été indiqué le 28 janvier dernier, et ces mesures ont été détaillées ; je voudrais vous dire que nous continuons de traiter ce problème avec la plus grande fermeté.

Donc il ne sera pas toléré de dérapage dans cette situation", a déclaré M. Ouattara, à son retour à Abidjan, après avoir pris part au 24ème sommet de l’Union africaine à Addis Abeba en Ethiopie.

Plusieurs personnes soupçonnées d’enlèvement d’enfants ont été lynchées dans plusieurs communes d’Abidjan par des foules en colère, emmenant parfois les forces de l’ordre à intervenir. La police nationale a appelé, jeudi, les populations à la retenue, leur demandant de ne pas lyncher systématiquement les suspects, mais de les remettre aux forces de sécurité.

Le gouvernement "prendra des dispositions techniques pour mettre fin à de tels développement", a assuré le chef de l’Etat ivoirien, qui a fermement condamné ce phénomène d’enlèvement d’enfants.
C’est "inacceptable, indigne de la cote d’Ivoire, indigne du climat apaisé que nous voulons pour nos concitoyens dans notre eau pays", a-t-il dit.

Selon un bilan officiel cette semaine, 25 cas 25 cas d’enlèvement d’enfants ont été signalés du premier trimestre 2014 à janvier 2015, dont ‘’5 cas de découvertes d’enfants mutilés et 20 cas de cadavres. Une situation qui plongent les populations, surtout celles d’Abidjan, dans la psychose, et oblige certains établissements scolaires ont décidé de fermer leur portes.

(AIP)
tm
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