Les enseignants et autres personnels du privé laïc de Côte d’Ivoire, réunis samedi en assemblée générale extraordinaire à la Bourse du travail de Treichville (Abidjan), ont décidé d’une grève illimitée à compter de mardi, indique un communiqué du Syndicat national des enseignants du privé laïc de Côte d’Ivoire (SYNEPLACI) dont l’AIP a reçu copie.
Le SYNEPLACI, selon son secrétaire général Camara Oumar, entend ainsi protester contre « le manque de considération » des autorités de tutelle qui n’ont engagé aucun contact avec les responsables dudit syndicat depuis la suspension du mot d’ordre de grève du 02 décembre 2014.
Il s’agira pour les grévistes, pendant le temps que durera l’arrêt de travail, d’organiser des marches éclatées dans toutes les directions régionales de l’Education nationale et de l’enseignement (DRENET) et inspections de l’enseignement primaire (IEP) sur tout le territoire national et un sit-in, mercredi, au cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique, Mme Kandia Camara.
Le SYNEPLACI exige le paiement du reliquat de quatre mois de spéciale dévaluation, celui des nouveaux salaires dus aux enseignants du privé laïc et du nouveau SMIG dû aux personnels non enseignants et l’application des dispositions législatives, règlementaires, conventionnelles et pédagogiques en vigueur notamment sur le paiement de tous les acquis financiers et la déclaration de tous les enseignants et autres personnels à la CNPS avec reversement effectif des cotisations à ladite Caisse.
Cette grève du SYNEPLACI, si elle est effective, interviendra après celle des personnels de l’enseignement catholique, qui avait été ajournée mercredi, après une rencontre avec le Premier ministre, souligne-t-on.
fmo/cmas
Le SYNEPLACI, selon son secrétaire général Camara Oumar, entend ainsi protester contre « le manque de considération » des autorités de tutelle qui n’ont engagé aucun contact avec les responsables dudit syndicat depuis la suspension du mot d’ordre de grève du 02 décembre 2014.
Il s’agira pour les grévistes, pendant le temps que durera l’arrêt de travail, d’organiser des marches éclatées dans toutes les directions régionales de l’Education nationale et de l’enseignement (DRENET) et inspections de l’enseignement primaire (IEP) sur tout le territoire national et un sit-in, mercredi, au cabinet du ministre de l’Éducation nationale et de l’Enseignement technique, Mme Kandia Camara.
Le SYNEPLACI exige le paiement du reliquat de quatre mois de spéciale dévaluation, celui des nouveaux salaires dus aux enseignants du privé laïc et du nouveau SMIG dû aux personnels non enseignants et l’application des dispositions législatives, règlementaires, conventionnelles et pédagogiques en vigueur notamment sur le paiement de tous les acquis financiers et la déclaration de tous les enseignants et autres personnels à la CNPS avec reversement effectif des cotisations à ladite Caisse.
Cette grève du SYNEPLACI, si elle est effective, interviendra après celle des personnels de l’enseignement catholique, qui avait été ajournée mercredi, après une rencontre avec le Premier ministre, souligne-t-on.
fmo/cmas