Abidjan – Le président nigérian, Goodluck Jonathan, a échappé de peu à un attentat, lundi, alors qu’il venait d’achever un meeting électoral dans un stade de Gombe, dans le nord-est du Nigeria.
L'explosion est survenue à 15h10 (locales, 14h10 GMT) dans le parking devant le stade, juste trois minutes après le départ du convoi de Goodluck Jonathan, a déclaré un témoin.
"Le président venait de sortir du parking et nous suivions son convoi quand l'explosion a retenti, à 100 m du bus dans lequel nous nous trouvions", a rapporté un journaliste qui couvrait l'événement.
Deux femmes dont les corps ont été retrouvées sur les lieux, sont soupçonnées d'être responsables de l'attentat, selon les secours et une source hospitalière qui ont fait état d'une vingtaine de blessés.
"Nous avons évacué deux corps de femmes, nous pensons qu'il s'agit des kamikazes responsables de l'explosion qui a secoué le parking d'un stade de Gombe", a déclaré un employé des secours. "L'une d'elles a été pulvérisée, (...) 18 personnes ont été blessées dans cette explosion et elles sont traitées à l'hôpital", a-t-il révélé.
Par la suite, des centaines de jeunes ont provoqué des émeutes dans la ville pour dénoncer l’arrivée de Goodluck Jonathan. Selon eux, c'est à cause du président de la République qu'il y a eu une attaque.
Gombe avait déjà été ciblée dimanche par un double attentat à la bombe contre un poste de contrôle militaire qui a fait au moins cinq morts. La présente attaque n'a pas été revendiquée mais les regards se tournent vers la secte islamiste Boko Haram.
(AIP)
cmas
L'explosion est survenue à 15h10 (locales, 14h10 GMT) dans le parking devant le stade, juste trois minutes après le départ du convoi de Goodluck Jonathan, a déclaré un témoin.
"Le président venait de sortir du parking et nous suivions son convoi quand l'explosion a retenti, à 100 m du bus dans lequel nous nous trouvions", a rapporté un journaliste qui couvrait l'événement.
Deux femmes dont les corps ont été retrouvées sur les lieux, sont soupçonnées d'être responsables de l'attentat, selon les secours et une source hospitalière qui ont fait état d'une vingtaine de blessés.
"Nous avons évacué deux corps de femmes, nous pensons qu'il s'agit des kamikazes responsables de l'explosion qui a secoué le parking d'un stade de Gombe", a déclaré un employé des secours. "L'une d'elles a été pulvérisée, (...) 18 personnes ont été blessées dans cette explosion et elles sont traitées à l'hôpital", a-t-il révélé.
Par la suite, des centaines de jeunes ont provoqué des émeutes dans la ville pour dénoncer l’arrivée de Goodluck Jonathan. Selon eux, c'est à cause du président de la République qu'il y a eu une attaque.
Gombe avait déjà été ciblée dimanche par un double attentat à la bombe contre un poste de contrôle militaire qui a fait au moins cinq morts. La présente attaque n'a pas été revendiquée mais les regards se tournent vers la secte islamiste Boko Haram.
(AIP)
cmas