Le gouvernement ivoirien a réagi, mercredi, à la démission du Pr Francis Wanga Wodié de la présidence du Conseil constitutionnel, estimant que ce n’était pas «souhaitable».
« Il s'agit d'une démission. A priori, une démission est un acte personnel, ce n'est pas le Chef de l'Etat qui a décidé de se séparer de lui. La personne concernée, peut vous en dire plus » a déclaré le Porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l'information et de la communication.
« Ce que je peux néanmoins dire pour éviter les supputations, il s'agit d'un problème interne au Conseil constitutionnel. Il s'agit simplement de l'application d'une procédure relative à un certain nombre d'actes pris au plan panafricain au niveau de l'UA », a poursuivi M. Koné.
Selon lui, il y'a eu un désaccord au niveau du Conseil constitutionnel sur la procédure à appliquer en ce qui concerne la transmission de ces actes dans le dispositif règlementaire ivoirien.
Ce désaccord, « a mis en minorité le Président du Conseil qui a estimé que cela ne lui permettait pas de poursuivre sa mission dans les conditions qu'il aurait voulues », a poursuivi le Porte-parole du gouvernement.
« On ne peut empêcher qu'il y ait des supputations. Nous vous donnons la raison connue par le gouvernement parce qu'il y a eu des échanges sur cette question. Il y a eu un vote, il a été mis en, minorité et sur cette base, il a lui-même proposé sa démission », a encore expliqué Bruno Koné.
« Nous n'avons pas d'autres explications que celle-là. Maintenant, nous ne pouvons pas entrer dans la tête des personnes concernées pour voir s'ils ont un autre agenda. Je suis tenu de vous dire la raison officielle » a-t-il indiqué.
« Evidemment une décision comme celle-là n'est pas souhaitable car c'est un acteur important de notre nation et c'est quelqu'un que nous respectons mais en même temps, nous ne pouvons pas aller contre son libre arbitre », a conclu le ministre Koné.
Suite à la démission de M. Wodié, le Magistrat hors hiérarchie Mamadou Koné, précédemment Président de la Cour Suprême a été nommé, mardi, Président du Conseil constitutionnel ivoirien en remplacement de Francis Wanga Wodié.
LS/hs/APA
« Il s'agit d'une démission. A priori, une démission est un acte personnel, ce n'est pas le Chef de l'Etat qui a décidé de se séparer de lui. La personne concernée, peut vous en dire plus » a déclaré le Porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné, par ailleurs, ministre de la Poste, des technologies de l'information et de la communication.
« Ce que je peux néanmoins dire pour éviter les supputations, il s'agit d'un problème interne au Conseil constitutionnel. Il s'agit simplement de l'application d'une procédure relative à un certain nombre d'actes pris au plan panafricain au niveau de l'UA », a poursuivi M. Koné.
Selon lui, il y'a eu un désaccord au niveau du Conseil constitutionnel sur la procédure à appliquer en ce qui concerne la transmission de ces actes dans le dispositif règlementaire ivoirien.
Ce désaccord, « a mis en minorité le Président du Conseil qui a estimé que cela ne lui permettait pas de poursuivre sa mission dans les conditions qu'il aurait voulues », a poursuivi le Porte-parole du gouvernement.
« On ne peut empêcher qu'il y ait des supputations. Nous vous donnons la raison connue par le gouvernement parce qu'il y a eu des échanges sur cette question. Il y a eu un vote, il a été mis en, minorité et sur cette base, il a lui-même proposé sa démission », a encore expliqué Bruno Koné.
« Nous n'avons pas d'autres explications que celle-là. Maintenant, nous ne pouvons pas entrer dans la tête des personnes concernées pour voir s'ils ont un autre agenda. Je suis tenu de vous dire la raison officielle » a-t-il indiqué.
« Evidemment une décision comme celle-là n'est pas souhaitable car c'est un acteur important de notre nation et c'est quelqu'un que nous respectons mais en même temps, nous ne pouvons pas aller contre son libre arbitre », a conclu le ministre Koné.
Suite à la démission de M. Wodié, le Magistrat hors hiérarchie Mamadou Koné, précédemment Président de la Cour Suprême a été nommé, mardi, Président du Conseil constitutionnel ivoirien en remplacement de Francis Wanga Wodié.
LS/hs/APA