"C’est avec un sens élevé de l’engagement que je me joins à la Communauté Internationale pour commémorer aujourd’hui, 4 février 2015, la Journée Mondiale de lutte contre le cancer. Le thème retenu pour cette année est : « le cancer pas au-delà de nous ; il est à notre portée ».Ce thème montre l’espoir du contrôle de cette maladie par des solutions qui sont accessibles aujourd’hui à la maitrise de ce fléau.
Des éléments de plus en plus nombreux indiquent que la Région africaine est confrontée à un défi majeur de santé publique en raison de la charge croissante du cancer. Selon l’OMS, d’ici 2030, l’Afrique devrait enregistrer environ 1,6 million de nouveaux cas de cancer et 1,2 million de décès attribuables à ce fléau, dont les formes les plus courantes dans la Région sont le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein, le cancer du foie, le cancer de la prostate, le sarcome de Kaposi et le lymphome non hodgkinien.
Le cancer dans les pays en développement est un problème majeur trop largement ignoré.La honte de la maladie, le manque d’informations, la confiance accordée aux guérisseurs traditionnels sont autant d’obstacles qui dissuadent les malades de consulter un médecin avant que leur cancer n’atteigne un stade avancé.
Notre pays n’est pas en marge de ces obstacles. Le cancer progresse aujourd’hui rapidement chez nous. En effet, selon le registre du cancer d’Abidjan nous avions enregistré 9.700 nouveaux cas en 2.000 contre 12.000 en 2013.
Les cancers les plus fréquents sont le cancer du foie et de la prostate chez l’homme, le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme et le lymphome de burkitt chez l’enfant.
Il existe de nombreux facteurs de risque évitables du cancer, notamment le tabagisme, l’usage nocif de l’alcool, une mauvaise alimentation, le manque d’exercice physique, certaines infections chroniques, certains produits chimiques nocifs comme les pesticides ou l’amiante et l’exposition
au rayonnement ultraviolet.
En finira-t-on un jour avec ce cliché négatif qui veut que la maladie cancéreuse soit, pour l’essentiel, une pathologie des pays « riches », « industriels » ou « occidentaux » ? Question d’autant plus importante que le cancer fait aujourd’hui plus de victimes dans les pays « en développement » que le SIDA, la tuberculose ou le paludisme.
Les connaissances scientifiques accumulées au cours des décennies indiquent qu’il est possible de prévenir au moins un tiers de tous les cas de cancer. La prévention constitue la stratégie à long terme de lutte anticancéreuse présentant le meilleur rapport coût-efficacité.
Cependant, on note aussi une nette évolution des traitements anti-cancéreux. Depuis quelques années, de nouveaux médicaments qui attaquent surtout les cellules cancéreuses et perturbent moins les cellules normales sont développés. Ce sont des traitements dits ciblés permettant de proposer désormais aux malades un traitement sur mesure.
Cher compatriote le gouvernement est déjà engagé pour les efforts dans le champ de la prévention, du diagnostic précoce et de la simplification de l’accès aux soins. 70 sites de dépistage du cancer du col de l’utérus sont installés à travers le pays ; 30.000 femmes dépistées ;16 000 llettes vaccinées en 2014 contre le papilloma virus.
Une unité d’immunohistochimie installée pour le diagnostic de certains cancers.
Une convention entre le gouvernement et le groupe Roche pour offrir la thérapie ciblée à 5000 femmes atteintes d’un cancer du sein de 2015-2020.
La création dans un futur proche du centre d’oncologie et radiothérapie qui aura un rôle de soin, d’enseignement et de recherche.
Toutes ces actions sont menées dans le but de contrôler la maladie cancéreuse.
Je reste confiante sur le fait que nous pouvons ensemble,réussir la lutte contre cancer, car il est
désormais à notre portée.
Je vous remercie".
MINISTERE DE LA SANTE
ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA
Dr Raymonde GOUDOU COFFIE
Des éléments de plus en plus nombreux indiquent que la Région africaine est confrontée à un défi majeur de santé publique en raison de la charge croissante du cancer. Selon l’OMS, d’ici 2030, l’Afrique devrait enregistrer environ 1,6 million de nouveaux cas de cancer et 1,2 million de décès attribuables à ce fléau, dont les formes les plus courantes dans la Région sont le cancer du col de l’utérus, le cancer du sein, le cancer du foie, le cancer de la prostate, le sarcome de Kaposi et le lymphome non hodgkinien.
Le cancer dans les pays en développement est un problème majeur trop largement ignoré.La honte de la maladie, le manque d’informations, la confiance accordée aux guérisseurs traditionnels sont autant d’obstacles qui dissuadent les malades de consulter un médecin avant que leur cancer n’atteigne un stade avancé.
Notre pays n’est pas en marge de ces obstacles. Le cancer progresse aujourd’hui rapidement chez nous. En effet, selon le registre du cancer d’Abidjan nous avions enregistré 9.700 nouveaux cas en 2.000 contre 12.000 en 2013.
Les cancers les plus fréquents sont le cancer du foie et de la prostate chez l’homme, le cancer du sein et du col de l’utérus chez la femme et le lymphome de burkitt chez l’enfant.
Il existe de nombreux facteurs de risque évitables du cancer, notamment le tabagisme, l’usage nocif de l’alcool, une mauvaise alimentation, le manque d’exercice physique, certaines infections chroniques, certains produits chimiques nocifs comme les pesticides ou l’amiante et l’exposition
au rayonnement ultraviolet.
En finira-t-on un jour avec ce cliché négatif qui veut que la maladie cancéreuse soit, pour l’essentiel, une pathologie des pays « riches », « industriels » ou « occidentaux » ? Question d’autant plus importante que le cancer fait aujourd’hui plus de victimes dans les pays « en développement » que le SIDA, la tuberculose ou le paludisme.
Les connaissances scientifiques accumulées au cours des décennies indiquent qu’il est possible de prévenir au moins un tiers de tous les cas de cancer. La prévention constitue la stratégie à long terme de lutte anticancéreuse présentant le meilleur rapport coût-efficacité.
Cependant, on note aussi une nette évolution des traitements anti-cancéreux. Depuis quelques années, de nouveaux médicaments qui attaquent surtout les cellules cancéreuses et perturbent moins les cellules normales sont développés. Ce sont des traitements dits ciblés permettant de proposer désormais aux malades un traitement sur mesure.
Cher compatriote le gouvernement est déjà engagé pour les efforts dans le champ de la prévention, du diagnostic précoce et de la simplification de l’accès aux soins. 70 sites de dépistage du cancer du col de l’utérus sont installés à travers le pays ; 30.000 femmes dépistées ;16 000 llettes vaccinées en 2014 contre le papilloma virus.
Une unité d’immunohistochimie installée pour le diagnostic de certains cancers.
Une convention entre le gouvernement et le groupe Roche pour offrir la thérapie ciblée à 5000 femmes atteintes d’un cancer du sein de 2015-2020.
La création dans un futur proche du centre d’oncologie et radiothérapie qui aura un rôle de soin, d’enseignement et de recherche.
Toutes ces actions sont menées dans le but de contrôler la maladie cancéreuse.
Je reste confiante sur le fait que nous pouvons ensemble,réussir la lutte contre cancer, car il est
désormais à notre portée.
Je vous remercie".
MINISTERE DE LA SANTE
ET DE LA LUTTE CONTRE LE SIDA
Dr Raymonde GOUDOU COFFIE