Abidjan – Le gouvernement guinéen salue la récente décision du Conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) de mettre en place un Fonds fiduciaire d’assistance et de riposte aux catastrophes pour renforcer l’aide apportée aux pays à faible revenu victimes d’une catastrophe de santé publique.
Le porte-parole du gouvernement guinéen, Albert Damantang Camara a qualifié d’avancée encourageante cette décision du FMI. « Nous continuons à travailler intensément pour obtenir l’annulation totale de la dette extérieure des pays touchés par Ebola », a-t-il ajouté.
L’annonce du FMI s’inscrit dans le prolongement d’une série de consultations internationales menées par le Président de la République de Guinée, Alpha Condé, au nom des trois pays touchés par Ebola (Sierra Leone, Libéria, Guinée), pour demander l’annulation totale de leur dette extérieure.
A cette fin, le Président Alpha Condé a récemment mené une série d’entretiens avec les partenaires multilatéraux et bilatéraux, au World Economic Forum à Davos et au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba. Parmi les personnalités qu’il a rencontrées, figurent Jim Yong Kim, Président de la Banque Mondiale; Christine Lagarde, Directrice générale du FMI; Helen Clark, Administratrice du Programme pour le Développement des Nations Unies.
La semaine dernière, la demande d’annulation de la dette extérieure des trois pays a été officiellement soutenue par l’Union africaine.
L’objectif est double. L’annulation de la dette extérieure doit permettre à ces trois Etats de relancer leur économie, lourdement impactée par Ebola. Il s’agit également de permettre à ces Etats de libérer des ressources et de rediriger une majorité du budget alloué annuellement au remboursement de la dette vers des dépenses de santé publique, notamment dans les infrastructures de santé et la formation du personnel médical.
Le Président Condé a récemment interpellé la communauté internationale sur le besoin impérieux d’une réponse à long terme pour renforcer durablement le système de santé des pays touchés par Ebola, ainsi que des autres pays à faible revenu qui pourraient être victimes de catastrophes de santé publique à l’avenir.
Le renforcement des systèmes de santé des pays à faible revenu doit permettre d’augmenter la capacité de ces Etats à détecter les maladies et les épidémies, développer les soins et la prévention, former les personnels de santé, et toucher les populations locales, souvent isolées, par un maillage d’infrastructures adaptées.
La demande d’annulation de la dette extérieure des trois pays touchés par Ebola s’appuie sur deux appels lancés fin 2014 par les Etats-Unis et par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies.
Sous réserve de l’approbation des demandes des pays par le Conseil d’administration du FMI, il est prévu que le fonds fiduciaire ARC fournira un allègement « dons pour dette » de près de 100 millions de dollars (50 milliards FCFA) pour les trois pays touchés par l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest.
(AIP)
cmas
Le porte-parole du gouvernement guinéen, Albert Damantang Camara a qualifié d’avancée encourageante cette décision du FMI. « Nous continuons à travailler intensément pour obtenir l’annulation totale de la dette extérieure des pays touchés par Ebola », a-t-il ajouté.
L’annonce du FMI s’inscrit dans le prolongement d’une série de consultations internationales menées par le Président de la République de Guinée, Alpha Condé, au nom des trois pays touchés par Ebola (Sierra Leone, Libéria, Guinée), pour demander l’annulation totale de leur dette extérieure.
A cette fin, le Président Alpha Condé a récemment mené une série d’entretiens avec les partenaires multilatéraux et bilatéraux, au World Economic Forum à Davos et au Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba. Parmi les personnalités qu’il a rencontrées, figurent Jim Yong Kim, Président de la Banque Mondiale; Christine Lagarde, Directrice générale du FMI; Helen Clark, Administratrice du Programme pour le Développement des Nations Unies.
La semaine dernière, la demande d’annulation de la dette extérieure des trois pays a été officiellement soutenue par l’Union africaine.
L’objectif est double. L’annulation de la dette extérieure doit permettre à ces trois Etats de relancer leur économie, lourdement impactée par Ebola. Il s’agit également de permettre à ces Etats de libérer des ressources et de rediriger une majorité du budget alloué annuellement au remboursement de la dette vers des dépenses de santé publique, notamment dans les infrastructures de santé et la formation du personnel médical.
Le Président Condé a récemment interpellé la communauté internationale sur le besoin impérieux d’une réponse à long terme pour renforcer durablement le système de santé des pays touchés par Ebola, ainsi que des autres pays à faible revenu qui pourraient être victimes de catastrophes de santé publique à l’avenir.
Le renforcement des systèmes de santé des pays à faible revenu doit permettre d’augmenter la capacité de ces Etats à détecter les maladies et les épidémies, développer les soins et la prévention, former les personnels de santé, et toucher les populations locales, souvent isolées, par un maillage d’infrastructures adaptées.
La demande d’annulation de la dette extérieure des trois pays touchés par Ebola s’appuie sur deux appels lancés fin 2014 par les Etats-Unis et par la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) des Nations Unies.
Sous réserve de l’approbation des demandes des pays par le Conseil d’administration du FMI, il est prévu que le fonds fiduciaire ARC fournira un allègement « dons pour dette » de près de 100 millions de dollars (50 milliards FCFA) pour les trois pays touchés par l’épidémie d’Ébola en Afrique de l’Ouest.
(AIP)
cmas