Yamoussoukro, 11 fév (AIP)- La représentante du directeur pays de l'ONG humanitaire Care international, Mme Rosine Adicko, a indiqué mardi à Yamoussoukro, que la lutte contre le paludisme est un projet qui relève d'un changement de comportement.
S'exprimant à l'ouverture d'un atelier bilan de la phase 2 du projet Malaria Round 8 de passage à échelle des interventions de lutte contre le paludisme dans un contexte de reconstruction nationale, elle a invité les populations à utiliser les moustiquaires imprégnées. Elle a exhorté particulièrement les femmes enceintes à faire de la prévention prénatale pour lutter efficacement contre le paludisme.
''Nous devons continuer la sensibilisation à travers tous les moyens de communication pour un changement de comportement pour aller au-delà des 50% du taux de réduction de la mortalité et de la morbidité visé par le Projet Malaria round 8'', a préconisé la représentante de Care international.
L'atelier bilan de trois jours, organisé par Care international en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Lutte contre Sida, a ouvert ses travaux en présence du secrétaire général de la préfecture de Yamoussoukro, Mme Ouattara Matenin. Il rassemble huit ONG et organisations de lutte contre le paludisme avec l'objectif de faire connaître les performances du projet, de tirer les leçons apprises et surtout d'échanger sur les difficultés en vue d'apporter des propositions et solutions pour les défis futurs.
Care international est l'organisme en charge de la mise en œuvre du volet communautaire. Aussi, Mme Adicko a-t-elle indiqué que le projet débuté en Côte d'Ivoire en janvier 2012 et qui a pris fin en décembre 2014, a permis de distribuer 1 836 676 moustiquaires imprégnées pour une cible de 1 822 424, soit 101% de réalisation.
''Nous avons retrouvé 44 699 femmes enceintes sur 45 650 bénéficiant des doses de prévention du paludisme au cours des consultations prénatales foraines, et formé 1133 relais communautaires sur 1172 attendus'', a fait savoir la représentante de Care international. Elle a ajouté que vu les résultats obtenus et le rapport de l'OMS dénotant une nette progression en matière de réduction de mortalité, le fonds a permis à l'ONG internationale humanitaire d'avoir une extension de six mois pour relever de nouveaux défis.
"La perspective est bonne'', a rassuré le coordonnateur adjoint du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Silué Mamadou. Il a annoncé que la Côte d'Ivoire bénéficie d'un financement additionnel du Fonds Mondial, le partenaire financier pour lutter pendant trois ans (2015-2017) contre le paludisme en Côte d'Ivoire. Il a invité les populations à utiliser les moustiquaires imprégnées pour atteindre zéro cas de décès dû au paludisme.
Avec plus de 12 millions de moustiquaires imprégnées distribuées en 2014 aux ménages pour lutter contre le paludisme en Côte d'Ivoire, cette endémie constitue un véritable problème de santé en Côte d'Ivoire où elle représente 43% des motifs de consultation dans les formations sanitaires et un tiers des décès hospitaliers. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés, ainsi que les femmes enceintes.
En dépit des actions menées par le gouvernement, la Côte d'Ivoire reste de loin l'un des pays les plus touchés au monde avec 25% des revenus des familles consacrés chaque année à la prévention et au traitement du paludisme.
(AIP)
nam/cmas
S'exprimant à l'ouverture d'un atelier bilan de la phase 2 du projet Malaria Round 8 de passage à échelle des interventions de lutte contre le paludisme dans un contexte de reconstruction nationale, elle a invité les populations à utiliser les moustiquaires imprégnées. Elle a exhorté particulièrement les femmes enceintes à faire de la prévention prénatale pour lutter efficacement contre le paludisme.
''Nous devons continuer la sensibilisation à travers tous les moyens de communication pour un changement de comportement pour aller au-delà des 50% du taux de réduction de la mortalité et de la morbidité visé par le Projet Malaria round 8'', a préconisé la représentante de Care international.
L'atelier bilan de trois jours, organisé par Care international en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Lutte contre Sida, a ouvert ses travaux en présence du secrétaire général de la préfecture de Yamoussoukro, Mme Ouattara Matenin. Il rassemble huit ONG et organisations de lutte contre le paludisme avec l'objectif de faire connaître les performances du projet, de tirer les leçons apprises et surtout d'échanger sur les difficultés en vue d'apporter des propositions et solutions pour les défis futurs.
Care international est l'organisme en charge de la mise en œuvre du volet communautaire. Aussi, Mme Adicko a-t-elle indiqué que le projet débuté en Côte d'Ivoire en janvier 2012 et qui a pris fin en décembre 2014, a permis de distribuer 1 836 676 moustiquaires imprégnées pour une cible de 1 822 424, soit 101% de réalisation.
''Nous avons retrouvé 44 699 femmes enceintes sur 45 650 bénéficiant des doses de prévention du paludisme au cours des consultations prénatales foraines, et formé 1133 relais communautaires sur 1172 attendus'', a fait savoir la représentante de Care international. Elle a ajouté que vu les résultats obtenus et le rapport de l'OMS dénotant une nette progression en matière de réduction de mortalité, le fonds a permis à l'ONG internationale humanitaire d'avoir une extension de six mois pour relever de nouveaux défis.
"La perspective est bonne'', a rassuré le coordonnateur adjoint du programme national de lutte contre le paludisme (PNLP), Silué Mamadou. Il a annoncé que la Côte d'Ivoire bénéficie d'un financement additionnel du Fonds Mondial, le partenaire financier pour lutter pendant trois ans (2015-2017) contre le paludisme en Côte d'Ivoire. Il a invité les populations à utiliser les moustiquaires imprégnées pour atteindre zéro cas de décès dû au paludisme.
Avec plus de 12 millions de moustiquaires imprégnées distribuées en 2014 aux ménages pour lutter contre le paludisme en Côte d'Ivoire, cette endémie constitue un véritable problème de santé en Côte d'Ivoire où elle représente 43% des motifs de consultation dans les formations sanitaires et un tiers des décès hospitaliers. Les enfants de moins de cinq ans sont les plus touchés, ainsi que les femmes enceintes.
En dépit des actions menées par le gouvernement, la Côte d'Ivoire reste de loin l'un des pays les plus touchés au monde avec 25% des revenus des familles consacrés chaque année à la prévention et au traitement du paludisme.
(AIP)
nam/cmas