Sacré champion d’Afrique avec les Eléphants dimanche à Bata, Gervinho se dit fier d’être Ivoirien. Crispé lors de la séance des tirs au but, l’attaquant de l’AS Roma raconte la souffrance qu’il a vécue sur une chaise à l’écart de ses coéquipiers et du staff technique.
Gervais, enfin votre génération est championne d’Afrique…
(Il coupe en poussant un cri de soulagement). Eh oui, on est tous champions d’Afrique. Ce titre est pour tous les Ivoiriens.
La Côte d’Ivoire a dû attendre 23 ans avant de goûter à nouveau au sacre continental…
(Il coupe encore). Oui, l’attente a été très longue. On a été beaucoup critiqués. Mais tout cela est oublié aujourd’hui (dimanche 8 février). Il faut savourer notre victoire. C’est beaucoup d’années de travail et de souffrance. On n’oubliera jamais cette date du 8 février 2015. C’est un grand jour.
Comment pouvez-vous décrire la joie que vous ressentez ?
Il est difficile de la décrire. Mais, ce que je sais, c’est qu’on est très, très heureux. Je n’ai jamais autant de joie dans ma carrière. On est heureux de pouvoir enfin apporter ce trophée aux Ivoiriens. On est très fiers d’être Ivoiriens.
Vous remportez la Can l’année où personne ne misait sur vous. Les Eléphants ne font vraiment rien comme les autres.
Beaucoup de personnes ne croyaient pas en nous. C’est tout cela qui nous a donné la force pour aller chercher ce trophée. On leur dit merci car ces personnes nous ont permis d’être plus forts.
Que dites-vous de la performance de Copa Barry lors de cette finale?
Il a été extraordinaire. Il faut lui dire merci car c’est lui qui nous offre ce trophée. Rien n’a été facile pour lui. Il a souvent été très critiqué. Aujourd’hui, il vient de montrer à toutes ces personnes qu’il était le meilleur gardien d’Afrique. Il faut aussi remercier tout le groupe. Chacun de nous a réalisé une bonne Can et participé à cette consécration. Merci aussi au staff technique ainsi qu’à vous, les journalistes, pour vos critiques.
Quand Bony et Tallo ont raté leur tentative, avez-vous pensé au scénario de 2012?
Oui, car on avait perdu la finale aux tirs au but. Du coup, je ne pouvais plus assister à la suite de la séance. Quand on a raté nos deux premiers tirs, j’ai pris une chaise et j’ai donné dos au terrain. Je suivais les tirs à travers les cris des spectateurs.
Si vous êtes sorti dans les derniers instants des prolongations, c’était pour ne pas participer aux tirs au but?
Le coach savait que je n’aimais pas les tirs au but. Je pense que c’est pour cela qu’il m’a fait sortir. (Rires)
Réalisée par Abdoul Kapo à Bata
Gervais, enfin votre génération est championne d’Afrique…
(Il coupe en poussant un cri de soulagement). Eh oui, on est tous champions d’Afrique. Ce titre est pour tous les Ivoiriens.
La Côte d’Ivoire a dû attendre 23 ans avant de goûter à nouveau au sacre continental…
(Il coupe encore). Oui, l’attente a été très longue. On a été beaucoup critiqués. Mais tout cela est oublié aujourd’hui (dimanche 8 février). Il faut savourer notre victoire. C’est beaucoup d’années de travail et de souffrance. On n’oubliera jamais cette date du 8 février 2015. C’est un grand jour.
Comment pouvez-vous décrire la joie que vous ressentez ?
Il est difficile de la décrire. Mais, ce que je sais, c’est qu’on est très, très heureux. Je n’ai jamais autant de joie dans ma carrière. On est heureux de pouvoir enfin apporter ce trophée aux Ivoiriens. On est très fiers d’être Ivoiriens.
Vous remportez la Can l’année où personne ne misait sur vous. Les Eléphants ne font vraiment rien comme les autres.
Beaucoup de personnes ne croyaient pas en nous. C’est tout cela qui nous a donné la force pour aller chercher ce trophée. On leur dit merci car ces personnes nous ont permis d’être plus forts.
Que dites-vous de la performance de Copa Barry lors de cette finale?
Il a été extraordinaire. Il faut lui dire merci car c’est lui qui nous offre ce trophée. Rien n’a été facile pour lui. Il a souvent été très critiqué. Aujourd’hui, il vient de montrer à toutes ces personnes qu’il était le meilleur gardien d’Afrique. Il faut aussi remercier tout le groupe. Chacun de nous a réalisé une bonne Can et participé à cette consécration. Merci aussi au staff technique ainsi qu’à vous, les journalistes, pour vos critiques.
Quand Bony et Tallo ont raté leur tentative, avez-vous pensé au scénario de 2012?
Oui, car on avait perdu la finale aux tirs au but. Du coup, je ne pouvais plus assister à la suite de la séance. Quand on a raté nos deux premiers tirs, j’ai pris une chaise et j’ai donné dos au terrain. Je suivais les tirs à travers les cris des spectateurs.
Si vous êtes sorti dans les derniers instants des prolongations, c’était pour ne pas participer aux tirs au but?
Le coach savait que je n’aimais pas les tirs au but. Je pense que c’est pour cela qu’il m’a fait sortir. (Rires)
Réalisée par Abdoul Kapo à Bata