Abidjan - Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie(CNAM), Karim Bamba, a appelé, jeudi lors d’une conférence de presse animée à leur siège à l’immeuble équateur à Abidjan-plateau, les populations vivant en Côte d’Ivoire à se faire enrôler en vue de la mise en œuvre de la Couverture maladie universelle(CMU) dite de « solution santé pour tous ».
Soulignant qu’à ce jour quelque 1700 personnes ont été enrôlées sur l’ensemble du territoire, depuis le lancement de l’opération par le président Alassane Ouattara le 30 décembre, M. Bamba a rappelé que la CMU est née de la volonté du chef de l’Etat de garantir l’accès à des soins de qualité à l’ensemble des populations résidant en Côte d’Ivoire.
M. Bamba a souligné que seulement 5% des populations bénéficient à ce jour d’une assurance maladie et que pendant longtemps les 95% ont été livrées à elles même face à la maladie d’où l’importance de garantir aux nationaux et non nationaux vivant en Côte d’Ivoire d’avoir accès à des « soins de santé de qualité à des coûts supportables ».
« Il est important de rappeler que l’Etat a l’obligation d’assurer à ses populations un accès égal à des soins de santé de qualité conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme et à l’article 7 de notre constitution(…) La CMU apporte une réponse concrète aux problèmes d’accès des populations au système de santé national. Se basant sur le principe de solidarité, la CMU permettra à toutes les personnes résidant en Côte d’ivoire de pouvoir se soigner décemment et à moindre coût », a-t-il expliqué.
Par ailleurs M. Bamba a soutenu qu’en vue d’un déploiement progressif de la CMU, les travailleurs des secteurs publics et privés, les retraités des deux secteurs, les producteurs d’hévéa et de palmiers à huile sont prioritairement concernés pour cette phase de démarrage d’enrôlement ou d’immatriculation qui est très « déterminante ».
Et ce « en vue de constituer la base de données des assurés et d’attribuer désormais en Côte d’ivoire un numéro de sécurité sociale unique à chaque individu. Cet identifiant unique sera à terme, pris en compte par tous les différents régimes de sécurité sociale de notre pays », a-t-il ajouté.
A terme l’opération s’étendra à toutes les populations, a-t-il souligné.
A ce jour l’opérateur technique SNEDAI chargé de l’enrôlement dispose de 41 sites ouverts aux populations de lundi au samedi, de 8 h à 17 heures sur un total de 59 prévus.
Les populations sont donc invitées à s’y rendre munies de certaines pièces, notamment la carte nationale d’identité ou tout autre document officiel tenant lieu, l’extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif, acte de mariage, l’acte d’autorité parentale(pour des personnes âgées de moins de 18 ans et non accompagnées) ou la copie du reçu d’enrôlement de l’assuré payeur(si assuré non payeur), la photocopie de la pièce d’identité de l’assuré(si assuré non payeur), l’attestation de travail ou de présence au poste(éventuellement), le bulletin, la décision, l’arrêté ou l’attestation de pension.
La CMU indique-t-on, comprend deux régimes. Notamment un régime contributif, dénommé Régime général de base (RGB) financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 FCFA par mois et par personne à partir de l’âge de 5 ans. Le RGB vise la majorité de la population résidant en Côte d’Ivoire.
Un régime non contributif, dénommé Régime d’assistance médicale (RAM), qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur.
La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est pour sa part une structure légère de pilotage et de régulation de la CMU, créée par le décret n° 2014-395 du 25 juin 2014 et qui dispose d’un fonds d’établissement de 5,1 milliards de FCFA doté par l’Etat.
amak/tm
Soulignant qu’à ce jour quelque 1700 personnes ont été enrôlées sur l’ensemble du territoire, depuis le lancement de l’opération par le président Alassane Ouattara le 30 décembre, M. Bamba a rappelé que la CMU est née de la volonté du chef de l’Etat de garantir l’accès à des soins de qualité à l’ensemble des populations résidant en Côte d’Ivoire.
M. Bamba a souligné que seulement 5% des populations bénéficient à ce jour d’une assurance maladie et que pendant longtemps les 95% ont été livrées à elles même face à la maladie d’où l’importance de garantir aux nationaux et non nationaux vivant en Côte d’Ivoire d’avoir accès à des « soins de santé de qualité à des coûts supportables ».
« Il est important de rappeler que l’Etat a l’obligation d’assurer à ses populations un accès égal à des soins de santé de qualité conformément à la déclaration universelle des droits de l’homme et à l’article 7 de notre constitution(…) La CMU apporte une réponse concrète aux problèmes d’accès des populations au système de santé national. Se basant sur le principe de solidarité, la CMU permettra à toutes les personnes résidant en Côte d’ivoire de pouvoir se soigner décemment et à moindre coût », a-t-il expliqué.
Par ailleurs M. Bamba a soutenu qu’en vue d’un déploiement progressif de la CMU, les travailleurs des secteurs publics et privés, les retraités des deux secteurs, les producteurs d’hévéa et de palmiers à huile sont prioritairement concernés pour cette phase de démarrage d’enrôlement ou d’immatriculation qui est très « déterminante ».
Et ce « en vue de constituer la base de données des assurés et d’attribuer désormais en Côte d’ivoire un numéro de sécurité sociale unique à chaque individu. Cet identifiant unique sera à terme, pris en compte par tous les différents régimes de sécurité sociale de notre pays », a-t-il ajouté.
A terme l’opération s’étendra à toutes les populations, a-t-il souligné.
A ce jour l’opérateur technique SNEDAI chargé de l’enrôlement dispose de 41 sites ouverts aux populations de lundi au samedi, de 8 h à 17 heures sur un total de 59 prévus.
Les populations sont donc invitées à s’y rendre munies de certaines pièces, notamment la carte nationale d’identité ou tout autre document officiel tenant lieu, l’extrait d’acte de naissance ou jugement supplétif, acte de mariage, l’acte d’autorité parentale(pour des personnes âgées de moins de 18 ans et non accompagnées) ou la copie du reçu d’enrôlement de l’assuré payeur(si assuré non payeur), la photocopie de la pièce d’identité de l’assuré(si assuré non payeur), l’attestation de travail ou de présence au poste(éventuellement), le bulletin, la décision, l’arrêté ou l’attestation de pension.
La CMU indique-t-on, comprend deux régimes. Notamment un régime contributif, dénommé Régime général de base (RGB) financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 FCFA par mois et par personne à partir de l’âge de 5 ans. Le RGB vise la majorité de la population résidant en Côte d’Ivoire.
Un régime non contributif, dénommé Régime d’assistance médicale (RAM), qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur.
La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) est pour sa part une structure légère de pilotage et de régulation de la CMU, créée par le décret n° 2014-395 du 25 juin 2014 et qui dispose d’un fonds d’établissement de 5,1 milliards de FCFA doté par l’Etat.
amak/tm
