Abidjan, 13 fév (AIP)- Le directeur général de la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), Karim Bamba, a souligné jeudi à Abidjan lors d’une conférence de presse portant sur la Couverture maladie universelle (CMU), le caractère obligatoire de ce système de santé pour toute personne vivant en Côte d’Ivoire.
« Il est institué par la présente loi, un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations résidant en Côte d’Ivoire, dénommé Couverture maladie universelle », explique en son article 2, la loi No 2014-131 du 24 mars 2014 instituant la CMU.
"A cet effet, refuser de se faire enrôler c’est aussi enfreindre la loi", a prévenu M. Bamba.
Toutefois, il a relevé que l’avènement de la CMU ne sonne pas la fin des autres assurances déjà utilisées par quelque 5% des populations et que celles-ci sont complémentaires au régime général de base que va constituer la CMU. « Elles sont donc à encourager parce que renforçant la couverture maladie des populations », a-t-il insisté.
Après le lancement de l’opération d’enrôlement par le Président Alassane Ouattara en fin décembre, l’on pourrait assister au démarrage des prestations de soins en septembre prochain, avec quatre millions d'assurés attendus, soit près de 17% de la population, a fait savoir Karim Bamba.
La Couverture maladie universelle instituée par la loi n°2014-131 du 24 mars 2014 est un système national de tiers payant assurant la couverture du risque maladie dont l’objectif est de garantir l’accès à des soins de santé de qualité à l’ensemble de la population résidant en Côte d’Ivoire, dans des conditions financières soutenables.
La CMU comprend deux régimes. A savoir un régime contributif, dénommé Régime général de base (RGB) financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 FCFA par mois et par personne à partir de l’âge de cinq ans. Le RGB vise la majorité de la population résidant en Côte d’Ivoire.
Un régime non contributif, dénommé Régime d’assistance médicale (RAM), qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur (partie des frais de soins de santé qui reste à la charge de l’assuré et qui n’est pas couverte par le régime général de base de la CMU).
A cet effet, rappelle-t-on, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a relevé le 19 janvier dernier lors du séminaire de la Banque mondiale sur la CMU, que l’Etat prévoit en 2016 pour la prise en charge des populations vulnérables au titre du régime d’assistance médicale, près de 60 milliards de FCFA.
Cette somme qui prendra en compte d’une part les populations dites indigentes par la CMU (dépenses d’enrôlement, identification, cotisation et ticket modérateur), est estimée pour l’heure et à plein régime à 28,6 milliards de FCFA. Et d’autre part, au financement de la gratuité ciblée dont la gestion sera à terme cédée à la CNAM pour un montant d’environ de 30 milliards de FCFA.
(AIP)
amak/cmas
« Il est institué par la présente loi, un système obligatoire de couverture du risque maladie au profit des populations résidant en Côte d’Ivoire, dénommé Couverture maladie universelle », explique en son article 2, la loi No 2014-131 du 24 mars 2014 instituant la CMU.
"A cet effet, refuser de se faire enrôler c’est aussi enfreindre la loi", a prévenu M. Bamba.
Toutefois, il a relevé que l’avènement de la CMU ne sonne pas la fin des autres assurances déjà utilisées par quelque 5% des populations et que celles-ci sont complémentaires au régime général de base que va constituer la CMU. « Elles sont donc à encourager parce que renforçant la couverture maladie des populations », a-t-il insisté.
Après le lancement de l’opération d’enrôlement par le Président Alassane Ouattara en fin décembre, l’on pourrait assister au démarrage des prestations de soins en septembre prochain, avec quatre millions d'assurés attendus, soit près de 17% de la population, a fait savoir Karim Bamba.
La Couverture maladie universelle instituée par la loi n°2014-131 du 24 mars 2014 est un système national de tiers payant assurant la couverture du risque maladie dont l’objectif est de garantir l’accès à des soins de santé de qualité à l’ensemble de la population résidant en Côte d’Ivoire, dans des conditions financières soutenables.
La CMU comprend deux régimes. A savoir un régime contributif, dénommé Régime général de base (RGB) financé par les cotisations des assurés dont le montant est fixé à 1.000 FCFA par mois et par personne à partir de l’âge de cinq ans. Le RGB vise la majorité de la population résidant en Côte d’Ivoire.
Un régime non contributif, dénommé Régime d’assistance médicale (RAM), qui vise les indigents et dans lequel l’Etat se substitue aux assurés pour le paiement des cotisations et du ticket modérateur (partie des frais de soins de santé qui reste à la charge de l’assuré et qui n’est pas couverte par le régime général de base de la CMU).
A cet effet, rappelle-t-on, le Premier ministre Daniel Kablan Duncan a relevé le 19 janvier dernier lors du séminaire de la Banque mondiale sur la CMU, que l’Etat prévoit en 2016 pour la prise en charge des populations vulnérables au titre du régime d’assistance médicale, près de 60 milliards de FCFA.
Cette somme qui prendra en compte d’une part les populations dites indigentes par la CMU (dépenses d’enrôlement, identification, cotisation et ticket modérateur), est estimée pour l’heure et à plein régime à 28,6 milliards de FCFA. Et d’autre part, au financement de la gratuité ciblée dont la gestion sera à terme cédée à la CNAM pour un montant d’environ de 30 milliards de FCFA.
(AIP)
amak/cmas