San Pedro – Les planteurs de café-cacao des régions du Gbôklè et de San Pedro (Sud-Ouest) ont exprimé de mardi à samedi, au cours d’une tournée du Conseiller agricole du directeur général du Conseil de café-cacao (CCC), leur peur et exaspération de ne pouvoir écouler convenablement leurs produits, en raison du mauvais état des pistes villageoises et des routes, plaidant auprès du gouvernement pour trouver une solution à ce problème.
«Même si le cacao était acheté à 2000 Fcfa et que les routes ne sont pas bonnes, cela ne signifierait rien», a déclaré le président du conseil d’administration de la société Coopérative agricole de Lassina-Bango (COOPALBA), YAO Kra II, se plaignant de l’impraticabilité des pistes.
Il a expliqué que la dégradation avancée de la piste reliant sur 15 km le village de Méné Centre à la sous-préfecture de Gabiadji constitue un calvaire pour les agriculteurs de cette importante localité productrice de cacao.
Yao Kra II a précisé qu’à la suite des fortes pluies de juin qui avaient rompu deux ponts sur l’axe Méné Centre – Gabiadji, et devant la passivité constatée des autorités compétentes, la COOPALBA avait été obligée de les réparer à plus d’un million de franc Cfa, afin de permettre aux planteurs de circuler et sortir leurs produits pour leur commercialisation.
Les mêmes témoignages ont été donnés dans la région de San Pedro par plusieurs présidents de coopératives et chefs de villages, dont le chef canton de Touih, les chefs de villages de Koudoukro, de Watté, d’Amangou, et celui du campement-village des ‘’11 frères’’ de la sous-préfecture de Fresco.
Le Conseiller agricole du DG du Conseil de café-cacao, Nanan Yao Boniface, qui a pratiqué la rudesse de ces pistes en allant à la rencontre des producteurs les plus reculés, a exprimé sa solidarité et sa compréhension de leur exaspération et de leur peur à l’approche de la saison des pluies.
Il a noté que ces préoccupations sont vécues au même moment dans de nombreuses autres localités productrices de café-cacao, de sorte que le CCC se trouve souvent incapable d’intervenir dans ces localités en même temps.
Les planteurs ont alors souhaité que le président de la république s’implique lui-même, afin que la réforme qu’il a initiée donne satisfaction aux planteurs, en permettant qu’ils puissent sortir leurs produits sur des pistes praticables pour aller les écouler et éviter ainsi que l’humidité ne les affecte comme ce fut le cas lors de la précédente campagne.
jmk/tm
«Même si le cacao était acheté à 2000 Fcfa et que les routes ne sont pas bonnes, cela ne signifierait rien», a déclaré le président du conseil d’administration de la société Coopérative agricole de Lassina-Bango (COOPALBA), YAO Kra II, se plaignant de l’impraticabilité des pistes.
Il a expliqué que la dégradation avancée de la piste reliant sur 15 km le village de Méné Centre à la sous-préfecture de Gabiadji constitue un calvaire pour les agriculteurs de cette importante localité productrice de cacao.
Yao Kra II a précisé qu’à la suite des fortes pluies de juin qui avaient rompu deux ponts sur l’axe Méné Centre – Gabiadji, et devant la passivité constatée des autorités compétentes, la COOPALBA avait été obligée de les réparer à plus d’un million de franc Cfa, afin de permettre aux planteurs de circuler et sortir leurs produits pour leur commercialisation.
Les mêmes témoignages ont été donnés dans la région de San Pedro par plusieurs présidents de coopératives et chefs de villages, dont le chef canton de Touih, les chefs de villages de Koudoukro, de Watté, d’Amangou, et celui du campement-village des ‘’11 frères’’ de la sous-préfecture de Fresco.
Le Conseiller agricole du DG du Conseil de café-cacao, Nanan Yao Boniface, qui a pratiqué la rudesse de ces pistes en allant à la rencontre des producteurs les plus reculés, a exprimé sa solidarité et sa compréhension de leur exaspération et de leur peur à l’approche de la saison des pluies.
Il a noté que ces préoccupations sont vécues au même moment dans de nombreuses autres localités productrices de café-cacao, de sorte que le CCC se trouve souvent incapable d’intervenir dans ces localités en même temps.
Les planteurs ont alors souhaité que le président de la république s’implique lui-même, afin que la réforme qu’il a initiée donne satisfaction aux planteurs, en permettant qu’ils puissent sortir leurs produits sur des pistes praticables pour aller les écouler et éviter ainsi que l’humidité ne les affecte comme ce fut le cas lors de la précédente campagne.
jmk/tm
