Abidjan – Dans le cadre de la réforme du secteur agricole qui se décline, entre autres, en un soutien accru aux différentes filières en vue de leur autonomisation, le ministre de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa, était présent samedi à Korhogo (nord), pour deux activités visant à appuyer la filière karité d’une part et celle de la mangue, d’autre part.
Au niveau de la cérémonie en faveur de la filière karité, il s’est agi pour le ministre de faire des dons à trois groupements de productrices de karité d'un montant global de 10 millions FCFA, soit 8,5 millions FCFA en matériel et équipements et 1,5 million en guise de fonds de roulement.
Quant à l’activité au profit de la filière mangue, elle a été marquée par la mise en œuvre la politique de lutte contre la mouche à travers le lancement de l’opération de traitement phytosanitaire des vergers des zones de production de mangues à l’exportation.
L’opération qui a démarré dès la cérémonie de lancement, consiste en la mise à disposition de 200 000 litres de produits biologiques et de 166 pulvérisateurs offerts par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
La campagne concerne le traitement phytosanitaire de tout le verger ivoirien (20.000 ha) par un produit biologique sur financement du budget national à 1,726 milliard FCFA. Elle succède à la saisine de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles (Belgique) par la Commission européenne, en novembre dernier, sur la présence de piqûres de mouche sur les mangues exportées du pays, ce qui est un risque phytosanitaire pour les consommateurs.
En effet, la mangue, troisième fruit exporté par la Côte d’Ivoire après la banane et l’ananas, est acheminé à plus de 95% sur le marché européen. Les volumes exportés qui étaient de 10 179 T en 2011 ont doublé pour atteindre 20 475 T en 2014, faisant du pays le premier exportateur africain et le troisième fournisseur mondial sur le marché européen après le Brésil et le Pérou.
Situant donc l’importance de cette filière dans l’économie tant locale que nationale, le ministre a expliqué qu’avec un rendement moyen de trois tonnes à l’hectare, la production nationale est estimée à 100 000 tonnes, dont seulement 20% exportée. Les trois fruits sus énumérés contribuent entre 3 et 4% au Produit intérieur brut (PIB) national et entre 8 et 10% du PIB agricole.
M. Coulibaly a en outre évoqué le plan d’actions de son département au profit de la filière mangue. Il prévoit, outre la réduction significative de la pression des mouches sur l’ensemble des vergers, l’élaboration d’un programme d’appui à la filière dont le financement sera recherché auprès des bailleurs de fonds.
L’objectif, à terme, est qu’à partir de cette campagne, la filière s’organise pour faire face à cette situation les prochaines années. « Pour ce faire, elle devra mettre en place très rapidement son interprofession, afin d’assurer elle-même les charges des actions qui lui permettront d’augmenter sa part de marché au niveau de l’Europe et dans d’autres parties du monde », a souligné le ministre de l’Agriculture.
Tout en rassurant de l’appui des services techniques du ministère de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa a exhorté les acteurs de la filière à s’approprier cette opération. Il a appelé les autorités administratives et les forces de sécurité à veiller au respect strict des consignes selon lesquelles ces produits biologiques « doivent obligatoirement et exclusivement servir au traitement des vergers de manguiers », prévenant que les contrevenants s’exposent à des sanctions.
cmas
Au niveau de la cérémonie en faveur de la filière karité, il s’est agi pour le ministre de faire des dons à trois groupements de productrices de karité d'un montant global de 10 millions FCFA, soit 8,5 millions FCFA en matériel et équipements et 1,5 million en guise de fonds de roulement.
Quant à l’activité au profit de la filière mangue, elle a été marquée par la mise en œuvre la politique de lutte contre la mouche à travers le lancement de l’opération de traitement phytosanitaire des vergers des zones de production de mangues à l’exportation.
L’opération qui a démarré dès la cérémonie de lancement, consiste en la mise à disposition de 200 000 litres de produits biologiques et de 166 pulvérisateurs offerts par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
La campagne concerne le traitement phytosanitaire de tout le verger ivoirien (20.000 ha) par un produit biologique sur financement du budget national à 1,726 milliard FCFA. Elle succède à la saisine de l’ambassade de Côte d’Ivoire à Bruxelles (Belgique) par la Commission européenne, en novembre dernier, sur la présence de piqûres de mouche sur les mangues exportées du pays, ce qui est un risque phytosanitaire pour les consommateurs.
En effet, la mangue, troisième fruit exporté par la Côte d’Ivoire après la banane et l’ananas, est acheminé à plus de 95% sur le marché européen. Les volumes exportés qui étaient de 10 179 T en 2011 ont doublé pour atteindre 20 475 T en 2014, faisant du pays le premier exportateur africain et le troisième fournisseur mondial sur le marché européen après le Brésil et le Pérou.
Situant donc l’importance de cette filière dans l’économie tant locale que nationale, le ministre a expliqué qu’avec un rendement moyen de trois tonnes à l’hectare, la production nationale est estimée à 100 000 tonnes, dont seulement 20% exportée. Les trois fruits sus énumérés contribuent entre 3 et 4% au Produit intérieur brut (PIB) national et entre 8 et 10% du PIB agricole.
M. Coulibaly a en outre évoqué le plan d’actions de son département au profit de la filière mangue. Il prévoit, outre la réduction significative de la pression des mouches sur l’ensemble des vergers, l’élaboration d’un programme d’appui à la filière dont le financement sera recherché auprès des bailleurs de fonds.
L’objectif, à terme, est qu’à partir de cette campagne, la filière s’organise pour faire face à cette situation les prochaines années. « Pour ce faire, elle devra mettre en place très rapidement son interprofession, afin d’assurer elle-même les charges des actions qui lui permettront d’augmenter sa part de marché au niveau de l’Europe et dans d’autres parties du monde », a souligné le ministre de l’Agriculture.
Tout en rassurant de l’appui des services techniques du ministère de l’Agriculture, Coulibaly Mamadou Sangafowa a exhorté les acteurs de la filière à s’approprier cette opération. Il a appelé les autorités administratives et les forces de sécurité à veiller au respect strict des consignes selon lesquelles ces produits biologiques « doivent obligatoirement et exclusivement servir au traitement des vergers de manguiers », prévenant que les contrevenants s’exposent à des sanctions.
cmas