Plusieurs réfugiés libériens ont manifesté bruyamment dimanche à Tabou (sud-ouest) pour réclamer une prise en charge humanitaire, a appris Xinhua dimanche de source humanitaire.
Les manifestants ont dressé des tentes à la devanture et autour des locaux de la représentation du Haut commissariat des réfugiés (HCR) et comptent y rester "jusqu’à résolution" de leur situation.
"Depuis 2006, ils ne sont pas pris en compte par le HCR, alors que nous disposons de notre carte dite 'carte famille', délivrée par cette organisation humanitaire. Nous avons été abandonnés dans la faim et la misère", a expliqué le porte-parole du groupe, John Sumo Mulbahzumo.
"On nous avait demandé en 2012 de choisir entre le rapatriement volontaire au Libéria, l’intégration et la réinstallation dans un pays tiers. C’est la réinstallation que nous voulons", a ajouté M. Mulbahzumo.
Le chef du bureau du HCR de Tabou, François Kernin, a pour sa part expliqué que "le statut de réfugié de ces personnes s’est arrêté parce que la situation au Libéria s’est améliorée".
"Leur statut n’a pas été maintenu. On ne peut donc rien faire pour eux, car ils ne sont plus réfugiés, et ils ne relèvent plus du mandat du HCR", a-t-il rétorqué.
De son avis, ces libériens sont de simples citoyens de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), et sont désormais sous la tutelle des autorités ivoiriennes.
Les guerres civiles qui ont déchiré le Libéria de 1989 à 1997 puis de 1999 à 2003 avaient poussé à l’exil des milliers de libériens vers les pays voisins dont la Côte d’Ivoire.
Les manifestants ont dressé des tentes à la devanture et autour des locaux de la représentation du Haut commissariat des réfugiés (HCR) et comptent y rester "jusqu’à résolution" de leur situation.
"Depuis 2006, ils ne sont pas pris en compte par le HCR, alors que nous disposons de notre carte dite 'carte famille', délivrée par cette organisation humanitaire. Nous avons été abandonnés dans la faim et la misère", a expliqué le porte-parole du groupe, John Sumo Mulbahzumo.
"On nous avait demandé en 2012 de choisir entre le rapatriement volontaire au Libéria, l’intégration et la réinstallation dans un pays tiers. C’est la réinstallation que nous voulons", a ajouté M. Mulbahzumo.
Le chef du bureau du HCR de Tabou, François Kernin, a pour sa part expliqué que "le statut de réfugié de ces personnes s’est arrêté parce que la situation au Libéria s’est améliorée".
"Leur statut n’a pas été maintenu. On ne peut donc rien faire pour eux, car ils ne sont plus réfugiés, et ils ne relèvent plus du mandat du HCR", a-t-il rétorqué.
De son avis, ces libériens sont de simples citoyens de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO), et sont désormais sous la tutelle des autorités ivoiriennes.
Les guerres civiles qui ont déchiré le Libéria de 1989 à 1997 puis de 1999 à 2003 avaient poussé à l’exil des milliers de libériens vers les pays voisins dont la Côte d’Ivoire.