Abidjan - La Banque mondiale a mis en «veilleuse» un appui budgétaire de 150 millions de dollars, soit 75 milliards FCFA, au profit du Burkina Faso, en attendant l’adoption de deux importantes réformes «demandées» par le peuple burkinabè.
L’appui initial de 70 millions de dollars (35 milliards FCFA) prévu pour le Burkina Faso, va être porté à 150 millions de dollars afin de tenir compte de la situation post insurrectionnelle du pays, a déclaré vendredi le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, Ousmane Diagana, au cours d’un point de presse à Ouagadougou.
Cependant, cette aide sera «effective» quand le Burkina Faso adoptera la loi anti-corruption et procédera à la révision du code minier ou à l’élaboration d’un nouveau, a précisé le directeur des opérations.
Selon M. Diagana, il ne s’agit nullement de «pressions» de son institution, mais de veiller à ce que le «Burkina Faso respecte ses engagements» avec ses partenaires et obtempère à deux revendications maintes fois réitérées par son peuple.
«En ce qui concerne les délais de mis en œuvre des réformes, nous avons eu des assurances très fortes de la part des autorités burkinabè, comme quoi ces réformes vont être complétées dans les tous prochains jours», a-t-il indiqué.
Le gouvernement de Transition qui dirige le Burkina Faso depuis l’insurrection populaire de fin octobre, a adopté le 7 janvier dernier, un projet de loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso et a autorisé sa transmission au Parlement de transition pour adoption.
«Nous allons être particulièrement regardants. Nous allons veiller à ce que cet argent (150 millions de dollars) finance réellement des activités qui servent le Burkina et les Burkinabè», a promis Ousmane Diagana.
cmas
L’appui initial de 70 millions de dollars (35 milliards FCFA) prévu pour le Burkina Faso, va être porté à 150 millions de dollars afin de tenir compte de la situation post insurrectionnelle du pays, a déclaré vendredi le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Burkina Faso, le Bénin, la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Togo, Ousmane Diagana, au cours d’un point de presse à Ouagadougou.
Cependant, cette aide sera «effective» quand le Burkina Faso adoptera la loi anti-corruption et procédera à la révision du code minier ou à l’élaboration d’un nouveau, a précisé le directeur des opérations.
Selon M. Diagana, il ne s’agit nullement de «pressions» de son institution, mais de veiller à ce que le «Burkina Faso respecte ses engagements» avec ses partenaires et obtempère à deux revendications maintes fois réitérées par son peuple.
«En ce qui concerne les délais de mis en œuvre des réformes, nous avons eu des assurances très fortes de la part des autorités burkinabè, comme quoi ces réformes vont être complétées dans les tous prochains jours», a-t-il indiqué.
Le gouvernement de Transition qui dirige le Burkina Faso depuis l’insurrection populaire de fin octobre, a adopté le 7 janvier dernier, un projet de loi portant prévention et répression de la corruption au Burkina Faso et a autorisé sa transmission au Parlement de transition pour adoption.
«Nous allons être particulièrement regardants. Nous allons veiller à ce que cet argent (150 millions de dollars) finance réellement des activités qui servent le Burkina et les Burkinabè», a promis Ousmane Diagana.
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